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Année de parution :
2018
La fin de l'esclavage colonial a été un long processus, complexe et conflictuel, qui mérite une attention spécifique. Le « siècle des abolitions » (1793-1888), qui a concerné une grande partie des « Nouveaux Mondes », a donné naissance à des sociétés post-esclavagistes contrastées. Les sociétés caribéennes sont bien différentes de celles du « vieux Sud » des États-Unis, qui sont elles-mêmes différentes des sociétés afro-brésiliennes ou cubaines. Quant au « cas » particulier d'Haïti, il ne peut se comprendre aujourd'hui en dehors d'une prise en compte du caractère unique du processus d'abolition tel qu'il a eu lieu dans ce qui était la colonie de Saint-Domingue, la « Perle des Antilles ».Dans ces pages, Marcel Dorigny s'efforce de présenter le plus clairement possible les débats – des Lumières aux mouvements abolitionnistes du XIXe siècle – et les combats qui ont fini par imposer l'abolition dans les colonies des principales puissances européennes, après plus de quatre siècles d'esclavage.
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Année de parution :
2024
« Le corps des enfants, le corps des femmes, négociables ou non négociables ? » Édouard Durand Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d'innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France… Elles sont là, à nos côtés, sous nos yeux, ces victimes, s'ajoutant à la foule des traumatisés d'un passé qui ne passe pas. Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu'elles ont osé se faire entendre ? Le juge Édouard Durand, qui a dirigé les travaux de la Ciivise pendant trois ans avant de s'en voir retirer la charge, a observé les mécanismes de déni encore à l'œuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l'entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c'est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n'aient agressé personne. Mais entre l'impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c'est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l'enfance. On ne pourrait aujourd'hui s'y soustraire sans créer un immense malaise.
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