Aller au contenu principal

3 résultat(s)

ImpriméDisponible
Année de parution :
2021
De quoi le « bonapartisme » est-il le nom ? À force d'en parler, on en oublierait presque celui qui lui a donné son nom. Les célébrations du bicentenaire de la mort de Napoléon sont l'occasion de revenir sur le destin et la doctrine politique de l'Empereur. Institutions, fonctionnement de l'État, organisation de la société… Arthur Chevallier brosse pour nous le tableau d'une période fondatrice de la France contemporaine. À partir d'une analyse inédite de l'Empire, c'est d'un siècle entre bruit et fureur qu'il retrace la fresque idéologique. Si le bonapartisme passe aujourd'hui pour une doctrine de droite parce qu'il est dans la continuité de l'expansionnisme français, dont les lointaines origines remontent à Louis XII, il s'inscrivait au départ dans le sillage des politiques menées par les gouvernements les plus à gauche : ce sont les nostalgiques de la Révolution française qui, à partir des années 1820, ont invoqué la mémoire de Napoléon pour restaurer les idéaux de 1789. Un essai revigorant qui montre que, pour autoritaire qu'il ait été, Napoléon n'en a pas moins été le fondateur de ce qu'on appelle aujourd'hui l'État de droit…  
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Année de parution :
2014
Traducteur : José Chatroussat « Quelle journée ! Ce soleil tiède et clair qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux, le murmure de cette révolution qui passe, tranquille et belle comme une rivière bleue& Ô grand Paris ! Patrie de l honneur, cité du salut, bivouac de la Révolution ! Quoi qu il arrive, dussions-nous être à nouveau vaincus et mourir demain, notre génération est consolée. Nous sommes payés de vingt ans de défaites et d angoisses. » (Jules VALLES). De mars à mai 1871, tous les horizons révolutionnaires du XIXe siècle se conjuguent intensément à Paris, ville libre en guerre contre Versailles. La Commune est une révolution unique et utopique, complexe et balbutiante, dans une cité elle-même sans égale, qui a subi les travaux d Haussmann puis le siège prussien. L histoire de la Commune est restée longtemps un défi et des générations d historiens échouèrent à déchiffrer l énigme de cette révolution dans laquelle Marx voyait un « sphinx qui met l entendement à rude épreuve ». Nullement intimidé, l historien britannique Robert Tombs interpelle le sphinx communard pour écrire l histoire la plus complète de cette insurrection souveraine. Interrogeant des évidences qui cessent d être si évidentes, écoutant ce que les communards nous disent, s interposant avec une élégante distance critique entre les faits et leurs interprétations successives, il livre ici une magistrale leçon d histoire, claire, érudite et stimulante. Robert Tombs (né en 1949) est l un des principaux historiens anglo-saxons de la France du XIXe siècle. Il enseigne au Saint-John s College (Cambridge). Avec Jacques Rougerie, il est considéré comme l un des deux éminents spécialistes de la Commune de Paris. Il est l auteur de La Guerre contre Paris, 1871 (Aubier, 1998) et La France et le Royaume-Uni, des ennemis intimes (avec Isabelle Tombs, Armand Colin, 2012).
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Année de parution :
2021
La Commune, objet « chaud », a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l'événement, celle de la révolte sauvage des « barbares et bandits ». Elle a aussi eu sa légende rouge : toutes les révolutions et les insurrections socialistes du XXe siècle se sont dites filles de l'insurrection parisienne de 1871.  Cette légende a pu se révéler redoutablement déformante mais, à présent, une histoire apaisée de la Commune de Paris est devenue possible. Replacé dans l'ensemble plus large d'une France provinciale, l'événement – ces soixante-treize journées de la révolution parisienne achevée dans une répression sanglante – n'en devient pas pour autant un objet froid.  
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver