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Année de parution :
2020
« L'air du temps, en accusant la science de n'être qu'un récit parmi d'autres, l'invite à davantage de modestie. On la prie de bien vouloir gentiment "rentrer dans le rang" en acceptant de se mettre sous la coupe de l'opinion. » Étienne Klein La philosophie des Lumières défendait l'idée que la souveraineté d'un peuple libre se heurte à une limite, celle de la vérité, sur laquelle elle ne saurait avoir de prise : les « vérités scientifiques », en particulier, ne relèvent pas d'un vote. La crise sanitaire a toutefois montré avec éclat que nous n'avons guère retenu la leçon, révélant l'ambivalence de notre rapport à la science et le peu de crédit que nous accordons à la rationalité qu'il lui revient d'établir. Lorsque, d'un côté, l'inculture prend le pouvoir, que, de l'autre, l'argument d'autorité écrase tout sur son passage, lorsque la crédibilité de la recherche ploie sous la force de l'événement et de l'opinion, comment garder le goût du vrai - celui de découvrir, d'apprendre, de comprendre ? Quand prendrons-nous enfin sereinement acte de nos connaissances, ne serait-ce que pour mieux vivre dans cette nature dont rien d'absolu ne nous sépare ?
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Année de parution :
2021
De quoi le « bonapartisme » est-il le nom ? À force d'en parler, on en oublierait presque celui qui lui a donné son nom. Les célébrations du bicentenaire de la mort de Napoléon sont l'occasion de revenir sur le destin et la doctrine politique de l'Empereur. Institutions, fonctionnement de l'État, organisation de la société… Arthur Chevallier brosse pour nous le tableau d'une période fondatrice de la France contemporaine. À partir d'une analyse inédite de l'Empire, c'est d'un siècle entre bruit et fureur qu'il retrace la fresque idéologique. Si le bonapartisme passe aujourd'hui pour une doctrine de droite parce qu'il est dans la continuité de l'expansionnisme français, dont les lointaines origines remontent à Louis XII, il s'inscrivait au départ dans le sillage des politiques menées par les gouvernements les plus à gauche : ce sont les nostalgiques de la Révolution française qui, à partir des années 1820, ont invoqué la mémoire de Napoléon pour restaurer les idéaux de 1789. Un essai revigorant qui montre que, pour autoritaire qu'il ait été, Napoléon n'en a pas moins été le fondateur de ce qu'on appelle aujourd'hui l'État de droit…
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