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En Charente un couple modeste, Renée et Bernard Villebois, hérite d'une bâtisse du XVe siècle. Ils se lancent dans sa reconstruction mais un secret du passé ressurgi. Des lettres anonymes reprochent à Renée d'être née peu avant la Libération d'un père officier allemand. La pression se fait plus forte et Renée et Bernard manquent de mourir, mais ils persistent et se raccrochent à leur maison.

Au soir du 27 février 2010, les habitants de la Faute-sur-Mer se sont endormis sans s'inquiéter de la tempête annoncée. A travers l'histoire de quatre familles, l'auteur raconte les heures atroces que les hommes, les femmes et les enfants ont dû affronter en tentant de toutes leurs forces de survivre. Il dit l'horreur, mais aussi la dignité, le courage et la solidarité dont ils ont fait preuve.

Pierre s'est marié avec Hélène, une amie d'enfance. Il est heureux mais ne peut oublier Maïa, la ballerine russe qu'il a aimée dans La flèche rouge. Quand l'occasion se présente de retourner à Moscou, il la saisit et part retrouver la jeune Russe.

Depuis sa naissance, Clotilde est assaillie par des images de guerres, de meurtres, de violences, associés à un visage de femme dont elle ne sait que le nom : Sétima. Quand un chantier met à jour un charnier datant des guerres de Vendée, la vie de Clotilde bascule. Car ce sont bient des images de cette nuit atroce de décembre 1793. qui hantent sa mémoire depuis toujours.

En Vendée, Louis Malidin et Chrysostome Lhermite sont amis depuis leur enfance. Ils se soucient peu de politique et de religion. Tout change le jour où, lors d'un jeu d'enfants entre partisans de l'école laïque et défenseurs de l'école libre, le fils de Chrysostome succombe à un jet de pierre du fils de Louis. Ils ne s'adressent plus la parole. Est-il possible de pardonner à ceux qu'on aime ?

Deux soeurs insupportables de 81 ans pour Marie et de 79 ans pour Aminthe, vont faire de la résistance, car leur maison doit être démolie et elles aller dans une maison de retraite.

Une chronique intime et familiale : la mort accidentelle de la soeur de l'auteur, Claudine, âgée de dix-huit ans, à cinquante mètres de la maison de ses parents, un soir de janvier 1972. La mère, le père, la grand-mère, les enfants, frappés dans leur chair...

La communauté de La Petite Eglise représente les derniers catholiques vendéens, très respectés, qui ont refusé le Concordat imposé par Napoléon en 1801. Alors que toute la famille Chaigne est prête pour la communion de François-Xavier, on cherche sa mère, Danièle, qui a soudain disparu. Sa soeur comprend alors qu'elle a voulu fuir la famille et la communauté pour retrouver sa liberté.

Francois Devineau, devenu prêtre en 1953, comme c'était la tradition pour l'ainé des fils de famille nombreuse en Vendée, "s'enfonce dans le pêché". puni par l'église et par lui même, il retrouvera sa place au sein de "la maison du bon Dieu", la ferme familiale ainsi dénommée.

Dans une langue colorée Toinou, 92 ans, se confie à Yves Viollier. Il est loin le temps où elle fuyait à pied le Périgord noir pour la Charente, emmenant avec elle toute sa famille. Si son existence à la ferme a été rude et son quotidien souvent difficile, Toinou ne se plaint pas, c'était comme ça. Et puis, il y avait les bals et la danse, son réconfort. L'émotion étreint le narrateur qui reçoit les paroles de cette femme au grand cœur pour notre plus grand bonheur. Un hymne à la vie !

Au commencement, il y a ce pays que le narrateur découvre en rencontrant Marie-Claire, qui deviendra sa femme. La Charente, comme une Toscane française. Là-bas, au milieu des vignes et sur les bords du fleuve, il a rendez-vous avec Toinou dans sa ferme. A quatre-vingt-douze ans, cette femme a une énergie impressionnante. Sa mémoire est intacte, sa voix colorée par la terre de ses origines. Elle est née dans ce Périgord noir où les paysans ont brûlé le seigneur du château, près du village de Hautefaye devenu le " village des cannibales ". Toinou n'a eu qu'un seul désir : fuir ce pays dur à l'histoire sombre. Mariée contre son gré à quinze ans, elle a très vite entraîné les siens à émigrer. Ils sont partis, à pied, au début du siècle, vers une Charente plus riante. Fil après fil, Toinou dévide l'histoire de sa vie, son enfance, les deux guerres, la famille, les deuils, les travaux et les jours, un présent enfin plus tranquille, presque le bonheur, sa passion pour la danse... Et, tandis qu'elle parle et entre les rencontres, le narrateur tire aussi les fils de sa propre mémoire. Les mémoires des uns et des autres se croisent, s'enchevêtrent, se lient, et le roman devient œuvre de transmission, de partage, histoire universelle, ode au courage, à la nature, au soleil, chant du monde et des terres de mémoire.

Lorsqu'en 1919, Antoine Gendreau revient chez lui, tout son univers a basculé : son épouse Edmée est morte de la grippe espagnole, le bétail est décimé, la ferme périclite. Lui, le fils aîné, décide alors, pour ses parents et ses frères, de prendre la seule décision capable de les sauver : quitter leur Vendée natale pour émigrer, non loin, en Charente. Là où le ciel est plus doux, la terre plus riche. Pour ces paysans si attachés à leur pays, cela représente un terrible déracinement... Et il leur faudra tout reconstruire, vivre d'autres amours, réaliser des rêves aussi, faire fructifier la terre pour, un jour peut-être, cultiver leur vigne et distiller leur propre cognac...

A partir de certains éléments de la vie d'une peintre qui a existé, Yves Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la création, du secret, le long des eaux douces de la Venise verte. Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit qu'ils dormaient. " On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison des Ombrages. C'était après la Grande Guerre, au Gué-des-Marais. En ce temps-là, on ne pardonnait pas le suicide. Alors, le père et la fille ! Louise, jeune artiste-peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus grands. Elle avait un bel avenir. La loi du silence a pesé sur le village. Des bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé. Je suis allé tourner dans ce pays d'eau et de ciel aux couleurs changeantes qu'on appelle Venise verte. J'ai lu les journaux de l'époque et recherché des tableaux de celle qui m'a inspiré cette histoire, et que j'ai prénommée Louise. J'ai visité sa maison que j'ai baptisée Les Ombrages. Et j'ai essayé de remonter par le roman les chemins d'un destin qui les a décidés à se prendre par la main. Pour qu'ils revivent. Et que nous apprenions à les connaître. Afin, peut-être, que nous les aimions. "

Jean-Marie Lenoir, médecin de campagne dans le Loir-et-Cher, reçoit Marc Lascaut, frère d'armes de la guerre d'Algérie, et désormais membre des services secrets. Le soir même de son arrivée, un accident mortel a lieu dans une ferme voisine. Il sera suivi de deux autres morts suspectes, celle du facteur et du garde-chasse. Lascaut est décidé à découvrir la vérité. ©Electre 2020

Roger Martin les a séduits. Il a été accueilli dans un village de Vendée par le maire, comme un ami de toujours. Veuf, à plus de soixante-dix ans, il avait besoin d'une famille. Et tous lui ont ouvert les bras. Il est devenu le père, le grand-père, le vieil homme que les jeunes aiment bien. La déception a été aussi violente que l'amour et l'amitié avaient été doux. Le fil du temps s'est tendu. Roger, en jeune homme, est alors apparu dans sa vérité. L'Occupation avait été ce théâtre où il a joué un rôle funeste… Que cache le visage que nous donnons à voir ?

Louise, jeune artiste-peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus grands. Elle avait un bel avenir devant elle. Mais un jour, on l'a retrouvé dans sa maison du Gué-des-Marais, en Vendée, les yeux fermés, tenant la main de son père, tous les deux morts. Des bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé. À partir de certains éléments de la vie d'une peintre qui a existé, Yves Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la création et du secret. Une histoire singulière et tragique. Un étrange fait divers au cœur de la Venise verte.

Joseph, le vieux menuisier presque centenaire, vient de décéder. Sa femme se remémore alors le fil des soixante-dix années qu'elle a passées à ses côtés, les moments de joie profonde et les épisodes douloureux de leur existence commune. ©Electre 2018

Joseph, le vieux menuisier presque centenaire, vient de décéder. Sa femme se remémore alors le fil des soixante-dix années qu'elle a passées à ses côtés, les moments de joie profonde et les épisodes douloureux de leur existence commune. ©Electre 2019