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« L'agente immobilière m'avait prévenue : parapher la page 3 de mon bail n'allait sûrement pas me plaire. Il y était écrit que je m'engageais à occuper mon nouvel appartement “en bon père de famille”. Un bon père de famille, c'est un personnage de droit qui représente la norme, le neutre universel autour duquel on structure la société. C'est à ce moment-là que tout s'est connecté : quand on m'a contrainte, par écrit, à faire allégeance à un système qui place la moralité des pères au centre, en niant mon vécu et celui de millions de femmes et d'enfants victimes de leur violence. Car finalement, qui était mon père ? Un héros parti trop tôt ? Un monstre misogyne coupable de violences ? La réalité se situe au-delà de ces stéréotypes. Il n'était ni un monstre ni un héros, c'était un homme statistiquement normal. Un bon père de famille. »Dans cet essai à la première personne où s'entremêlent intime et politique, Rose Lamy montre comment les bons pères de famille, en tant qu'individus et en tant que classe sociale, maintiennent le silence autour des violences intrafamiliales. Avec ce nouveau livre où l'on retrouve la finesse d'analyse qui fait son succès, elle achève de s'imposer comme l'une des voix incontournables du féminisme contemporain.Rose Lamy est l'autrice de Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021 ; Points, 2022).
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Nouveauté
Il y a près de vingt-cinq ans, la téléréalité apparaissait sur nos écrans, et ne les a plus quittés. Jugée trop populaire ou abrutissante, les médias traditionnels s'en sont détournés, la laissant devenir un angle mort. Pourtant, diffusée à l'heure du goûter, elle a façonné une nouvelle esthétique, entre réalité reconstituée et intimité factice, des codes de la communication dont aujourd'hui tout le monde fait usage, des influenceurs jusqu'aux politiques.Spectatrice assidue depuis ses dix ans, Constance Vilanova n'a jamais décroché de ces programmes. Devenue journaliste, elle s'est interrogée : pourquoi avons-nous collectivement méprisé ce phénomène ? Dans cette enquête, elle nous entraîne au coeur de cette industrie : culte de l'individu, aspiration à la célébrité, banalisation de la chirurgie esthétique, apologie du clash et du harcèlement, romantisation des violences sexistes et sexuelles… Pendant que nous détournions le regard, la téléréalité s'est exportée sur les réseaux sociaux, ne cessant d'exploiter et de creuser les failles de notre société.
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