Un dosimètre dérisoire aux carrefours ou accroché au cou des enfants, les renvoie sans cesse au monstre invisible et aux particules tueuses qu’ils tentent de retenir en disposant des bouteilles d’eau aux fenêtres. Dans la région de Fukushima, deux ans après, la vie ou du moins "l’existence" des habitants continue, en intégrant au quotidien la pollution radioactive. Au-delà du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire a révélé les lézardes d’un système et sa criminelle arrogance.