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Jorge Luis Borges considérait Eça de Queiroz comme « un des plus grands écrivains de tous les temps » : Les Maia, paru en 1888, est indubitablement son chef-d'oeuvre. Il appartient au genre des romans « cycliques » où l'on suit le destin non seulement d'une personne, mais d'une famille, précédant ainsi Les Buddenbrooks de Thomas Mann, avec une richesse d'enchevêtrements digne de Jane Austen. Le noeud de l'action est une sulfureuse histoire d'amour dans le goût romantique, mais le grand intérêt du récit est ailleurs : dans la peinture d'une société bourgeoise décadente ; dans l'évocation de la ville de Lisbonne qu'arpente le héros, Carlos de Maia, de la rue des « Janelas Verdes » jusqu'au Chiado ; enfin dans le personnage d'Ega, type du Portugais cultivé, hyperconscient, cosmopolite, enclin à dénigrer son pays auquel il est profondément attaché – comme Eça lui-même. À la fois histoire d'une passion fatale, peinture de moeurs objective et virulente satire, ce livre, dont le rythme rappelle les romans anglais par son style à la fois lumineux, attendri et ironique, a immortalisé Lisbonne dans la littérature.
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Se remémorant son regard d'enfant sur le Mozambique, où elle a vécu avec sa famille jusqu'à l'indépendance du pays en 1975, l'auteure livre un récit biographique qui aborde de front le racisme, la violence et le sexisme inhérents au système colonial instauré par le Portugal. Elle évoque également la figure de son père en réglant d'une certaine façon ses comptes avec lui. ©Electre 2022
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Suite au départ du père, Virgínia, la mère, et Eugénia, la fille, se sont sculptées fébrilement l'une l'autre dans la lave de l'abandon. Dans ce récit doux-amer, où dépendance et désir de fuite se côtoient, tout oppose les deux femmes : Virgínia est pratique et autoritaire, Eugénia, aérienne et introvertie. Évoluant avec virtuosité dans les sphères de la pensée, inapte au quotidien du monde, la réalité happe pourtant la fille sans ménagement lorsqu'elle doit faire face à la maladie de sa mère. Diagnostic : Alzheimer. Le retournement de situation est brutal, dès lors on ne sait plus qui perd la tête. Dans le dernier volet de son triptyque consacré aux naufrages de la parentalité, Valério Romão continue de peindre avec humour et crudité les grincements de l'âme confrontée à l'indicible. Plus explosive encore que les précédentes, cette chronique d'un deuil à venir est aussi une méditation sur la construction de la personnalité et sur les ressorts de l'émancipation. Parvenu au sommet de son art, Romão nous entraîne dans une farandole baroque autour d'un miroir éclaté. Son récit féroce, ponctué par les saugrenus « accès de poésie » auxquels la fille est sujette, au grand désespoir de la mère, est aussi une méditation sur la littérature, qui ne sauve rien, et surtout pas les meubles.
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Belle et intelligente, Maria Luisa subit depuis l'adolescence son surpoids. Prisonnière d'elle-même, la honte et le conformisme marquent ses relations sociales, amicales et amoureuses au point d'étouffer son grand amour, passionnel et charnel. Sans larmoiement ni victimisation, elle dénonce le mépris et le manque de tolérance de la société tout en dévoilant ses mécanismes de défense. ©Electre 2023
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