Portail des médiathèques du réseau Paris-Saclay

L'auteure évoque le dernier homme à avoir illuminé sa vie et qui a succombé à un cancer après avoir lui-même soigné des milliers de victimes du mal. Elle raconte comment elle l'a accompagné jusqu'à la fin dans cet hôpital de Villejuif, puis l'effondrement, les problèmes matériels. Elle parle aussi de sa détresse et du réconfort qu'elle tente de trouver auprès de l'homme en noir (l'alcool).

Mères du monde entier, la berceuse est votre chant. Pris sous son charme, soupirs et sanglots s'apaisent. Présence rassurante, presque envoûtante, qui nous accompagne au-delà des ténèbres comme elle nous enveloppait, déjà bien avant notre naissance. Voix cristallines ou veloutées, gutturales ou suaves, emplies du battement de vos coeurs, du balancement de vos corps arrondis de nous avoir portés, c'est à votre chant d'amour que l'on doit de grandir. Longtemps après l'avoir entendu, nos mémoires en gardent encore l'écho dont le message s'étend par-delà langues et frontières. Car toujours, quoi que l'on fasse, « la berceuse du souvenir remonte des souterrains de la lointaine enfance » pour nous dire que les mères ne meurent jamais et non plus l'enfant que nous avons été. (Elizabeth Brami)

En plein romantisme, une femme rouée déploie les plus fantastiques mensonges pour connaître au moins une fois dans sa vie l'amour véritable. Cet amour, elle va le provoquer et le rencontrer. Il a les traits de Daniel d'Arthez, jeune écrivain aussi innocent et pur que la princesse est calculatrice. Pour le séduire, elle n'hésite pas à user des plus fantastiques mensonges. Mais le vrai et le faux vont finir, comme cela arrive souvent, par se rapprocher jusqu'à ce confondre.

"Elle", c'est la région parisienne, ses grands ensembles et le malaise qu'ils drainent... Un constat noir sur la perdition de la société industrielle... Infos DVD : DVD 9 / 1.66, 16/9 compatible 4/3 / 2.0 / LG : Fra / Reportage sur le tournage avec entretiens, débat sur la prostitution de l'ORTF (1966), entretiens... ; Prêt individuel uniquement

De 1246 à 1271, la chronique sentimentale des époux Brunel, de leurs enfants et petits-enfants, et surtout les amours cachées de Florie pour son cousin Guillaume...

Julie est employée dans une briqueterie. Afin de pouvoir élever seule son enfant, elle a interrompu ses études mais continue de préparer le soir un examen. Elle entretient une liaison avec son contremaître, János. Lorsqu’elle tombe enceinte, János accepte de l’épouser, mais lui impose son comportement autoritaire. Peu importe le prix qu’elle paiera, elle le quitte et préfère accoucher seule. Prix FIPRESCI au Festival de Cannes et Prix OCIC à la Berlinale en 1977.

Criblé de dettes, abandonné par le public, Jordan doit céder son cinéma "Le Splendor" à un riche industriel local. Alors que l'on démonte la salle, Jordan se remémore son histoire, ses débuts avec le cinéma, l'arrivée de Chantal, la belle ouvreuse française qui attirait à elle seule le public, et de Luigi, son jeune projectionniste passionné. Puis le miracle intervient : les spectateurs reviennent et empêchent la fermeture du cinéma. Un regard désenchanté sur le devenir du cinéma.