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À la 23e World Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d'art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l'événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d'ombre qu'ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d'un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée.Pour Barbara, jeune femme d'une autre génération, pour l'indispensable transmission, elle va consentir à raconter : Ravensbrück à dix-huit ans, la souffrance, les amitiés, les petites joies et les grandes difficultés. Et l'après, le corps qui a perdu la mémoire de la tendresse, malgré l'attention de son mari, Paul. La vie de femme bouleversée. « Je sais que Paul devine les ombres qui ne me quittent pas, sur lesquelles personne n'a de prise. Notre harmonie n'est pas complète. Une partie de moi se refuse. Je lui donne la plus belle, la plus aimable. Il connaît le combat que je mène depuis vingt-cinq ans contre les fantômes. »Et puis, il y a le souvenir de cette rose cueillie à Ravensbrück, improbable éclat coloré dans le gris funeste, la beauté dans la monstruosité à l'origine de sa renaissance. May est passée de l'horreur à la délicatesse des fleurs, et à l'amour.Le livre s'appellera La Douceur.
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Aux marches de l'Empire « à cent têtes et cent corps », sommeille une province minérale et nue où le froid, le givre, les bourrasques semblent ankyloser les habitants d'une bourgade qui ne signalait jusque-là ni notoriété historique, ni intérêt géographique, si ce n'est d'être placée à la frontière « d'un pays dont la bannière se frappait d'un croissant d'or », et dont la vitalité contraste avec l'épuisement ranci du village aux passions tristes.Un jour, le curé est découvert mort. La tête fracassée par une pierre. De quelle nature est le crime ? Qui pouvait en vouloir à ce curé d'une terre où les chrétiens et les musulmans vivaient depuis toujours en bonne entente ? Que faire, qui accuser, et qui entraver dans son action si, à partir de ce meurtre, s'ordonne toute une géométrie implacable d'actes criminels et de cruautés entre voisins ? Il y a un heureux : le Policier, Nourio, car « c'était fabuleux pour lui d'avoir une pareille affaire, dans ce lieu abandonné de toute fantaisie, de tout grain de sable, roulé dans l'ordinaire des jours ». Le voilà lancé dans d'inutiles recherches. À quoi sert de s'opposer au cours impétueux des choses ?Dans ce vieux monde de l'Empire qui s'affaisse, « dans un sommeil épais, s'enroulait dans sa léthargie comme un escargot fainéant bâille dans sa coquille », il y a tous les personnages, en chairs et en vices, qui conviennent au déroulement de la tragédie : chacun joue à merveille sa partition. Nourio, le Policier au teint olivâtre et aux pulsions incontrôlables. Baraj, l'Adjoint dont l'apparence de bête placide et musculeuse dissimule l'âme d'un enfant poète. Lémia, la fillette aux formes adolescentes dont les ombres et les pleins agacent les nerfs du Policier. Tant d'autres, et même les fantômes des temps passés, qui n'ont en commun, dans leur médiocrité âpre et satisfaite, dans le secret de leurs âmes, que d'agir en comparses du grand Effondrement de l'Empire. De suspens en rebondissements, l'intrigue haletante se double d'une...
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Nous sommes à Bizerte, en Tunisie, janvier 1921, sous le protectorat français.  La vie serait presque douce pour le jeune docker du port de Bizerte, Tarik Aït Mokhtari, nageur longiligne et musculeux, s'il ne s'était heurté un matin, dans sa ligne de nage, à un obstacle infranchissable : il ne le sait pas encore, mais il s'agit d'un croiseur de bataille, survivant de la flotte impériale russe qui fuit l'irréversible et sanglante poussée des « rouges » et transporte à son bord toute une population d'exilés, de « blancs » aristocrates désormais appauvris, bousculés par le vent  de l'histoire. Mais il ignore la guerre qui divise la Russie. Il vit à Bizerte, il est beau et pauvre, il a une sœur désirable, une mère veuve.Ce destroyer est-il «  maskoun  » ? Hanté, habité par un djinn, infréquentable pour le docker aux longs cils ? D'où vient le navire fantôme couleur d'âme grise ? Quel est son nom ? Que cherche-t-il à fuir ? Quelles horribles scènes de pogroms, de fermes incendiées quand les soviets lancent « le coq rouge », pillent, tranchent au sabre et fusillent, quelles images hantent à jamais les passagers du  Georguii Pobiedonossetz  ? Depuis le 18 décembre 1920, les Russes sont confinés à bord des bateaux de guerre en rade de Bizerte. Des prisonniers flottants.  Tarik aurait été avisé d'en rester là. Mais, comme le chant d'une sirène, le docker entend soudain la voix d'une jeune femme, une voix de théâtre, et il aperçoit, chatoyante, sa robe de mousseline blanche, gonfler sur le pont du navire.A l'instant il en est captif.Yelena Maksimovna Mannenkhova, fille unique d'un riche baron, personnage qu'on dirait issue de  La Cerisaie, a la beauté fragile d'une porcelaine qui va se briser. Chaperonnée par sa tante Sofia, elle fuit la même horreur que toute une classe sociale gisant sans pouvoir s'en libérer dans les coursives d'un navire qui sera leur prison, et peut-être leur destin. Tarik parviendra-t-il à la rencontrer ? Avant que le cosaque Bissenko ne tranche la...
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«  La jeune fille naïve et téméraire qui, à l'été 1944, était emmenée, menottes aux poignets, au siège de la Gestapo, était celle qui, bien plus tard, deviendrait ma mère. Pourquoi  ce choix ? Pourquoi, si jeune, avait-elle décidé de s'engager plutôt que d'accepter la fatalité de l'Histoire  ? Comment avait-elle fait face à la Gestapo ? Qu'avait-elle tu  ? Je me suis mise dans ses pas pour reconstituer le récit de ces années de l'ombre, quand elle fut héroïque et qu'elle ne le sut pas.Cette l'histoire est aussi celle d'un amour. Au cœur de la France occupée, Ginette et Jean, le jeune juif flamboyant pour qui elle affronta tant de dangers, se promettaient de raconter un jour leurs aventures, la fureur de la guerre et de la haine, et leur passion immodérée de la liberté. Ce livre qu'ils n'ont pas écrit, c'est à moi qu'il revient aujourd'hui d'en remplir les pages.  »N. B.Mêlant l'intrigue romanesque et son propre cheminement sur les traces de sa mère, Nicole Bacharan raconte le destin bouleversant d'une jeune femme amoureuse qui, à dix-huit ans, s'engage dans l'un des plus grands réseaux de la Résistance et combat pour la liberté.
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Moissons 2015, au cœur de la Beauce. Yanis, dix-sept ans, est de retour dans la ferme fortifée des Maupu, où il a séjourné quelques étés, petit. L'adolescent métis fait tache dans le décor : il vient des cités de Dreux, il a les cheveux longs et c'est un élève brillant. Il fait peur aussi. Que veut-il ? Venger sa mère, Soraya, longtemps en confit avec les Maupu ? Demander réparation pour lui-même ? Le patriarche le rejette, les fils et les brus cachent à peine leur mépris. Suzanne, la femme du patriarche, fait exception, heureuse de retrouver dans les traits du jeune homme ceux de son fils mort à moto. Pourtant, ce n'est pas vers elle que Yanis se tourne mais vers un saisonnier américain, comme lui orphelin, dont il tombe amoureux. Le fils errant donne à entendre la voix émouvante d'un être en devenir, qui se débat avec ses origines et, par ses questions, par l'urgence de son désir, ébranle un monde archaïque.
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Zita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l'agro-industrie.Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d'amour sera celle de la maturité, celle où Zita s'installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n'y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Émilie, son ancienne compagne, gérante d'une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l'étroit dans le costume de belle-mère qu'on veut lui tailler.Un jour d'automne, le cadavre de l'ours Anis est retrouvé sur l'estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Émilie et Inès, le braconnier n'est qu'un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l'entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur. Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes ?
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Après un hiver passé dans leur yourte en Gaspésie, Raphaëlle convainc sa compagne Anouk de rejoindre la communauté de la Ferme Orléane. Mais la vie en collectivité pèse rapidement à Anouk qui part se ressourcer dans sa cabane au Kamouraska. Elle y renoue avec Riopelle-Robin, un ancien amant, farouche militant écologiste qui prépare une opération destinée à empêcher un projet d'oléoduc. ©Electre 2023
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« Le plaisir de la destruction nous avait amenés à nous connaître, Mansour et moi, et il avait déployé dans notre imagination l'idée d'un double qui faisait correspondre à la réalité le monde étrange des rêves. Chaque circonstance avait voulu sceller notre amitié ; peut-être la drogue, plus que tout le reste, par l'exigence de sincérité qu'on avait voulu lui opposer. »De la prison dans laquelle il purgeait une peine de quatre ans, mon ami Mansour m'a un jour écrit avoir été envoûté par un féticheur quelques années plus tôt. À la fin de sa lettre, il me demandait si je pouvais partir à sa recherche pour lever le sortilège. Les amitiés issues des squats de crackmans ont décidément une valeur hors du commun. De la toxicomanie à l'emprisonnement, cette quête devait me mener aux confins de l'Afrique. Traversant la brousse et les forêts de son pays natal, l'esprit mystique des lieux m'amena à ce qui pourrait le délivrer. Après dix-sept ans d'absence, il revint cultiver la terre dans son village et retrouver la part de lumière en lui. À mon tour, fatigué de lutter dans une histoire devenue absurde, j'allai lui demander de me transmettre cette connaissance qui guérit l'esprit.Au cœur des ténèbres, à la manière d'un Joseph Conrad, le narrateur nous entraîne avec lui, de surprise en surprise. 
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1953. Sous le pseudonyme de Ka-Tzetnik 135633, Yehiel Dinur, survivant d'Auschwitz, publie  House of Dolls  qui le rendra mondialement célèbre. Présenté comme le récit de sa sœur Daniella forcée à se prostituer dans un camp de concentration nazie, le livre transcende toute idée de vérité historique pour basculer dans des fictions fantasmatiques nées de sa terrible expérience des camps.Rome 1968, le réalisateur Luchino Visconti voit une apparition démoniaque surgir dans la pénombre de son appartement. La créature lui inspire  Les Damnés  et l'entraîne jusqu'à son pandémonium.Los Angeles 1968, le producteur de séries B Bob Cresse prépare le tournage d'un film qui va « révolutionner l'histoire du cinéma », selon lui. Premier long métrage à mettre en scène les sections de la joie nazis,  Love Camp 7  fera du pionnier un paria.Khartoum 1974, la cinéaste Leni Riefenstahl, qui édifia les canons esthétiques du nazisme à travers ses films de propagande, se lance dans une expédition photographique au sud Soudan, cherchant à capturer « la beauté éternelle » du peuple Nouba et à faire oublier son passé.D'Israël à Hollywood, de l'Italie à l'Afrique noire s'élaborent ainsi les conditions d'une vague cinématographique sans limites et sans morale : la Nazisploitation. De la série B  Love Camp 7  au film d'auteur grand spectacle  Les Damnés, du « nazi trash » au « nazi chic », deux veines  a priori  opposées exploitent à l'identique une même fascination pour la mort, le mal et la décadence avec le kitch comme seul horizon esthétique.Au vertige créé par la superposition des récits s'ajoute celui du questionnement de cette exaltation de la pornographie et de l'ultraviolence sous le feu du nazisme. De ces destins entrecroisés, Clovis Goux tire un roman qui sous-tend, avec force et virtuosité, limites de la fiction et dérives de l'art.
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«  Elle trouve refuge dans une petite grotte érigée au fil des décennies avec des mots, des images et des chansons, l'art, un bien grand mot, la beauté des choses qui la bouleverse lui sert de kaleidoscope pour observer les jours et les gens. Ainsi le quotidien paraît moins féroce aux yeux de cette sentimentale désenchantée.  »Anna, la narratrice de ce roman aux allures de  Mrs Dalloway  contemporain, est éditrice sous les ordres d'une dictatrice, se débrouille comme elle peut avec la vie, c'est-à-dire plutôt mal. Elle résiste. Elle endigue. Elle encaisse. Elle se souvient, surtout.Coincée entre une mère féministe  mais atteinte d'une forme de joyeuse démence, trois filles à l'adolescence woke, un mari au sourire fuyant et à la tenue fluo, un cordon sanitaire d'amies qui sonnent le tocsin des SMS et des apéros SOS «  burn out  », Anna pourrait crier, comme on joue, comme on pleure, « Arrêtez tout  !  », mais ça ne marche qu'au cinéma. Comment font les gens ? Pourquoi ne remarquent-ils pas les «  pigeons dégueulasses aux ventres de pamplemousse  » ou la mélancolie fêlée d'une voisine de comptoir  ? Il y a du Virginia Woolf déjanté dans ce roman de la charge mentale, mais il y a aussi du Françoise Sagan  : chaque phrase vise juste, replie le présent déceptif sur le passé enchanté.Chaque phrase accueille au creux du confort d'une vie d'apparence bourgeoise les secrets de l'enfant caché, blessé, cajolé parfois, que fut Anna, car chaque adulte est cousu d'enfant. Il veut ce que nous voulons tous  : l'amour. 
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Lorsque son frère devient père, Michela cherche à comprendre pourquoi elle n'a jamais eu le courage de mettre au monde un enfant. De quoi a-t-elle eu toujours si peur ?Lorsqu'elle se tourne vers son père, découvrant qu'il porte pour deuxième prénom Benito, elle se heurte à une indifférence qui hésite entre l'esquive et l'hostilité. Pourquoi  le prénom de Mussolini  ? Michela entreprend d'y voir plus clair et, bientôt aidée d'Internet, d'une boîte de médailles familiales qui dort au sommet d'un placard, et de piles de lettres empoussiérées par les années, elle saisit des pans de vérité. La vérité c'est que son grand-père paternel que la transmission familiale racontait royaliste et patriote fut un des tout premiers soutiens du  Duce. La Première Guerre avait ravagé l'Italie, tuant 1.240.000 soldats et civils, et une jeune génération traumatisée s'était laissé tenter par le fascisme. Mais ensuite ? Installé entre Lecce, dans les Pouilles, et Rome, il poursuit une carrière de juge, opérant sur la politique locale et nationale. Avec le temps, les tabous se cristallisent et le silence s'installe, minant les relations familiales.Le choc intime que provoquent en Michela ces recherches est vertigineux. Et si l'origine de sa honte résidait dans le passé refoulé de sa famille ?  Son histoire familiale se révèle en écho au destin de son pays avec une telle intensité qu'elle nous saisit à chaque page. La joie de vivre est si étrangère à son père qu'elle semble d'abord aussi interdite à Michela. Mais grâce à sa détermination,  grâce à son écriture, elle la retrouve et nous la partageons. Un cheminement bouleversant.
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Tome :
1
En 1939, Léa Delmas agée de 17 ans, vit dans la région bordelaise et la déclaration de guerre va changer le cours de sa vie. Premier volume d'un roman épique se déroulant de 1939 aux années 50.
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Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d'églises et de raffinements divers, n'a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l'engloutir tout entière et à réduire sa magnificence à néant. Le système MOSE (Moïse), savante et impérieuse combinaison de soixante-dix-huit écluses installées à grands frais et supposées – comme le prophète – apprivoiser les eaux capricieuses de la lagune, a bel et bien failli. La ville est détruite, les victimes innombrables. Noyée la Sérénissime ! Submergée la Cité des masques !  Avant ce cataclysme tant redouté, la famille Malegatti se déchire depuis longtemps face à la menace. Guido, le père, entrepreneur sorti du rang et conseiller aux affaires économiques de la ville, ne jure que par le tourisme de masse et le MOSE tutélaire. Maria Alba, son épouse, descendante des Dandolo de Cantello, a contre elle, comme la Venise qu'elle vénère, de se satisfaire de ses habitudes de belle endormie. Léa, leur fille, a 17 ans seulement mais des dispositions de boutefeu et des inclinaisons de Lolita pas forcément innocentes mais résolument militantes.Au gré d'un roman haletant, Isabelle Autissier a choisi ces trois guides si particuliers pour rapporter les charmes et les outrances d'une Babel en sursis. Et fait siennes leurs convictions et leurs contradictions pour anticiper un désastre environnemental on ne peut plus réaliste. Conteuse hors pair doublée d'une conscience écologique éclairée, l'ex-navigatrice conduit cette fable à sa guise jusqu'à la transformer en un cauchemar entêtant.
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Le destin croisé de six femmes qui voient leur vie bouleversée par le vote de la loi du 27 janvier qui interdit aux hommes de la République de Juvenia de vivre avec des femmes de plus de vingt ans leurs cadettes. ©Electre 2020
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Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l'ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n'est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern.Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l'arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d'importance, les lions qui s'apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l'alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d'Edmonde se brise parfois.Mais l'année 1966, où elle remporte le prix Goncourt avec Oublier Palerme, son cœur bat la chamade en croisant le maire de Marseille, Gaston Defferre, l'homme au chapeau et au groupe de presse. La demoiselle a fait sa métamorphose : Edmonde en dame de fer, en compagnon de route du socialisme, en Marseillaise parfois éprise du peuple qui l'amuse, cumule les contradictions : Yves Saint-Laurent et François Mitterrand, les chauffeurs et les fêtes du parti communiste, le poing levé et les ors de la République, l'amitié d'Aragon et le couvert au Goncourt, l'amour...
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Louise hérite d'une maison de famille qu'elle ne peut pas garder. Ici, elle a ri, joué, aimé, plongé : ses rêves inscrits à même la peau, le sel de la mer les a transformés en peines, en sourires et en larmes. Nous confondons-nous avec nos souvenirs ? Est-ce si grave de vivre moins bien que ses parents ?Un roman-vrai où l'impermanence des choses et le déclassement nous atteignent au coeur.
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Une vieille femme écrivain, donnée pour mourante, laisse un manuscrit inédit et désordonné avec des pages manquantes. Venus pour la filmer, un réalisateur, un cameraman et une scripte vont s'acharner à le reconstituer. Mais la vieille dame auteur n'est pas seule : il y a auprès d'elle la jeune femme qu'elle fut, un étrange personnage qui fut son père, un garçon à bonnet rouge qui fut son compagnon d'été, un certain Hans qui ne prononce jamais qu'une seule phrase... À son habitude, Anne Serre livre ici un roman plein de chausse-trappes, aux allures de conte, sur l'enfance mystérieuse et l'écriture à l'œuvre. Chez elle, comme le disait W. G. Sebald de Robert Walser : "Le narrateur ne sait jamais très bien s'il se trouve au milieu d'une rue ou au milieu d'une phrase." Auteur d'une quinzaine de roman, dont "Les débutants", "Petite table, sois mise !" ou "Voyage avec Vila-Matas", Anne Serre est aujourd'hui traduite en Espagne, en Angleterre et aux États-Unis où l'un de ses livres a figuré dans la dernière sélection du Best Translated Book Awards 2019. Son recueil "Au cœur d'un été tout en or" a été couronné par le prix Goncourt de la nouvelle en 2020.
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Par un hasard miraculeux, Balthazar Janvier, enfant abandonné, devient le domestique dévoué de Lavoisier, père de la chimie moderne, homme encyclopédique : minéralogiste, météorologue, agronome, régisseur des poudres et salpêtres…Éduqué grâce à la générosité de son maître, Balthazar devient un Sganarelle de laboratoire, ébahi des expériences auxquelles il assiste. Mais ce domestique astucieux sera aussi le témoin des événements de son temps, au moment où la Révolution française s'emballe. Narrateur candide au cœur de la Terreur, il fera au lecteur le récit picaresque autant que tragique de la dernière année de vie de son maître.Le 24 novembre 1793, sous le coup d'un mandat d'arrêt, le chimiste se cache un temps dans Paris. Une nuit durant, Balthazar le conjure de s'exiler. Son maître décide de se livrer. Sans répit, le fidèle valet court Paris pour apporter au Comité de sureté générale la pétition signée par des savants en faveur de son maître. Rien n'y fait. Une dernière chance subsiste. C'est sans compter sur les passions humaines, exacerbées par la Terreur. La peur rôde dans chaque rue de Paris, dans chaque intérieur également, la frénésie, la folie, l'urgence sont racontées à hauteur d'homme, par ce jeune homme simple, qui est témoin de l'Histoire en train de broyer un monde, pour construire notre République. Mais elle coûte cher, cette liberté.
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Il y a un avant, et un après, dans la vie de Rose. Tout a basculé quand elle avait vingt-sept ans. Le jour où sa mère a manqué à l'appel. Disparition volontaire, selon les mots de la police.Brigitte n'a laissé que trois phrases en partant, dont une terrible : « Rose chérie, si tu m'aimes autant que je t'aime, ne me recherche pas. » Elle a aussi écrit qu'elle reviendrait très vite. Cela fait dix ans.Aujourd'hui, Rose va mieux. Elle s'est reconstruite. Mais un fait-divers qui secoue la France vient remuer beaucoup de choses : une mère a livré son bébé aux vagues d'une marée montante ; elle est ensuite rentrée chez elle et a repris ses lectures de philosophie.Une déflagration. Pour Émile, le vieux pêcheur à pied qui découvre le corps sur la plage. Pour le médecin légiste pourtant aguerri. Même pour les gendarmes en charge de l'enquête. Pour Rose elle-même.Celle-ci comprend qu'elle doit désobéir à sa mère et partir à sa recherche.Pourquoi est-on si troublé par les faits-divers ? Que nous révèlent-ils de nos vies ?Batailles nous entraîne avec virtuosité dans une troublante quête des origines et de la filiation.
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Maurice est un écrivain à succès. Mais voilà qu'à quarante ans, il ne ressent plus rien. Plus rien pour sa compagne Isabelle, plus rien pour ses livres. Alors qu'il tente de sauver une dernière fois son couple, soudain, elle apparaît. Elle, Ambroisie. Égérie du Tout-Paris, ancien mannequin à succès, d'une beauté saisissante, elle parle bien, elle sait tout. Ambroisie est un tremblement dans sa vie. L'auteur se retrouve alors entraîné dans des vernissages mondains, porte des chemises de créateur : il disparaît peu à peu dans l'étreinte de cette femme, à la fois sublime et inquiétante. Sous la lumière des réverbères parisiens, Maurice délaisse ses livres pour vivre sa romance qu'il ne saurait écrire.À mesure que les verres de champagne se vident, que les sourires s'effacent et que les additions astronomiques s'accumulent, Maurice, Bel-Ami malgré lui, perd pied. Noyé dans ce faste, perdu dans ce Paris trop amoureux, il en a oublié l'écriture.  À travers cette histoire d'emprise et de fascination, Line Papin signe un roman obsédant et hanté par cette question : peut-on encore tomber amoureux et se perdre pour une femme qui n'est pas son genre ?
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