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Hospitalisé dans un bourg des Flandres, à l'arrière de la ligne de front, le héros côtoie des souteneurs qu'il retrouve à Londres. Un roman inédit, datant de 1934, évoquant la détestation de la guerre de Céline et un épisode de sa vie, des heures suivant sa blessure jusqu'à son départ pour l'Angleterre. ©Electre 2022
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En quelques pages, à la première personne, Annie Ernaux raconte une relation vécue avec un homme de trente ans de moins qu'elle. Une expérience qui la fit redevenir, l'espace de plusieurs mois, la « fille scandaleuse » de sa jeunesse. Un voyage dans le temps qui lui permit de franchir une étape décisive dans son écriture. Ce texte est une clé pour lire l'œuvre d'Annie Ernaux — son rapport au temps et à l'écriture.
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« Berlin, novembre 1911. Voilà près d'une heure que les diplomates français défendaient leur position, sans vraiment parvenir à convaincre leurs interlocuteurs allemands. C'est alors que Caillaux, le président du Conseil, décida d'abattre ses cartes. — Une partie du Congo français est à vous. Soit 295 000 km2. Alfred von Kiderlen-Waechter esquissa un sourire. — Intéressant. Mais encore ? — Pour que cela ait l'air d'un échange territorial classique, et afin de préserver notre opinion, vous nous céderez la partie orientale du “Bec de Canard”. Guère plus de 15 000 km&2sup;. — Le Bec de Canard ? — Oui, Excellence, le Bec de Canard. C'est en raison de sa forme que l'on surnomme ainsi ce territoire au nord du Cameroun proche du lac Tchad. — Et que souhaitez-vous en échange de ce… troc ? — Pas grand-chose. Le champ libre au Maroc… » Dans ce roman qui fait suite à L'île du Couchant, naviguant de la prise d'Alger à la funeste bataille d'Isly, de la chute d'Abd el-Kader à l'instauration du protectorat, se déroule une formidable partie d'échecs dont les pièces sont des êtres de chair et de sang. Entourés d'espions de tout bord, les protagonistes de cette grande saga verront leurs espoirs et leurs destins brisés.
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« Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes – Capri, Saint-Pétersbourg... – où il était entendu qu'elle ne mettrait jamais les pieds. » Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône-et-Loire. Son quotidien, c'est une patronne mélancolique, un copain beau comme un prince de Disney, un chat qui ne se laisse pas caresser. Le temps passe au rythme des histoires du salon et des tubes diffusés par Nostalgie, jusqu'au jour où Clara rencontre l'homme qui va changer sa vie : Marcel Proust. Tendre, ironique et attachant, ce récit d'une émancipation est aussi un formidable hommage au pouvoir des livres. Clara lit Proust est le huitième roman de Stéphane Carlier, auteur notamment du Chien de Madame Halberstadt (le Tripode, 2019).
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« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J'allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n'était plus éloigné de moi que cette histoire-là. Je le croyais vraiment. Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l'écho de la violence. » La vie clandestine, c'est d'abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l'ombre d'un père aux activités occultes, disparu sans un mot d'explication. C'est aussi celle des membres du groupe terroriste d'extrême gauche Action directe, objets d'une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé. Comment vivre en ayant commis ou subi l'irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l'Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d'insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l'infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon. Monica Sabolo est l'auteure de Tout cela n'a rien à voir avec moi (Prix de Flore 2013), Crans-Montana (Grand Prix de la SGDL 2015), Summer (2017) et Eden (2019).
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« Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie. » Après de longues années d'absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d'un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midi à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé. Chronique d'un été en pente douce qui commence dans la belle lumière d'août pour finir dans l'obscurité, ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse la bascule de l'enfance à l'âge adulte.
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Tout est allé très vite : d'abord des gestes d'intimidation, puis des menaces directes. Un soir, Sacha et Mina décident de fuir la France avec leur petite fille Irène. Ils laissent derrière eux un pays qui a plongé dans le nationalisme, l'ignorance et l'intolérance, dirigé par un nouveau président qui a lancé des hommes après eux. Quel secret explosif veut-il protéger ? Pour se mettre à l'abri, ils ont le projet insensé de rejoindre le mont Athos, sanctuaire érigé de monastères fortifiés où l'on vit encore selon les règles byzantines. Il est interdit aux femmes depuis le XIe siècle, mais il a toujours protégé ceux qui y cherchaient refuge. Brutalement séparé de Mina, Sacha s'y retrouve avec sa fille, qui découvre, émerveillée, les rites et les récits de cet éden bordé par la Méditerranée ainsi que les joies prodiguées par une nature grandiose. Mais le danger les guette à tout instant. Déterminée à tenter l'impossible, Mina parviendra-t-elle à sauver sa famille ? Ode lumineuse à la transmission d'un père à sa fille, bouleversant portrait de femme, ce roman est une invitation à embrasser l'amour et les livres, la nature et la beauté. Il célèbre aussi magnifiquement l'Histoire et les histoires dont nous sommes faits.
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De 2018 à 2021, chaque mois de mars, Sylvain Tesson, en compagnie d'un guide de haute montagne, remonte à skis toute la chaîne des Alpes par les sommets, de Menton jusqu'à Trieste, parcourant 1.600 kilomètres dans la neige. Il livre le récit de cette aventure humaine, au cours de laquelle il fait des rencontres surprenantes, ainsi que ses méditations sur ces paysages totalement blancs. ©Electre 2022
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« Si tu étais si attaché à ta carte d'ouvrier, c'est sans doute parce que tu étais un homme sans titre. Toi qui es né dépossédé, de tout titre de propriété comme de citoyenneté, tu n'auras connu que des titres de transport et de résidence. Le titre en latin veut dire l'inscription. Et si tu étais bien inscrit quelque part en tout petit, ce n'était hélas que pour t'effacer. Tu as figuré sur l'interminable liste des hommes à broyer au travail, comme tant d'autres avant toi à malaxer dans les tranchées. » En lisant Misère de la Kabylie, reportage publié par Camus en 1939, Xavier Le Clerc découvre dans quelles conditions de dénuement son père a grandi. L'auteur retrace le parcours de cet homme courageux, si longtemps absent et mutique, arrivé d'Algérie en 1962, embauché comme manœuvre à la Société métallurgique de Normandie. Ce témoignage captivant est un cri de révolte contre l'injustice et la misère organisée, mais il laisse aussi entendre une voix apaisée qui invite à réfléchir sur les notions d'identité et d'intégration.
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"Mon grand-père aimait le passé. Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baisers. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans (...). L'école m'ennuyait à périr."
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Tome :
2
C'était le bon temps. Quand la France contemporaine nous accable, il suffit, pour aller mieux, de se ramentevoir celle des années 1970, rythmées par les films de Sautet, les chansons de Dalida, Nino Ferrer, Alain Bashung. Sous le signe — très masculin — de Pompidou, Giscard, Mitterrand, Barre, Rocard, Sartre et Mao, elles furent à la fois insouciantes, bourgeoises et révolutionnaires. Pour écrire cette trilogie, j'ai épluché plus de cinquante ans d'archives personnelles. Ce qui m'a permis de confronter mes regards d'hier et d'aujourd'hui, ceux des acteurs de l'époque aussi, avec mes souvenirs les plus personnels comme avec les grands évènements historiques, dans un mouvement de va-et-vient permanent. Très vite, je me suis rendu compte que ce travail permettrait d'éclairer la question qui nous étreint tous, plus ou moins : que nous est-il arrivé ? Pendant la décennie 1970, sujet de ce deuxième tome, la France a continué de progresser, dans la foulée du « Sursaut » gaullien que je vous ai raconté dans le précédent volume. Portée par une croissance économique incroyable, c'est la Belle Époque de la Ve. Mais après avoir été frappée par deux chocs pétroliers très violents, elle a peiné à relever les défis qui se posaient : l'urgence écologique, le début de la désindustrialisation et du chômage, l'immigration, la perte de l'autorité, des repères… Tous les germes étaient à l'œuvre, à bas bruit, au cours de ces années-là, peut-être moins radieuses qu'elles ne le semblent aujourd'hui, la nostalgie aidant.
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« Le zombie, bien sûr, c'est mon Nicolas qui se tient au centre du cercle de la cour du rocher, à genoux, courbé, rachitique, sa colonne dessinant un z, tordue comme le dos flagellé d'un martyr, semblant servir de paratonnerre à l'orage qui tarde à venir, à la colère de l'internat, sa république d'enfants cruels. Mon Nicolas avec sa morphologie bizarre, dérangeante, exposée aux yeux de tous, créature qu'on pensait éteinte, disparue dans les forêts de Lituanie et de Pologne avec les golems et les dibbouks. » Automne 1989. Après l'accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, un collégien en perte de repères intègre avec son petit frère un pensionnat pour familles riches, perché sur les flancs d'une montagne. Plus rien ne sera comme avant. Entre éclairs de tendresse et débordements de cruauté, ce roman singulier et mélancolique est une chronique bouleversante de l'adolescence.
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