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Dans la ferveur et l’exaltation du début de la guerre, Demachy, encore étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il rencontre Sulphart, Bréval, Bouffioux et les autres, autrefois ouvrier, boulanger, cuisinier, désormais unis sous le nom de soldat.
Ensemble, ils vont rire, ensemble ils vont se battre, ensemble ils vont perdre espoir, noyés sous une tempête de feu, d’acier et d’absurdité. Dans la brume des tranchées défigurées par les canons, les soldats font face à la cruauté de la vie quotidienne, l’attente du courrier qui déchire les coeurs, la terreur des mines cachées, les camarades qui tombent. Tandis que fleurissent les croix de bois sur les tombeaux à ciel ouvert, Demachy finit par perdre ses idéaux.
Daniele, un professeur de littérature remplaçant est nommé pour quelques mois dans un lycée de Rimini. Passionné de lettres mais peu soucieux des convenances de sa profession, il s'adonne à sa tâche sans grand entrain. Il remarque vite Vanina, l'une de ses élèves, aussi fragile qu'attirante, et décèle en elle une blessure secrète. Intrigué et séduit par la jeune femme, Daniele délaisse sa femme Monica, se précipitant sans le savoir vers un destin tragique...
Le Dessous des Cartes vous emmène cette semaine en Méditerranée. Mais oubliez les plages paradisiaques et les croisières de luxe, on parle aujourd’hui d’une mer en péril. Bétonisation des littoraux, surpopulation des zones côtières, rejet de déchets dans les eaux, intensification du trafic maritime : autant d’éléments qui conduisent à faire de la Méditerranée, de plus en plus, une mer-poubelle.
Face à la dégradation de l’espace méditerranéen, il existe heureusement une prise de conscience et des mesures de protection sont mises en place, notamment avec les « aires marines protégées » mais elles sont encore insuffisantes.
Accusé à tort de magnifier la violence dans son roman d'anticipation choc, adapté au cinéma par Stanley Kubrick, Anthony Burgess y dépeint au contraire avec une inquiétude visionnaire un monde en train d'advenir : le nôtre.
Écoutons Alex, "humble narrateur et martyr" : à 15 ans, il a donné libre cours à ses pulsions destructrices avec sa bande de potes, les "Droogs", frappant, violant et tuant pour le plaisir avant de subir en prison le traitement de choc mis au point par l'État. Rendu incapable de toute violence par un protocole expérimental terrifiant qui a violé sa conscience, il est devenu une "orange mécanique", un humain privé de ses propres choix. Composé dans une langue inventée, le "nasdat", un anglais argotique hybridé de mots russes, L'orange mécanique (réédité en France chez Robert Laffont) a provoqué au siècle dernier une double onde de choc : à sa parution, en 1962, puis en 1971, lors de son adaptation au cinéma par Stanley Kubrick. Accusé de faire l'apologie de la violence, en écho à des actes criminels qui s’étaient revendiqués de son œuvre, l’écrivain britannique, profondément blessé, expose alors dans un manuscrit autobiographique, The Clockwork Condition ("La condition mécanique"), son inquiétude sur le monde en train d'advenir. Il y présente la vision humaniste qui lui a inspiré cet univers dystopique où la violence nihiliste d'une jeunesse sans espoir se fracasse sur un pouvoir décidé à contrôler les êtres par le conditionnement, en usant de technologies toutes-puissantes.
Humour et noirceur
Jusqu'à sa mort, en 1993, Anthony Burgess restera hanté par le malentendu qui a frappé son livre. Avec pour fil narratif son plaidoyer testamentaire inachevé, découvert en 2019, et des entretiens éclairants avec des amoureux du roman – dont l'écrivain britannique Will Self –, le film explore les résonances multiples d'une œuvre brillante et visionnaire, dont l'humour atténue la noirceur, pour montrer combien la question du libre arbitre y est centrale.