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Nelly, jeune danseuse en fugue, se réfugie à Broadway, un complexe de loisirs abandonné d’Athènes, squatté par une bande de pickpockets. Elle intègre leur groupe et ils mettent au point une nouvelle combine : Nelly donne un spectacle de rue pour distraire les passants, tandis que les autres subtilisent portefeuilles et téléphones portables. La combine marche bien, et Nelly devient indispensable. Mais l’arrivée d’un homme mystérieux, blessé et couvert de bandages, va bouleverser leurs vies à tous, et le cours des choses à Broadway.
Après entre autres Marguerite Duras, Guillermo Del Toro, Pam Grier ou James Cameron, Alexandre Vuillaume -Tylski consacre sa chronique "Génériques de films" à ceux de Sofia Coppola.
En pleine représentation, un comédien de la Comédie-Française est assassiné par empoisonnement. Martin, membre de la troupe témoin direct de cet assassinat, est bientôt soupçonné par la police et pourchassé par la mystérieuse organisation qui a commandité le meurtre. Aidé par une dessinatrice de bandes dessinées, Claire, il cherchera à élucider ce mystère au cours d'un voyage très mouvementé en Europe.
Présenté en clôture de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2022.
Retour, avec ses protagonistes, sur la genèse de Grâce à Dieu de François Ozon, chronique puissante et sensible d’un scandale réel de pédophilie dans l’Église, dont l’écho fut retentissant.
Il voulait "filmer un homme qui pleure". "Un peu par hasard", François Ozon tombe alors sur les témoignages de membres de La Parole libérée, une association lyonnaise regroupant d’anciens scouts victimes du prêtre pédocriminel Bernard Preynat de 1970 à 1991. Le prolifique réalisateur, qui s’est frotté à tous les styles, rencontre plusieurs hommes auxquels il envisage d’abord de consacrer un documentaire. Parmi eux se trouvent Alexandre Hezez, le premier à avoir porté plainte en 2015, après des mois d’échanges infructueux avec le cardinal Barbarin pour obtenir la destitution de son agresseur, toujours en activité à l’époque, et François Devaux, le cofondateur de l’association, qui a mené l’offensive médiatique. Face à leurs réticences à s’exposer à nouveau, le cinéaste s’oriente vers la fiction. Au plus près de la réalité, son scénario embrasse le combat collectif de La Parole libérée pour faire reconnaître la responsabilité de l’Église dans ce scandale, tout en capturant les répercussions intimes du traumatisme sur ces trois hommes – incarnés par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud – et leur entourage.
Utilité publique
Ours d’argent à la Berlinale 2019, le dix-huitième long métrage de François Ozon – qui doit son titre à une déclaration publique de Mgr Barbarin ("La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits") –, tourné en secret dans la capitale des Gaules, subit deux tentatives d’obstruction à sa sortie, attaqué à la fois par la psychologue du diocèse de Lyon et les avocats de Bernard Preynat – qui sera condamné à cinq ans de prison ferme en 2020. Claire Duguet retrace la fabrication de cette œuvre "d’utilité publique", qui a attiré plus d’un million de spectateurs en salle et suscité de nombreux débats, en combinant extraits du film et de reportages, images du tournage et entretiens avec les protagonistes : François Ozon, ses acteurs (Melvil Poupaud, Swann Arlaud, Josiane Balasko), le producteur Éric Altmayer. Couplé au regard d’Alexandre Hezez et de François Devaux, le témoignage de Jean-Marc Sauvé, auteur d’un rapport sur les abus sexuels dans l'Église, souligne quant à lui la justesse de Grâce à Dieu et son impact sur l’attitude de l’institution catholique vis-à-vis de ce fléau.
Portrait d'un Monsieur Tout-le-Monde faussement lisse, dont Billy Wilder sut révéler avec fracas la démesure de grand acteur dans Certains l'aiment chaud.
George Cukor et, surtout, Billy Wilder furent ses parrains de cinéma, à lui qui se rêvait comédien de théâtre. Remarqué à Broadway au début des années 1950, ce fils de bonne famille est recruté par Harry Cohn grâce à son passage par Harvard, qui impressionne le patron de la Columbia. Qu'importe si l'université de Jack Lemmon a consisté, entre deux cours d'art dramatique, à jouer du piano dans les bars et à tester ses mimiques de simplet dans des séries télévisées de seconde zone. "Faites-en moins", l'exhorte Cukor sur le plateau d'Une femme qui s'affiche (1954), son premier grand rôle à Hollywood. Derrière le débit de mitraillette et le physique de bon garçon inoffensif, parfait "boy next door " (jeune Monsieur Tout-le-Monde) de l'Amérique proprette des années 1950, il travaille l'intériorité. Un double fond que Billy Wilder, en démiurge génial, va déceler et révéler avec fracas en 1959 dans son chef-d'œuvre de fantaisie subversive, Certains l'aiment chaud. Travesti tout comme Tony Curtis, mais, à sa différence, courtisé avec ardeur par un vieux milliardaire, Jack Lemmon interprète à la perfection le sous-texte alors hautement sulfureux du scénario, sans pour autant se départir de son air innocent. Cette capacité subtile à "faire passer" l'impensable, dans un Hollywood encore dominé par l'impitoyable code Hays, fait de lui l'un des acteurs fétiches de Wilder, qui lui offrira trois autres merveilleux rôles, en sept films au total : l'employé aliéné de La garçonnière (1960), l'agent de police maquereau d'Irma la douce (1963) et l'homme d'affaires coincé d'Avanti, avanti (1972).
Grave et léger
Tissé d'archives et d'extraits de films, commentés par deux spécialistes américains du cinéma, ce bel hommage à Jack Lemmon, qui rêvait de mourir sur scène et aura travaillé presque jusqu'à la fin, se concentre sur les multiples facettes de son art et son insatiable appétit pour le jeu, au travers de ses rôles les plus mémorables. Alcoolique chez Blake Edwards (Le jour du vin et des roses), petit chef d'entreprise au bord de la faillite (Sauvez le tigre, qu'il coproduit en 1973, rôle qui lui vaut son second Oscar après celui reçu pour Permission jusqu’à l’aube en 1956), Américain moyen découvrant la réalité du coup d'État de Pinochet (Missing, de Costa-Gavras, en 1982)… Engagé à gauche, mais toujours discret, grave dans la comédie, léger dans le drame, Jack Lemmon continue à filmer après l'avènement du "Nouvel Hollywood", et bien au-delà : Drôle de couple II, dernier des neuf films qu'il tourne, pour le meilleur et pour le pire, avec son vieux complice Walter Matthau, sort en 1998, trois ans avant sa mort.
De retour d'Allemagne où il a travaillé pendant quelques années, Matthias retrouve sa Transylvanie natale. C'est en pleine période de Noël qu'il revient auprès de son fils Rudi, qui est resté trop longtemps aux côtés de sa mère selon lui. Cela lui permet également de revoir son ex-petite amie Csilla. Mais lorsque celle-ci décide d'embaucher des étrangers dans l'usine qu'elle dirige, la petite communauté que forme les villageois prend peur et le fait savoir. Alors que la paix était habituellement le mot d'ordre dans le village, certains préjugés racistes refont surface et viennent porter le trouble sur le calme de la collectivité...
En compétition au Festival de Cannes 2022.
Depuis la disparition de son père, Asuna une jeune écolière, a pris pour habitude de s’isoler dans les collines pour écouter les chants étranges provenant d’un émetteur qu’il lui a légué. Sur la route menant à son refuge secret, elle est attaquée par un monstre gigantesque et sauvée par Shun, un garçon à l’allure héroïque. Avant de disparaître, ce dernier lui dit venir d’un monde oublié appelé Agartha. Grâce à l’aide de son mystérieux émetteur et accompagnée de l’un de ses professeurs, Asuna va partir à la recherche d’Agartha, la légendaire Terre des Dieux où se trouve caché le secret permettant de ramener à la vie des êtres disparus. Mais jusqu'où sera-‐t-‐elle prête à aller pour retrouver l’être qui lui est cher ?
À partir de 8 ans