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C’est le 14 octobre prochain que sortira Fatals Picards Country Club, le nouvel album des Fatals Picards. Un 8ème opus résolument tourné vers le rock, avec des titres énergiques destinés à ne pas faire mentir la réputation de la formation. Mais un disque tout aussi à même de répondre aux questions les plus fondamentales de l’existence, à ces questions que tout le monde se pose, même involontairement. Tenez, par exemple, pourquoi, quel que soit le lieu où le moment, y’a-t-il toujours un con avec un drapeau breton ? Pourquoi, c’est un autre exemple, alors qu’ils ne sont pas encore morts, vouloir rendre hommage à des artistes qui n’ont rien demandé ? Et puis, comment fait-on dans la vie quand on est le fils de Vladimir Poutine ? Tout le monde mérite-t-il que l’on utilise un défibrillateur pour le sauver ? Bref, les réponses à toutes ces questions ainsi qu'à d'autres tout aussi passionnantes se trouvent dans Fatals Picards Country Club.

Énergique, espiègle et turbulent, Terre Neuve est le genre d'album électrochoc traversé de grands moments d'émotion, de rage et de rire qu'on attendait pour bien commencer l'année 2020. Brigitte Fontaine s'y révèle dans son interprétation à la fois intense, sauvage et bouleversante. " Le tout pour le tout ", " Terre neuve ", mais aussi la prose d'" Hermaphrodite ", riche d'images fulgurantes et de sonorités inattendues, s'imposent parmi les sommets poétiques de l'oeuvre de Brigitte Fontaine. On est aussi ravi de retrouver son insolence éternellement gamine dans " Vendetta " (charge bouffonne contre la gente masculine) ou " J'irai pas " (comptine punk anti-système). La chanteuse ravive également deux textes méconnus de son répertoire : " Les beaux animaux " (composé par J. Higelin) et " Ragilia " (composé par Areski Belkacem). Réalisé par Yan Péchin (ex-guitariste de Bashung) et Jean Lamoot (Bashung, Noir Désir), Terre Neuve est l'oeuvre d'une immense artiste, qui parvient encore à nous surprendre, en faisant une nouvelle fois voler en éclat les schémas traditionnels de la chanson française.

Atlas, 7ème album de La Maison Tellier, signe le grand retour du groupe au folk rock de ses débuts. Quinze ans ont passé, durant lesquels le groupe français a, en artisan entêté, peaufiné son savoir-faire : c'est l'heure pour lui de signer un album magistral d'une musique enracinée en Amérique, chantée en langue française sur laquelle plane les ombres de Neil Young et Gérard Manset. Cet album, dont l'enregistrement s'est rapproché des conditions du concert, vibre de l'engagement des cinq musiciens, de leurs conversations télépathiques comme de leurs échappées solitaires. Ils le parcourent en funambules, sur un fil de crête entre gravité et légèreté, ferveur et paix, alternant mélodies emmenées et balades crève-coeur. Les dernières notes de l'album évanouies, persistent cinq silhouettes serrées, étoiles fichées dans le drap du vaste monde, brillant de leur lumière incertaine. Elles viennent d'offrir leur meilleur : les douze chansons d'Atlas.

Née en Serbie et installée à Memphis, la chanteuse et guitariste virtuose Ana Popovic risque de surprendre ses fans avec son album le plus ambitieux à ce jour. Avec Trilogy, Ana ne sort pas un mais trois albums ! Au programme, vingt-trois titres grâce auxquels Ana ouvre sa musique au rock, à la soul et au jazz, réalisés en compagnie de la crème des producteurs blues : Warren Riker (Carlos Santana), Tom Hambridge (Buddy Guy) et Delfeayo Marsalis, l'un des plus grands trombonistes et producteurs de jazz actuellement. Sur ce triple album, Ana Popovic accueille plusieurs invités de marque tels que les guitaristes Joe Bonamassa, Robert Randolph et Cody Dickinson (North Mississippi Allstars), le batteur Bernard Purdie (James Brown), ou encore le rappeur Al Kapone. Surnommée la " Jimi Hendrix au féminin ", Ana Popovic démontre avec Trilogy que sa virtuosité et sa voix soul font merveille bien au-delà du blues.

Après s'être fait connaître sur YouTube grâce à des reprises de standards de Rock et Blues (380 000 abonnés et 90 millions de vues), Laura Cox a réussi à s'imposer comme la chanteuse guitariste la plus en vue de la scène Rock française, grâce à son premier album Hard Blues Shot (2017). Deux ans plus tard, après des dizaines concerts un peu partout en Europe, dans des salles et festivals de plus en plus importants, Laura Cox revient avec son deuxième album "Burning Bright". Enregistré aux mythiques studios ICP, masterisé par Howie Weinberg (Aerosmith, Oasis, The White Stripes), "Burning Bright" propose 10 bombes Rock, teintées, selon les morceaux, de blues, de classic rock voire de hard rock.

Pionniers de la scène électro-pop britannique, Morcheeba est de retour avec Blackest Blue, le 10ème album studio d'une discographie couvrant maintenant 3 décennies. Forcés d'annuler tous ses concerts pour l'année 2020, Skye Edwards et Ross Godfrey ont pris le temps nécessaire pour écrire ce nouvel album, et l'emmener là où ils le souhaitaient. Le résultat ? 10 chansons qui fusionnent de manière cohérente les différents styles que le groupe a pratiqué depuis le début de sa carrière - downbeat, chill, électro-pop et soul - avec toujours ce supplément d'âme qui fait de Morcheeba un groupe à part.

Chef de file de la scène Rock énervé, No One Is Innocent revient aujourd'hui avec son 8ème album studio : Ennemis. Fidèle à son ADN, le combo arrive encore à nous surprendre avec sa formule à l'épreuve du temps : riffs implacables, groove, hymnes incarnés et textes enragés. Enregistré en compagnie de Charles de Schutter, Ennemis est un album coup de poing où transparait l'impatience de No One Is Innocent de retourner sur scène, où chacune de ses performances reste gravée dans les mémoires.

Après une tournée d'un an dans toute la France à l'occasion de ses 40 ans de carrière, le groupe revient avec un album enregistré dans les conditions du live et produit par Mike Fraser (producteur d'AC/DC, Metallica, Aerosmith...). Véritable retour aux sources, les 13 brulots rock qui composent cet opus regroupent tous les ingrédients qui ont fait le succès de Trust : les riffs acérés de Norbert "Nono" Krief mêlés aux textes coups de poing de Bernie Bonvoisin.

Depuis sa formation en 1995, Black Bomb A est un des groupes phares de la scène Hardcore / Metal européenne, grâce à des albums coup de poing et des tournées mémorables. 3 ans après «Comfortable Hate», le groupe français s’apprête à sortir son septième album studio, intitulé sobrement Black Bomb A. Enregistré en compagnie de Stéphane Buriez (Loudblast) et Francis Caste (Hangman’s Chair), Black Bomb A est un album coup de poing, qui combine puissance hors du commun, précision chirurgicale et lignes de chants originales.

3 ans après Avalanche, La Maison Tellier revient avec Primitifs Modernes, sixième album marquant le grand retour des guitares et des chansons enregistrées live. Plus que jamais, le groupe normand délivre des chansons qui s'impriment dans nos mémoires et nous ramènent à nos adolescences, quand tout se noue et que se décide notre aptitude à nous engager, nous lier, nous confronter. Les 11 chansons de ce disque physique et charnel convoquent la mélancolie douce des textes d'Alain Souchon ou Yves Simon, galvanisée par l'électricité d'un rock au classicisme élégant hérité du rock américain des années 90 à la manière de R.E.M. Quand tout change, trop vite, il faut parfois savoir se rallier au premier, à l'éternel. Primitifs modernes offre ceci: onze chansons qui nous ressemblent et nous ramènent à l'essentiel.

Est-il vraiment nécessaire de présenter Louis Bertignac ? Son nom ne peut être dissocié de la période faste du rock français dans les années 80, avec son groupe Téléphone, une référence aujourd'hui encore inégalée, comme l'a montré le succès énorme de la tournée des Insus. Origines, son nouvel album, est un hommage, un de ces albums que l'on porte en soi et qui mature doucement… Louis y reprend à sa manière et avec ses mots les chansons qui ont construit l'homme et le musicien qu'il est aujourd'hui. Des Rolling Stones, à Bob Dylan, en passant par Clapton, The Police ou encore Rod Stewart, Origines est un voyage dans ce patrimoine musical inégalable, ces folles années qui ont changé à jamais la face la musique. Louis y joue tous les instruments et en a écrit toutes les adaptations françaises pour un résultat on ne peut plus personnel. Un tour de force et une gageure à la mesure de ce musicien aussi humble que talentueux !

Les Fatals Picards sont de retour avec "Espèces menacées", un neuvième album où ils défendent haut et fort cette trilogie qui leur va comme un gant : le rock, l'humour, et la chanson française. Le rock pour l'énergie brute que dégagent leurs prestations. L'humour pour ne pas oublier que la vie est une chose bien trop sérieuse pour être confiée à des gens tristes. Et la chanson française par amour d'une langue que tout bon gaulois réfractaire qui se respecte se doit de défendre corps et âme au mépris du danger et de la mort du subjonctif passé. Espèces Menacées sera l'occasion de s'interroger avec décalage sur l'impact des interdits alimentaires dans une vie de couple, la vie révolutionnaire après la mort des idéaux, le boom des fêtes médiévales en France, les films X des années 80, ou encore sur la collusion entre business et terrorisme en milieu moyenoriental...

Avec "Different Breed", son neuvième album, le groupe de Métal français Dagoba a souhaité proposer une musique qui pourrait rassembler les fans les plus anciens, comme les nouveaux venus dans leur univers. Minutieusement théorisé soir après soir lors de leur tournée européenne 2022, "Different Breed" met à l'honneur chaque particularité faisant du groupe ce qui l'est : riffs massifs, orchestration, passages indus et refrains entêtants) tout en les mettant au goût du jour grâce au savoir-faire acquis au fil du temps. Mixé et masterisé par Chris Coulter (Arcane Roots, Idles) à Londres, "Different Breed" propose à l'auditeur une plongée sans concession dans un monde dur, sombre, mais aussi mélancolique et empli d'espoir. L'artwork, réalisé par lartiste peintre Mathieu Questel, se veut l'illustration dune créature à la fois brutale mais aux traits humains. "Different Breed" est, comme son nom l'indique, à la fois un souffle nouveau dans la discographie de Dagoba, mais se révèlera comme leur album le plus fédérateur.

Trois ans après la déferlante Propaganda (2015), album du retour aux sources, le groupe poursuit dans la même veine avec Frankenstein, produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria, Ultra Vomit) et masterisé par Ted Jensen (Alice In Chains, Pantera). Toujours fidèle à son ADN, entre Black Sabbath, Rage Against The Machine ou les Stooges, No One Is Innocent sait surprendre avec une formule à l'épreuve du temps : riffs implacables, grooves, hymnes incarnés. Une formule qui les impose encore et toujours dans le cercle restreint des chefs de clans du rock à grosses guitares !