Derrière le vernis philanthropique des partisans d'une humanité sans défauts se tapissent des considérations financières et des idéaux eugénistes que démasque ici l'auteur. De la crème antirides au clonage thérapeutique, en passant par les greffes ou les antidépresseurs, il nous avertit des possibles dérives du contrôle des corps et du comportement. En tant que médecin et directeur de recherche au CNRS, il ne s'agit pas pour lui d'inciter son lecteur à refuser toute forme de progrès scientifique, ni même certains aspects de l'homme augmentée, mais de lui donner les moyens de choisir.