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Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. De quinze ans son aîné, il est un artiste «  maudit  », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut s'émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi. Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale –, ils bravent les bonnes mœurs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie. 
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Une fille, un père. Un homme tendre et têtu, qui voit sa famille grandir et ses espoirs s'éteindre. Lui qui croyait à une France construite sur une gauche généreuse, sur un syndicalisme réformateur, une presse moderne et utopique, cet homme de convictions voit la mélancolie le gagner. Mais il a un foyer où vivent sa femme et ses quatre filles, et tout au fond de lui, il transmet le flambeau à la nouvelle génération. L'amour de la musique, des lettres, de la liberté. Ce texte repose sur une belle alchimie  : il expose avec franchise, humour et douceur le regard d'une fille sur son père parti trop tôt. Un premier roman remuant.
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C'est l'album d'une famille, issue d'un milieu populaire, avec ses codes, ses tabous, ses complexes, son ignorance, ses contentieux, dans les années 70 et 80. Le narrateur y raconte son enfance solitaire au milieu des turbulences. Pour son entourage, il a des goûts bizarres, des attitudes gênantes, des manières qui provoquent la colère de son père et la désolation de sa mère. Il dessine des robes et coiffe les poupées de sa sœur. Il fait son possible pour ne pas ajouter au malaise. Pour s'échapper, il colle son oreille à son mange-disque. Regarde les émissions de variétés scintillantes… Et admire une célèbre chanteuse  dont il aime les robes à paillettes, les refrains joyeux. Il voudrait être elle. Il voudrait être ailleurs. Un premier roman tout en sensibilité sur fond de nostalgie douce amère et d'humour salutaire.
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« Depuis l'enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses  Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche,  grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés.Malicieuse et sage compagnie !Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus  grand poète de notre langue française ?Voici une promenade au pays vrai d'un certain tout petit  Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l'entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris,  joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière,  Racine.Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des  Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque  de l'ombre au Roi Soleil.Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l'être,  pourvu qu'on le laisse courir à sa guise.Voici la pauvreté, malgré l'immense succès des Fables.Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L'Éducation  nationale, qui n'aime pas rougir, interdisait de nous les  apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de  corsage ».Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie :  mi-fable, mi-conte.Gravement coquine. »E. O.
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«  Je dois énormément à mes parents. Ils ont fait ce que je suis.  »Les parents de l'auteur ne sont plus là pour entendre cette phrase. Elle donne le ton de ce premier livre dont l'émotion est contenue mais frémissante.  Le père de Bruce a été emporté par un cancer qui ne lui a laissé aucune chance. Il s'est éteint comme il a vécu, avec discrétion.  Quelques années après, c'est sa mère tant aimée, à la personnalité fantasque et drôle, qui meurt dans la rue d'un arrêt cardiaque.  Comment vit-on avec ses morts ?  Que faire pour ceux qui restent ?  Doit-on se protéger de l'irradiation du deuil et comment y arriver ?  Ce livre tout entier est une déclaration d'amour filial, ce qui n'est pas si courant à l'heure où les familles sont souvent critiquées.  Pudique, Bruce Toussaint se souvient d'une enfance française de la moyenne bourgeoisie, que tant d'autres ont vécues, dont on peut aujourd'hui avoir la nostalgie. C'est la douleur de tous, comme l'amour de tous, que l'auteur évoque quand il parle des siens.
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  Dans une librairie parisienne, Aurore, la Française, rencontre Gestur, l'Islandais. Leur amour se noue puis s'efface entre le fjord des baleines et les rues de Belleville, entre la tentative d'une vie de famille et l'étiolement des sentiments.Archéologue, Gestur fouille un sol islandais brûlé par le sel et la lave, à la recherche de tombes vikings. Aurore découvre des paysages froids et muets, d'une splendeur imperturbable, qui voudraient bien cacher le bouleversement d'une société sortie du Moyen Âge en l'espace de quelques décennies.Après la naissance de leur petit garçon, Erling, ils vivent dans l'entre-deux, ni amants ni inconnus, dans la France des attentats puis des Gilets jaunes, où circulent une électricité et une violence diffuses, qui font dire à certains qu'on ne reconnaît plus le pays.  Orageuse et tendre,  L'Acceptation  est une histoire d'amour qui invite à regarder les choses en face. Tracé par Aurore, un chemin se dessine dans le déni et la peur, dans la mélancolie et la joie pure, au prix de l'idée que chacun se fait de son pays, de sa place, de l'amour.
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« À mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges… Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche. »Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l'économat, s'empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s'en emparent un temps, qualifiant l'événement d'« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l'obscurité de leurs cachots. Vies d'anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie.Jusqu'au jour où Serge Valère, un avocat médiatique comme le XXIe  siècle en façonne, décide de démêler les fils de ses origines. Lui qui ne connaît pas son père, engage la généalogiste, Elvire Horta, pour retrouver sa mère Madeleine qui l'a abandonné. Elle apprend que celle-ci est une des mutinées de Fresnes. 1947 rencontre alors notre époque. Madeleine rencontre Elvire. Les filles perdues, celles d'aujourd'hui.Avec force et passion, Dorothée Janin fait surgir la violence, la révolte et la liberté fugace de ces femmes qui n'existaient plus. Porté par une écriture frontale, à la manière du  Journal d'un voleur, La révolte des filles perdues interroge notre mécanique sociale et nos obsessions.
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« Cette nuit-là, j'ai fait deux rencontres, une personne, bien réelle,  que j'ai revue par la suite, et une autre, plus floue, dont j'aurais du  mal à parler. Peut-être l'ai-je  seulement rêvée celle-là ? Ces rencontres  ont été si puissantes, se sont révélées  si décisives, qu'elles demeurent  inscrites dans ma mémoire comme des balises,  posées là pour éclairer  mon chemin… » C'est un vendredi, le 10 mai 1968. Sur sa  mobylette, le jeune  Tobie, maoïste en déshérence, louvoie entre « CRS SS », barricades  et étudiants en colère. Alors que la foule envahit le Quartier latin,  il va à  contre-courant comme il l'a toujours fait, Juif d'Égypte exilé  qui grandit à  Gennevilliers. L'exode a brisé sa mère, son père est  insaisissable et lui est devenu autre, dans une « absolue étrangeté »,  celle de « vivre étranger dans un pays  étrange, étranger à soi-même ».  Reste l'amour pour se rattacher au monde qui va,  l'amour à fleur de  peau et le désir ardent, dans les bras de femmes initiatrices qui  le  ramènent à l'épaisseur de l'existence.Et si c'était en une nuit que se décidait son destin.
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«  C'est donc ça la réalité, cet instant où je dois faire face, affronter l'autre sans pouvoir différer  ? Maintenant  ? Oui, déjà  !  »  Avec Le Récit du combat, Luc Lang offre pour la première fois un récit initiatique, contant sa traversée d'un demi-siècle, de l'Europe à l'Asie en passant par l'Afrique.Fils d'une mère louve capable d'imposer son désir à l'ordre du monde, d'un père pionnier du judo japonais en France.Disciple errant en quête du maître rêvé, puis se révélant à ses côtés.Père enfin, obsédé par la transmission, l'auteur, indissociablement romancier et karatéka, parcourt les différents âges de son existence, se souvenant de toutes ses chutes et comment l'on y survit.Certaines furent tragiques, le jetant à terre, d'autres lui offrirent la chance de combattre, toutes ont forgé une vie d'adulte encore debout.Parce que vivre est périlleux, vivre est un combat. Un combat dont on découvre ici la grammaire, l'éthique, les vertus, la discipline, l'art en somme.
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Une odeur de sainteté Franck Maubert Une odeur de sainteté Jeanne Doucet, nez au service de grands parfumeurs, est sollicitée pour une étrange mission. Elle doit humer le cœur d'une sainte, Émérence, en vue d'une béatification. Face à cet organe sec dont se dégage un parfum indéfinissable, Jeanne est bouleversée, sa vie bascule. Comme si l'esprit qu'il renfermait s'emparait d'elle. À travers les âges, elle perçoit une peine indicible et d'innommables souffrances. Hantée par Émérence, assaillie de visions, elle n'aura de cesse de percer son secret. Désormais, c'est bien son cœur qui la guide sur ses traces. Peut-être, à travers ce mystère, est-ce une part d'elle-même qu'elle cherche à retrouver… Franck Maubert nous entraîne sur des chemins fantastiques à la croisée du merveilleux et du mystique.
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«  La zone Antarctique a beau avoir été cartographiée, mesurée, sondée comme un désert, une jungle ou des fonds marins, nous oublions tout pour entrer dans le socle de la Terre, là où finit la géographie et où commence une certaine histoire, celle de la création du monde.  »  Épuisée par le rythme infernal de la vie parisienne, Jennifer Lesieur décide de quitter son  open space  et une certaine société hyperconnectée. Poussée par un besoin impérieux de dépaysement total, la voilà embarquée sur une croisière pour l'autre bout du monde  : l'Antarctique.Mais traverser l'Atlantique Sud n'est pas un voyage comme les autres. Au fil des pages, elle croise des passagers excentriques, des insulaires rivés à leur terre, jusqu'à ce qu'apparaisse le dernier continent encore complètement sauvage. Entre paysages époustouflants et conditions climatiques déréglées, danger permanent et paix intérieure, humour et poésie…À bord du  MS Fram, sur les traces des aventuriers qui l'ont précédée, l'autrice nous entraîne dans son sillage et nous fait découvrir la fragilité des icebergs, observer les colonies de manchots et les attaques des impitoyables léopards des mers, plonger dans une eau à 0,6°C, admirer les baleines à bosse et enfin poser le pied sur le territoire le plus isolé de la planète. Dans  Antarctica Blues, Jennifer Lesieur raconte avec ferveur et autodérision ses aventures dans une zone réservée jusqu'à peu aux explorateurs, scientifiques et chasseurs de records, aux symboles environnementaux forts. Au milieu du silence et de la blancheur éclatante de l'Antarctique,  Antarctica blues  questionne notre soif d'évasion et notre place sur la planète.
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« Ici je vous entends : ne le raconte pas, ne le dis pas, laisse-nous en paix avec ces histoires dégueulasses, tais-toi ! Et j'entends aussi celui qui parmi vous salive, veut les détails, tous les détails, et des images si c'était possible. Celui-là je ne le comprends pas. Il n'est pas forcément pire que moi, ne lèverait peut-être pas la main sur un oiseau. Alors ? Je ne sais pas. Je m'oblige à vous initier aux charmes de l'enfance et je vous aguerris. Ce faisant je m'aguerris. Tu respires ou bien tu es déçu, Lecteur, mon frère loup ? »  Qu'ils soient en fuite, marginalisés ou seulement de passage, les personnages des neuf nouvelles qui composent ce recueil sont confrontés aux fractures du réel.  En révélant nos vulnérabilités contemporaines, avec une écriture charnelle et poétique, Belinda Cannone rend un hommage lumineux à ceux qui peinent à trouver leur place.  Belinda Cannone est romancière et essayiste. Elle est notamment l'auteur, chez Stock, de La Tentation de Pénélope. Une nouvelle voie pour le féminisme (2010), S'émerveiller (2017) et du Nouveau Nom de l'amour (2020).
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« Voilà derrière qui je cours : un homme né sage qui s'est un jour mis en tête de découvrir l'Amérique. Celle des invisibles, voix et visages effacés par les logiques institutionnelles. L'Amérique des marges mais aussi de ceux qu'on ne voit plus à force de les croiser tous les jours.Je cours derrière un homme qui, armé de quatre instruments  –  une caméra 16 mm pour l'image, une perche pour le son, des ciseaux pour la tension et de la colle pour le sens  –, est parti observer comment vivent les hommes. »  À première vue, rien ne semble rapprocher l'écrivaine Constance Rivière du cinéaste américain Frederick Wiseman. Ni l'origine, ni la nationalité, ni l'âge. Est-ce cette profonde différence qui fonde ce livre ?  Ce que cherche Wiseman depuis un demi-siècle, à travers plus de cinquante films documentaires consacrés à la société américaine, c'est la trace que laissent les laissés pour compte, les internés, les victimes de violence conjugale, les exclus du miracle économique, les habitants des cités, mais aussi les membres d'une communauté humaine éparse qui va du petit port de Belfast dans le Maine à la banlieue de Chicago et l'Amérique rurale de l'Indiana.La fabrique de l'exception humaine. Qu'est-ce qu'on refuse de voir ? Comment dire ce qui se joue hors cadre, sur le théâtre du monde ?    Constance Rivière a voulu voir à son tour ce qui se cachait derrière l'apparente logique des images, quelles histoires pouvaient en naître.Ni biographie d'un documentariste à l'œil caméra, ni essai sur une humanité à la dérive, le récit de Constance Rivière est un voyage profondément personnel qui ressemble à une filature de détective. Un récit d'apprentissage des temps modernes.  La vie des ombres  est un passionnant livre hybride, qui tient parfois de la comédie, parfois de la tragédie, et qui toujours raconte une part de notre humanité.
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Un journal imaginaire de la mère d'Antonin Artaud. Sa vie, qu'elle consacre à essayer de sauver son fils, à comprendre son génie et sa folie. Son courage pour essayer de le sortir des différents hôpitaux psychiatriques où il est envoyé et enfermé ; des électrochocs et des drogues qui, pense-t-elle, l'abîment toujours un peu plus.
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13 novembre 2015. Comme tous les soirs, Adèle est assise seule chez elle, inventant les vies qui se déroulent derrière les fenêtres fermées, de l'autre côté de la cour. Quand soudain, en cette nuit de presqu'hiver, elle entend des cris et des sirènes qui montent de la rue, envahissant son salon, cognant contre ses murs. La peur la saisit, elle ne sait plus où elle est, peu à peu elle dérive. Au petit matin apparaît à la télévision l'image de Matteo, un étudiant porté disparu, un visage qu'elle aimait observer dans le bar où elle travaillait. Sans y avoir réfléchi, elle décide de partir à sa recherche, elle devient sa petite amie. Dans le chaos des survivants, Adèle invente une histoire qu'elle enrichira au fil des jours, jouant le personnage qu'on attend d'elle. Les autres la regardent, frappés par son étrangeté, mais ils ne peuvent pas imaginer qu'on veuille usurper la pire des douleurs.Une histoire contemporaine où l'on est happés par l'émotion et le trouble. Un roman nécessaire.
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« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire.Ce fut déjà et cela dès l'aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L'air semblait s'être solidifié autour de l'île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l'horizon quand il ne l'effaçait pas : l'île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d'une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits.On ne pouvait y jouir d'aucune fraîcheur.Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu'on l'avait rêvée, ou qu'elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d'heure en heure l'odeur s'affirma. Elle s'installa d'une façon discrète, pour tout dire clandestine. »
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« Tu avais dix-sept ans alors, à peine, et tu as pris l'avion, seule, pour retourner à Hanoï. Tu vois, j'en ai vingt-trois aujourd'hui, et je retourne, seule, une nouvelle fois, sur les lieux de ton enfance. Tu es revenue et je reviens encore, chaque fois derrière toi. Je reviendrai peut-être toujours te trouver, trouver celle qui naissait, celle qui mourait, celle qui se cherchait, celle qui écrivait, celle qui revenait. Je reviendrai peut-être toujours vers celle qui revenait, vers les différents coffrets d'os, vers les couches de passé qui passent toutes ici. »
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