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ImpriméDisponible
Année de parution :
2015
L automatisation, liée à l économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l emploi et donc du salariat. Faut-il s en alarmer ? N est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ?
Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c est toute notre économie qui est à reconstruire et c est l occasion d opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.
Cela suppose de repenser le travail de fond en comble pour le réinventer comme production de différences redonnant son vrai sens à la richesse. Dans l Anthropocène que domine l entropie, et qui annonce la fin de la planète habitable, le travail réinventé doit annoncer et inaugurer l ère du Néguanthropocène où la néguentropie devient le critère de la valeur au service d une toute autre économie.
 
Bernard Stiegler est philosophe. Il vient de faire paraître La Société automatique, 1. L avenir du travail (Fayard, 2015).
Ariel Kyrou est essayiste, rédacteur en chef du site Culture Mobile. Son dernier livre, écrit avec Mounir Fatmi : Ceci n est pas un blasphème (Dernière Marge/Actes Sud, 2015).
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ImpriméDisponible
Année de parution :
2009
Les livres pour les enfants doivent-ils aider à grandir dans le monde tel qu'il est ou faire rêver à des univers merveilleux? Doivent-ils prendre le parti de la gaieté des moments ritualisés du quotidien ou doivent-ils mettre l'enfant face aux dures réalités de la vie ? Doivent-ils d'ailleurs servir à quelque chose? Certains seraient-ils dangereux et d'autres bénéfiques ? Y a-t-il une spécificité de la littérature pour les enfants? Parents, auteurs, bibliothécaires, éditeurs : tous les adultes qui destinent des histoires aux enfants en débattent interminablement. Romancière, directrice de collection, traductrice, lectrice... Marie Saint-Dizier est actrice et témoin direct de l'histoire récente de l'édition jeunesse. Mais c'est en tant qu'amoureuse du pouvoir fascinant des histoires qu'elle nous propose sa vision des livres pour les enfants. Avec beaucoup d'humour, elle raconte ses premières émotions de lectrice, ses rencontres hautes en couleur, de Quentin Blake à Alice au pays des merveilles, de Roald Dahl aux Trois Mousquetaires... Transmettre des histoires aux enfants est certes une affaire d'éducation, d'amour. C'est surtout la recherche fragile d'une rencontre.
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