Après avoir défini sa conception de l'amour, l'auteur l'analyse selon trois moments : le moment sensoriel, le moment intellectuel, le moment de la volonté et de la promesse. Suivent des textes sur l'obligation morale, considérée dans son origine, sur la tolérance, sur le bonheur philosophique, et la nature comme source de réconfort
L'auteur définit sa position philosophique pour la différencier de celle des philosophes qui l'ont précédé et qui ont été essentiels dans sa formation. Il s'interroge particulièrement sur la nature. Contient en appendice des extraits de la correspondance de M. Conche et de G. Kirscher
Mieux vaut enseigner les vertus que condamner les vices. La morale n'est pas là pour nous culpabiliser, mais pour aider chacun à être son propre maître, son unique juge. Dans quel but ? Pour devenir plus humain, plus fort, plus doux.
Suivant le développement de l'argumentation socratique, l'auteur tente d'abord d'identifier le mal dont souffre l'âme et que la philosophie peut espérer guérir puis essaie de savoir comment la logique peut cicatriser la blessure de la négativité et remédier à la mélancolie. Il se demande enfin si Socrate croyait vraiment à la vérité de ce qu'il enseignait.
Renouant avec la philosophie de Montaigne, Descartes, Pascal, Alain, A. Comte-Sponville met l'accent sur la recherche d'un art de vivre et de penser que l'on appelle sagesse matérialiste. Dans le présent traité sont rassemblées quelque 1.200 définitions, exposant une pensée résolument pensable et possible. Un hommage au Dictionnaire philosophique de Voltaire et aux Définitions d'Alain.