Fela, Cesaria Evora, Salif Keita, Youssou N'dour, Franco, Orchestra Baoba, Oumou Sangaré ou Bembeya jazz, autant de noms qui illustrent la richesse et la diversité musicale de pays longtemps tenus à l'écart des grands courants culturels, mais qui sont aujourd'hui en pleine explosion.
Il est difficile de parler d'une musique africaine au sens large. En effet, jusqu'au milieu du XXè siècle, la musique a toujours été le reflet de la diversité des ethnies de ce continent immense.
Au début des années 1960, la proclamation des indépendances et l'urbanisation annoncent une ère nouvelle, celles de sociétés en pleine mutation qui veulent rompre définitivement avec le colonialisme en adoptant des modes de vie modernes. La généralisation d'instruments amplifiés et des cuivres, tout comme la naissance de maisons de disques et de producteurs locaux sont les premiers grands signes de cette évolution, tant sur la forme que sur le fond.
Des rythmes nouveaux voient le jour, influencés par la musique cubaine, le folklore, la pop, la soul, le rock ou le funk.