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Hommage au chef d'oeuvre "Louons maintenant les grands hommes" (Let Us Now Praise Famous Men) de James Agee et Walker Evans. Le magazine économique "Fortune", soucieux de démontrer la nécessité d'entreprendre des réformes dans le secteur agricole, commande à l'un de ses jeunes journalistes, James Agee, alors âgé de 26 ans, une série d'articles sur les métayers blancs du sud des Etats-Unis. Accompagné de Walker Evans, photographe dont il admire le travail, il va sillonner lAlabama afin de réaliser une enquête sur les cultivateurs de coton, simples métayers qui subissent de plein fouet les conséquences de la Grande dépression. Entièrement dépendants des propriétaires terriens qui les emploient, ces métayers, mènent avec leurs familles une existence misérable. Agee et Evans vont gagner la confiance de trois de ces familles et partager leur vie un mois durant. De retour chez eux, ils immortaliseront leur aventure dans une oeuvre commune, puissante et originale, aujourd'hui mondialement connue. Le film documentaire de Michel Viotte retrace la genèse de ce livre-culte. Les témoignages de luniversitaire Michael E. Lofaro, des écrivains Norman McMillan et Bruce Jackson, du pasteur Thomas Terry ou du fermier Bill Chandler, en alternance avec les images de lAlabama, les longs extraits du texte dAgee et les sublimes portraits dEvans, nous offrent une vision remarquablement documentée de lAmérique de Steinbeck.
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Jean Cocteau se prend de passion pour le cinéma dans les années 30. Le film, constitué d'extraits de son oeuvre cinématographique, de photos et de nombreux témoignages, rend compte de l'engagement, la passion, la curiosité toujours grandissante du poète pour cet art naissant.
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Feuilleton documentaire en six épisodes qui retrace sur une année scolaire (1992-93) la vie d'un collège de banlieue : le collège Garcia-Lorca à Saint-Denis. Le travail de la réalisatrice est remarquable aussi bien sur le plan du tournage (proximité de la caméra, présence de celle-ci totalement acceptée par les élèves et les professeurs comme une présence familière), que sur le plan du montage : une année scolaire a ses temps forts, ses moments difficiles, de tension, de fatigue, et le parti pris chronologique du montage les fait percevoir. La ½ loi + du collège est particulièrement difficile à faire accepter à des adolescents de milieux sociaux et familiaux en difficulté. Les problèmes de discipline, les problèmes pédagogiques dans un tel contexte, l'orientation professionnelle, le décalage entre les problèmes concrets des professeurs et les contraintes générales de l'Education nationale, sont mis en relief. La force du film vient de ce que la démonstration n'est pas faite comme souvent à travers des interviews, mais à travers des histoires singulières, des portraits d'adolescents auxquels le spectateur s'attache. Même si le film privilégie les problèmes d'inadaptation scolaire et sociale en choisissant une classe de 4ème réputée difficile, alors que, d'après le proviseur, 90% des élèves respectent les règles posées, ½ rien n'est exagéré +. L'engagement des professeurs, le rôle de la direction (le proviseur est le véritable héros de ce feuilleton), sont clairement montrés.
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Le film évoque la (sur)vie des prisonniers dans le camp de détention de Khiam au Sud Liban, zone occupée alors par les troupes israéliennes.Il est scindé en deux parties. Dans la première 1999-2000, témoignent trois hommes et trois femmes ex-détenus récemment libérés : la cause de leur enfermement nest pas explicite mais on la devine. Ils racontent leurs conditions de vie dans ce camp, les sévices et tortures qui leur furent infligés. Ils parlent aussi de leurs réactions personnelles face à la captivité, de leur inventivité pour fabriquer des objets utiles ou artistiques, de leur résistance à la barbarie humaine, de leurs rêves qui atteignent là une dimension absolue. Comment continuer à espérer ? le moindre détail, un son, un rai de lumière, une ficelle les aide : le pouvoir des souvenirs, la solidarité et lamitié aussi. Des plans insolites de quelques objets fabriqués par eux apparaissent à lécran concluant cette partie En mai 2000, l'armée israélienne se retire du Sud Liban et le camp de Khiam est démantelé.Dans la deuxième partie 2007, nous retrouvons les mêmes personnages huit ans après. Le camp a été transformé en une sorte de musée que les touristes visitent. Certains ex-détenus sont choqués par cela : Limage du camp contredit alors nos récits . Puis, Khiam est bombardé en 2006 : le camp est détruit. Les anciens prisonniers évoquent la mémoire effacée, la reconstitution éventuelle dun lieu dhistoire collective, le pouvoir de limaginaire et de limage. C'est un film sobre, percutant qui dénonce un fait politique, suscite une réflexion plus générale sur lêtre humain et son comportement en situation extrême mais aussi, une réflexion sur les traces et la mémoire.
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L'action se situe au Vietnam, à la campagne, à la saison des pluies. «La force du film tient principalement à ce qu'Andreas Hartmann s'est concentré sur la destinée d'une famille d'agriculteurs, les Lê, à un tournant de leur vie, après la destruction de leur maison par des inondations. Qui filme petit voit grand. Non seulement le récit s'en trouve amplifié, les personnages grandis, mais le cadre également y gagne en densité, en clarté, en tension. Dans la glaise des fondations de leur nouvelle maison, construite par eux-mêmes, entre la grand-mère quasi centenaire et le fils à qui est dédié le film, tout le Vietnam est là, le Vietnam d'hier, d'aujourd'hui et de demain, de la distribution de nouveaux lotissements par la bureaucratie locale aux sinistrés, à la géomancie et aux divinations consignées dans un vieux grimoire rédigé en idéogrammes, des galeries souterraines de la guerre, aux bombes enfouies dans le sol, prêtes à exploser, du calendrier lunaire à la célébration des dieux du sol, de l'humour de la population et de son goût de la comédie au culte des ancêtres, de la solidarité du clan aux carences du Parti, de l'épuisement à la tâche à une pauvreté chronique, des souffrances d'hier à l'incertitude des lendemains.»
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Chronique d'une année dans une ferme du Rouergue, le film a été réalisé avec des acteurs non professionnels : la famille Rouquier et les habitants de Goutrens (Aveyron). Il a reçu notamment le Grand prix de la Critique internationale à Cannes, en 1946, et la Médaille d'or, à Venise, en 1948. Rien, pour l'oeil du spectateur, que du déjà vu. Il fallait un poète pour nous émouvoir avec la boue des chemins, l'appel de la soupe, le soupir de l'accouchée, l'éveil des animaux nocturnes au crépuscule, la table de multiplication, les sages astuces d'un aïeul, l'éclat d'un soc au soleil, l'éclatement d'un bourgeon, etc., mais il fallait aussi un poète pour évoquer la liberté absolue de l'enfant maître d'un ruisseau où il installe des petits moulins, le pouvoir féérique de l'enfant utilisant le chien qui sait commander aux vaches, le bonheur entier de l'enfant en conférence muette avec le boeuf qui rumine.
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Dominique Loreau filme trois installations éphémères, végétales de lÆartiste belge Bob Verschueren depuis leur processus de création ½ au gré du temps + jusquÆà leur disparition progressive. Elles sont réalisées dans trois lieux différents : lÆentrepôt dÆune usine désaffectée, une longue plage de la mer du Nord, le préau dÆune école maternelle ; par lÆalternance des séquences, elles paraissent entrelacées nous permettant alors de voyager sans cesse de lÆune à lÆautre.Le film débute par un plan dÆherbes folles qui ont envahi un vieux bâtiment : on entend le cri aigu des mouettes, le bruit assourdissant dÆune machine. Puis, la caméra suit le travail réfléchi, lent de Bob Verschueren ; elle en montre aussi la destruction irréversible par la main de lÆhomme ou par la force de la nature : les roseaux plantés circulairement dans le sable, peu à peu, subissent lÆassaut répété des vagues de la marée montante ; les feuilles, inexorablement pourrissent avant que la pelleteuse nÆen déblaye le terrain. Les drôles de trognons de pommes que lÆartiste avait alignés dans le sens du dallage se recroquevillent. Parallèlement au ½ work in process + de Bob Verschueren, personnel et ½ décalé +, la réalisatrice montre le monde extérieur, lÆenvironnement quotidien si présent : les enfants qui croquent à pleines dents dans les pommes, le flux et le reflux de la mer grise, les baigneurs qui jouent sur la plageàPlus quÆun documentaire sur le Land Art, la réalisatrice réalise là un véritable essai cinématographique sur le Temps. Des objets banals, elle en capte la beauté fugitive qui, par la magie du cinéma, devient éternelle. Son film procède dÆun regard singulier sur lÆunivers : il devient lui-même £uvre dÆart, rêverie contemplative, quête philosophique.
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Douze écrivains russes, choisis de générations différentes et dans un souci d'équilibre entre les genres et les styles littéraires. Avec aussi Lev Rubinstein, Natalia Jouravliova, Ilya Kotcherguine, Leonid Guirchovitch, Andreï Guelassimov, Vera Pavlova, Nikolaï Kononov, Nikolaï Chadrine et Nikolaï Maslov
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En Suisse romande, au sommet de la colline du Mormont, des pelleteuses ont par hasard mis à jour un immense sanctuaire celte, le plus grand connu actuellement. Il y a deux mille ans, les Helvètes ont creusé des centaines de puits dans ce lieu isolé où lÆon retrouve objets, armes, squelettes dÆanimaux domestiques (chevaux ou b£ufs) et fragments de corps humains. Cette découverte permet aux archéologues de mener une enquête sur les pratiques religieuses des Celtes, appelés selon les contrées ½ Helvètes +, ½ Germains + ou ½ Gaulois +. Le film û comme un véritable thriller û suit pas à pas la fouille du site. Ces découvertes et celles faites auparavant sur le site de La Tene, près du lac de Neuchâtel, modifient complètement la perception que les archéologues peuvent avoir de lÆhistoire celte. Les écrits grecs et latins décrivaient ces peuples comme des Barbares. Derrière les clichés, se précise une civilisation complexe. ½ La difficulté, cÆest de séparer lÆenquête du rêve +, conclut lÆun des archéologues. En effet, cette civilisation nous plonge dans un univers riche, violent, mystérieux, à la lisière de lÆimaginaire et du réel.Avec la participation de Gilbert Kaenel, Christian Goudineau, Patrice Méniel, André Houot, Eduard Dietrich, Patrick Moinat, Gianna Reginelli Servais, Kurt Alt.
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En 1982, on retrouve dans un débarras de la Cinémathèque de São Paulo, au Brésil, trois boîtes rouillées de film 16 mm. Elles contiennent trois quarts d’heure d’images muettes en noir et blanc montrant la banlieue rurale de São Paulo, des scènes de la vie indienne chez les Bororo et les Caduveo du Mato Grosso. Les auteurs sont Claude et Dina Lévi- Strauss. Ces images ont été tournées au milieu des années 30 par Claude Levi-Strauss, alors jeune professeur à l’université, lors de sa première expédition dans le Mato Grosso. De ce premier voyage de recherche il ramènera les éléments qui lui permettront d’écrire, vingt ans plus tard, le livre "Tristes tropiques". Nous découvrons dans ce film des extraits des documents historiques filmés en 1935 et 1936. Cinquante-cinq ans plus tard, les auteurs d’"À propos de Tristes tropiques" sont allés filmer sur les lieux explorés par Claude Lévi-Strauss, recueillant les réactions des habitants actuels aux photographies prises par l’ethnologue.
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Le film, devenu un classique, de Jean Malaurie, directeur du Centre d'études arctiques, s'appuie sur une fréquentation studieuse de plusieurs années de la population de Thulé. La première partie ½Thulé au Nord-Ouest du Groenland+ décrit la vie quotidienne des Eskimos : chasse au morse, expéditions en traîneaux, fabrication des igloos, repas et nourriture. La deuxième partie ½L'Esquimau chômeur et imprévisible+ observe les transformations que la découverte du pétrole et l'intrusion des Blancs provoquent dans le mode de vie de cette petite population perdue sur un immense territoire. Le chercheur prend nettement parti contre les comportements largement empreints de racisme des Blancs modernes, et documente, avec un sens précieux du détail, la dernière affaire indienne du continent nord-américain.
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Zoo

Le zoo de Miami, en Floride, abrite 2 800 animaux représentant des centaines dÆespèces différentes. Le film montre les soins prodigués par les gardiens et lÆentretien des animaux, le travail des vétérinaires et de leur équipe ainsi que les visiteurs du monde entier. Tous les aspects des activités et de la gestion du zoo et des relations entre hommes et animaux sont abordés, quÆils soient humains, éthiques, financiers, techniques ou de recherche.
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Comment, dans un pays africain qui tente de vivre démocratiquement, une création littéraire de qualité, soutenue par une réelle liberté d'expression, parvient-elle à exister ? Les écrivains maliens doivent-ils être d'abord reconnus sur le plan international pour s'imposer sur le continent africain ? L'édition en langue française est-elle aujourd'hui suffisante ?Le film enquête sur la vie littéraire au Mali à travers le témoignage d'écrivains (Moussa Konaté, Albacaye Ousmane Kounta, Mandé Alpha Diarra, Aminata D. Traoré, Hassane Kansaye, Aïda Diallo), celui de Ba Maïra Sow, de la revue littéraire indépendante Jamana, qui parle de l'écriture des femmes, et celui du responsable des éditions du Figuier, qui publient aussi bien en bambara qu'en français. De courts extraits de textes sont lus par leurs auteurs.
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Rencontre avec un homme à la personnalité discrète et réservée, très éloigné du tumulte médiatique, Henri Atlan, scientifique, philosophe, épistémologue et penseur du judaïsme. Des interviews, filmées entre 1996 et 2002, sont le fondement de ce travail consacré au double parcours d’Atlan, à sa réflexion philosophique sur la biologie d’une part et à son rapport au texte biblique et à la tradition juive d’autre part. Seize ans plus tard, en 2012, ces enregistrements sont soumis à Atlan pour les compléter et en discuter. Le parcours scientifique d'Atlan chemine de la médecine à la biologie et la recherche expérimentale, puis à la philosophie des sciences et à l'éthique biomédicale. Le film est une mise en scène de la parole qui repose sur d'anciennes interviews via l'ordinateur et sur le regard critique jeté sur elles dans un studio minimaliste où se détachent, dans le noir du décor, les micros de la prise de son. Là, devant nous, se déploie une pensée complexe, une pensée en action.
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A partir de 1999, au Maroc, apparaît la mémoire des années noires, celle dun régime absolutiste et de la répression que le roi Hassan II mena contre les opposants politiques. Sur la demande du Conseil Consultatif des droits de lHomme, son successeur et fils, Mohamed VI fit libérer des prisonniers politiques et créa en 2004 lInstance Equité et Réconciliation, organe chargé dexaminer les détentions arbitraires, les disparitions et les tortures. Des auditions publiques où les victimes et leurs proches purent témoigner sont retransmises sur la télévision et la radio nationale. Pour lEtat marocain, il sagit de rétablir la vérité et dindemniser les familles, non de juger les responsables ou tortionnaires car lInstance ninterroge que les victimes. Nos lieux interdits, tourné entre 2004 et 2007, sappuie sur les travaux de cette commission pour accompagner quelques familles anonymes dans leur quête de la vérité... La caméra, discrète, tente de capter leur pénible cheminement : peu à peu, les souvenirs remontent à la surface, les secrets se déchirent tels des voiles fragiles, les mots semblent arrachés et parfois la parole se libère.
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A 26 ans, Roman ne parle toujours pas : il est autiste. Cependant, il peut communiquer à l’aide d’une tablette électronique. Il sait aussi utiliser une caméra, et tente de transmettre par ce moyen un peu du monde impénétrable dans lequel il vit. Il joue parfois de la guitare – éperdument, sur une seule corde - mais on perçoit qu’en variant les sons et le rythme il s’efforce de maîtriser quelque chose au plus profond de lui. Dans le foyer spécialisé du Jura Suisse où il vit, son tuteur, Xaver l’initie aux métiers de la forêt, lui apprend à manier une tronçonneuse. Leur relation est fragile, car il devient impossible de communiquer avec le jeune homme pendant ses crises de panique. Le film est essentiellement construit autour de l'initiation humaine et professionnelle de Roman, initiation qui prend un tour dramatique lorsqu’il apprend, au cours du tournage, la mort de son tuteur et qu’il doit affronter sa première expérience de deuil. À partir du « cas » Roman, se pose la question de la distance entre des mondes parallèles, celui des sains d’esprit dominé par des conventions, des partis-pris et celui des autistes, dont l’expression est extrêmement déconcertante, mais profondément authentique. Roman exprime le désir de posséder une « ruhige Jacke », une « veste tranquille », une bonne veste qui l’aiderait à débarrasser le monde de ses préjugés, le protégerait lui, Roman, des dangers qui l’entourent, et contribuerait à l’apaiser.
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