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Nouveauté

Voici une enquête historique sur le phénomène de l’irradiation.

 

Des époux Curie à Fukushima, en passant par la bombe atomique, le film donne un sens au récit des victimes, des soldats et des enfants irradiés. Il dévoile également les mensonges du monde de l’atome. Poignant.

 

Silence, on tue
En cinq chapitres formidablement documentés et au fil de poignants récits de victimes, Kenichi Watanabe ("Le monde après Fukushima", "Terres nucléaires – Une histoire du plutonium") retrace un siècle de désastre sanitaire, en dénonçant le silence et les mensonges d’État qui l’entourent. Introduite par un éleveur qui, en guise de protestation, s’obstine à nourrir ses vaches contaminées, et donc impropres à la consommation, dans la zone interdite de Fukushima, et éclairée par une radiologue japonaise qui détaille les effets de la radioactivité sur le corps, Cette investigation glaçante recense aussi les mouvements de résistance qui ont émaillé cette histoire. Au travers d’épisodes peu connus, un film manifeste, à l’heure où les autorités japonaises prévoient de rejeter à la mer en 2022 le million de tonnes d’eau contaminée qui a servi à refroidir les réacteurs de Fukushima...

 

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À travers trois lieux dominés par des sites nucléaires – Hanford aux États-Unis, La Hague en France et Rokkasho au Japon –, une histoire édifiante du plutonium et de ses usages, à la croisée d’intérêts économiques et militaires.

 

Tout commence à l’université de Berkeley en 1940, quand Glenn Seaborg découvre le plutonium, matière artificielle issue de l’uranium à la "toxicité diabolique", dont le corollaire, la mise au point de la bombe atomique, va entraîner, au-delà de l’horreur, une folle surenchère pour le produire. Une spirale infernale à la croisée d’intérêts industriels, stratégiques et militaires. Alors que l’homme s’enorgueillit hâtivement de pouvoir maîtriser la matière, trois sites présentant des similitudes, à savoir Hanford aux États-Unis, La Hague en France et Rokkasho au Japon, témoignent aujourd’hui du désastre.

Impasse
Pionnier, Hanford, désormais fermé, est condamné à des travaux de décontamination sans fin – qu’Areva assure en partie – et draine son lot de cancers, de malformations, le long d’une route surnommée "le kilomètre de la mort". L’usine de de La Hague retraite les déchets nucléaires du monde entier, stockant pour des millénaires des tonnes de plutonium incontrôlable dont plus personne ne veut. Quant au site de Rokkasho, qui ne fonctionne toujours pas dans un Japon ébranlé par Fukushima, il incarne à lui seul l’impasse actuelle de l’industrie nucléaire. Dans cet état des lieux alarmant, nourri de témoignages d’experts et de victimes, Kenichi Watanabe (Le monde après Fukushima) révèle les enjeux et les choix géopolitiques qui ont conduit à cette situation ubuesque : lobbying virulent du complexe militaro-industriel, dissuasion et indépendance nationale chère à de Gaulle, illusion de progrès et de compétitivité, et conversion, initiée par la France, du nucléaire militaire au nucléaire civil, à la suite de la crise pétrolière. Soit une série d’échecs technologiques et politiques, masquée par un mur de silence, contre lequel les trop rares voix résistantes peinent à se faire entendre.

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Nouveauté

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Japon doit rompre avec sa politique militariste et s’achemine vers une démocratie pacifiste garantie par la Constitution. Pourtant, un peu plus de soixante-dix ans plus tard, la conclusion d’un accord de paix avec la Russie se heurte toujours au différend sur les îles Kouriles, revendiquées par l’archipel nippon. Dans la ligne de mire d’une Corée du Nord nucléarisée, et sous le feu des critiques de Séoul qui lui reproche un demi-siècle de colonisation, le pays entretient en outre des relations tendues avec son puissant voisin chinois, sur fond de lutte pour le contrôle des voies maritimes. Parallèlement, la résistance d’Okinawa au projet de construction de nouvelles bases militaires américaines a contribué à durcir les rapports entre Tokyo et Washington. Plébiscitant un pouvoir fort depuis la catastrophe de Fukushima, qui a mis en lumière de graves dysfonctionnements au sommet de l’État, les électeurs japonais ont donné au parti libéral-démocrate de Shinzo Abe deux tiers des sièges au Sénat, ouvrant la voie à une possible révision de la Constitution. Ce film éclairant, signé Kenichi Watanabe (Le monde après Fukushima), explore les liens entre la modernisation de l'archipel nippon et sa confrontation à l'Occident, ainsi que les racines et les impacts d'une dérive nationaliste qui ravive les tensions géopolitiques et fragilise la démocratie.

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Sur l’île d’Amami, les habitants vivent en harmonie avec la nature, ils pensent qu’un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Un soir d'été, Kaito découvre le corps d’un homme flottant dans la mer, sa jeune amie Kyoko va l’aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adultes et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l’amour...
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Nouveauté
Chaque année, le 15 août est au Japon une date problématique. Du moins depuis 1985, quand le Premier ministre Nakasone, en ce jour anniversaire de la capitulation et pour la première fois depuis 1945, vint s'incliner devant les soldats morts pour la patrie au sanctuaire Yakusuni, inaugurant ainsi une tradition vivement contestée à l'étranger, et au Japon même. Car dans ce bastion du conservatisme, voire du révisionnisme, on honore y compris les pires criminels de guerre, dont le général Tojo, jugés et condamnés sous l'occupation américaine au nom des millions de victimes asiatiques de l'armée japonaise entre 1937 et 1945.Quelle place tient aujourd'hui au Japon ce passé militariste ? Le pays est-il tenté de renouer avec lui ? A-t-il fait un premier pas en ce sens dès 2003, en engageant des troupes en Irak dans la coalition menée par les États-Unis ?Vingt ans après la disparition de Hirohito, le 7 janvier 1989, Kenichi Watanabe mène une enquête fouillée, nourrie d'archives et d'entretiens, pour éclairer le contexte historique et politique de cette question fondamentale, qui prend racine dans l'immédiat après-guerre.LE "DROIT À LA GUERRE". Dans les décombres de la défaite, le Japon rebâtit sa puissance économique à l'ombre de l'Amérique, promulguant notamment la constitution démocratique écrite par l'occupant, autour de deux points fondamentaux : l'article 1, sauvegardant le statut de l'empereur, désormais sans pouvoir, et par là exonéré de toute responsabilité pour les crimes de guerre du Japon impérial ; et l'article 9, qui établit le principe de non-belligérance et symbolise le renouveau moral du pays. Même si celui-ci va mettre sur pied des forces armées terrestres considérées comme la cinquième armée au monde, il ne s'agit que d'"autodéfense". Depuis le suicide spectaculaire de l'écrivain Yukio Mishima, en 1970, appelant l'armée à renouer avec son "droit à la guerre", le camp nationaliste n'a jamais baissé la garde, tandis que l'opinion reste divisée. Un débat restitué ici dans toute sa complexité.
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Un dosimètre dérisoire aux carrefours ou accroché au cou des enfants, les renvoie sans cesse au monstre invisible et aux particules tueuses qu’ils tentent de retenir en disposant des bouteilles d’eau aux fenêtres. Dans la région de Fukushima, deux ans après, la vie ou du moins "l’existence" des habitants continue, en intégrant au quotidien la pollution radioactive. Au-delà du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire a révélé les lézardes d’un système et sa criminelle arrogance. Et tous se souviennent avec effroi de la série d’erreurs et d’atermoiements qui a scellé leur destin, les politiques préférant "minimiser la situation au lieu de réduire les risques".

 

Bouleversante impuissance

Omniprésente gravité dans le regard, ces familles d’agriculteurs ou de pêcheurs qui s’efforcent désespérément de protéger leurs enfants poursuivent malgré tout leur activité, encadrée par des outils de contrôle. Attachés à leur terre, ils disent leur haine du nucléaire, cette hydre produite par l’homme, que la propagande leur a vendu comme un fleuron de la sécurité industrielle. Une mise en abyme du monde futur, à travers des témoignages bouleversants de vies fracassées, comme celui de cette mère qui a demandé à ses filles de ne pas avoir d’enfants, puisque les victimes sont encore à naître...

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Installé dans l'archipel nippon dans les années 1920, un couple franco-belge va, deux décennies durant, être le témoin de la militarisation du pays, de ses conquêtes en Asie à la défaite de 1945. Au travers de leur histoire, une traversée saisissante du Japon en guerre.

En 1925, Jean Millot, un jeune ingénieur français, débarque à Yokohama pour installer la liaison télégraphique entre le Japon et la France. En 1927, une nouvelle ère impériale s'ouvre, l'ère Showa – l'"ère de la paix éclairée". En pleine expansion industrielle, le pays est alors une démocratie où la presse est libre et les mouvements sociaux, dynamiques. Mais dès 1929, la crise économique mondiale qui rattrape l'archipel menace sa fragile démocratie : une droite farouchement anticommuniste et militariste monte en puissance. Au même moment, Jean Millot rencontre Emmy, une jeune Belge dont le mariage avec un médecin japonais a tourné court. Installés à Tokyo et rapidement parents de deux garçons, ils vont assister au durcissement du régime qui entraînera le pays dans une guerre de quinze ans. Au début des années 1930, l'armée japonaise annexe la Mandchourie chinoise où elle commet des crimes atroces, et poursuit son expansion coloniale dans toute l'Asie du Sud-Est, jusqu'en Indochine. En 1940, ayant scellé une alliance avec l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, le Japon entre dans une guerre totale contre l'Amérique et ses alliés. Au nom de l'empereur Hirohito, des millions de soldats sont tenus de sacrifier leur vie pour contribuer à la victoire...

Petite et grande histoire
Ni Jean Millot ni Emmy, son épouse, n'ont envisagé avant-guerre de quitter le Japon, un pays d'adoption qu'ils considéraient comme le leur et où grandissent leurs deux fils. Au travers des événements personnels et des épreuves traversées par ce couple franco-belge, bien intégré dans la bourgeoisie tokyoïte et les cénacles des expatriés occidentaux, ce film tout en archives (films d'actualité, photos familiales…) entremêle petite et grande histoire. Nourrie notamment des témoignages du journaliste français Robert Guillain, ami des Millot et correspondant au Japon de l'agence Havas, et de la reporter du Petit Parisien Andrée Viollis, une plongée saisissante dans deux décennies dévastatrices qui ont vu le Japon se transformer en machine de guerre avant de sombrer dans un jusqu'au-boutisme mortifère.

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Immersion dans la démocratie numérique de Taïwan, encouragée par l'État, et soutenue par les jeunes, les hackers et les citoyens.

Cette démocratie pragmatique a surmonté les déchirures de l’histoire coloniale et a fait du métissage ethnique et culturel de ses habitants une force et un atout majeurs.

Les témoignages de jeunes, de politiciens, d’entrepreneurs, d’ingénieurs de haut niveau, de femme aborigène et aussi de pirates informatiques, de générations différentes, tous ont une prise de conscience forte de l’histoire de leur pays et leurs paroles au présent vont faire résonner le passé. Il ne s’agit pas d’une plongée dans l’histoire mais le point de vue historique va éclairer, mettre à jour les problématiques qui traversent la société aujourd’hui : tensions avec la Chine, avancées démocratiques, diversité culturelle, engagement numérique, crise sanitaire, prise de position de la jeunesse

Durant la crise sanitaire, l’île de Taiwan fait figure d’exception en réussissant à contenir l’épidémie : 936 cas et 9 morts comptabilisés en mars 2021. Une sorte de défi car Taiwan est exclue de l’OMS, de l’ONU et des grandes instances internationales. Elle est isolée diplomatiquement et méconnue politiquement. Qui sait que Taiwan est un état souverain, démocratique et indépendant ?

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