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ImpriméDisponible
Année de parution :
2023
« Les hommes ne sont pas tués parce qu'ils sont des hommes. Les femmes sont tuées parce qu'elles sont des femmes. Il s'agit d'une haine sexiste. Ce sont des crimes de pouvoir. » – Sergio González Rodríguez // Entre 1995 et 2003, une vague de féminicides sans précédent a lieu à Ciudad Juárez au Mexique. Face à l'inaction et aux mensonges des autorités, Sergio González Rodríguez enquête au péril de sa vie pour comprendre ces meurtres et les conditions de leur réalisation. Explorant à la fois les spécificités géographiques de la ville-frontière de Ciudad Juárez, les gangs sataniques, leurs rituels, et les relations ambiguës entre les narcos et les politiciens locaux, il montre que cette violence est avant tout la traduction d'un système global qui organise les rapports de domination. Ce narco-récit, qui mêle journalisme, essai et poésie, se dévore comme les plus grands romans noirs. // « Je ne me souviens plus de l'année où j'ai commencé à correspondre avec Sergio González Rodríguez. Tout ce que je sais, c'est que mon affection et mon admiration pour lui n'ont fait que croître avec le temps. […] Aujourd'hui vient de paraître son livre Des os dans le désert, un livre qui plonge directement dans l'horreur et que Sergio semble, avec un calme écrasant, n'avoir vécu que comme quelqu'un qui regarde la pluie tomber. » Roberto Bolaño
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Année de parution :
2024
« Le corps des enfants, le corps des femmes, négociables ou non négociables ? » Édouard Durand Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d'innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France… Elles sont là, à nos côtés, sous nos yeux, ces victimes, s'ajoutant à la foule des traumatisés d'un passé qui ne passe pas. Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu'elles ont osé se faire entendre ? Le juge Édouard Durand, qui a dirigé les travaux de la Ciivise pendant trois ans avant de s'en voir retirer la charge, a observé les mécanismes de déni encore à l'œuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l'entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c'est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n'aient agressé personne. Mais entre l'impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c'est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l'enfance. On ne pourrait aujourd'hui s'y soustraire sans créer un immense malaise.
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