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Un regard sur les éco-quartiers urbains et d'autres projets pour de nouveaux partages collectifs et de nouvelles appropriations de l'espace urbain qui mettent en oeuvre des dispositifs plus économes et plus respectueux de l'environnement : des maisons de retraite autogérées, fermes urbaines sur les toits, béguinages remis au goût du jour, etc.
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26 récits de situations vécues par des chercheurs ou des éleveurs qui remettent en cause les idées reçues sur ce que font, veulent et pensent les animaux. Présentation sous forme d'abécédaire.
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James Lovelock n'a pas eu de chance avec l'hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu'il parlait d'un organisme unique, d'un thermostat géant, voire d'une Providence divine. Rien n'était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n'est pas le Globe, n'est pas la Terre-Mère, n'est pas une déesse païenne, mais elle n'est pas non plus la Nature, telle qu'on l'imagine depuis le XVII e siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l'arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l'histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l'arrière-plan et monte sur scène. L'air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C'est l'époque de l'Anthropocène. Avec le risque d'une guerre de tous contre tous. L'ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d'être stable et rassurant, semble constitué d'un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie.
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A partir d'enquêtes de terrain menées dans des régions du nord de l'Eurasie et de l'Amérique, où certaines pratiques chamaniques ont ressurgi suite à la chute du régime communiste, l'auteur décrit les traditions qui rendent compte de la façon dont les chamanes initient des rituels permettant des voyages cosmiques et la création de liens avec les non-humains. ©Electre 2020
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Les Even, peuple nomade d'éleveurs de rennes ont été sédentarisés dans des kolkhozes pendant l'époque soviétique. Depuis 1991, ces fermes collectives sont devenues des plateformes touristiques. Mais, en 1989, une famille even repart en forêt pour recréer un mode de vie autonome basé sur la chasse, la pêche et la cueillette. L'anthropologue est partie à sa recherche. ©Electre 2022
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Depuis la terrible expérience du confinement, les États comme les individus cherchent tous comment se déconfiner, en espérant revenir aussi vite que possible au " monde d'avant " grâce à une " reprise " aussi rapide que possible. Mais il y a une autre façon de tirer les leçons de cette épreuve, en tout cas pour le bénéfice de ceux que l'on pourrait appeler les terrestres. Ceux-là se doutent qu'ils ne se déconfineront pas, d'autant que la crise sanitaire s'encastre dans une autre crise bien plus grave, celle imposée par le Nouveau Régime Climatique. Si nous en étions capables, l'apprentissage du confinement serait une chance à saisir : celle de comprendre enfin où nous habitons, dans quelle terre nous allons pouvoir enfin nous envelopper – à défaut de nous développer à l'ancienne ! Où suis-je ? fait assez logiquement suite au livre précédent, Où atterrir ? Comment s'orienter en politique. Après avoir atterri, parfois violemment, il faut bien que les terrestres explorent le sol où ils vont désormais habiter et retrouvent le goût de la liberté et de l'émancipation mais autrement situées. Tel est l'objet de cet essai sous forme de courts chapitres dont chacun explore une figure possible de cette métaphysique du déconfinement à laquelle nous oblige l'étrange époque où nous vivons.
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Les Occidentaux ont toujours considéré qu'il était normal d'avoir peur de l'océan, de vouloir le dominer et d'exploiter inconsidérément ses ressources par le recours à la technique : navires, instruments de navigation, cartes. Nous avons longtemps cru qu'il n'existait pas d'autres rapports possibles à la mer et que notre approche matérialiste était universelle. Or, l'exploration du Pacifique va tout changer. Quand les premiers explorateurs occidentaux sont arrivés dans les îles du Pacifique, ils ne pouvaient pas comprendre comment les " natifs " s'étaient déplacés sur des milliers de kilomètres, d'îles en îles, sans aucune médiation technologique comparable aux leurs. L'espace objectif des cartes modernes ne correspondait pas à la perception spatiale qui était la leur. La distance n'était pas pour eux une donnée stable. D'où une " cartographie sensorielle " où les repères sont les bancs de poissons, les volées d'oiseaux, le bois flotté, les mouvements des vagues, le ciel, etc. Un groupement de requins, des poissons volants, des méduses, des marsouins, des oiseaux, la couleur de l'eau étaient autant d'indices qui permettaient de se situer. C'est cette perspective pacifique qu'Hélène Artaud nous fait découvrir. Cette rencontre a-t-elle provoqué chez les Occidentaux un tournant écologique ? Si la rencontre avec le Pacifique a pu changer la perception occidentale de l'océan au point d'en faire ce milieu intime, vulnérable et sensible, l'anthropologue interroge la profondeur de ce changement. Le " tournant " océanique des Modernes est peut-être moins l'annonce d'une rupture que l'indice d'une continuité...
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