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Le Renard est toujours prêt aux plus grandes facéties, même devant la cour de Lion. A tel point que celui-ci n'hésite pas à le jeter en prison. Mais Goupil, lors d'une audience, lui fait miroiter l'existence d'un fabuleux trésor. Il est aussitôt libéré. S'apercevant de la supercherie, Noble le Lion ordonne le siège de Malpertuis, le château de Renard. Une fois de plus, ce dernier l'emporte et le roi, comprenant que Goupil est le plus astucieux sujet de son royaume, le couronne et en fait son ministre.

Trois films réalisés entre 1920 et 1925 qui illustrent l'univers et les références cinématographiques de l'auteur. "Dans les griffes de l'araignée" (1920, 24'25) Couleurs au pochoir ; "Les Yeux du dragon" (1925, 25'30) Couleurs par virage et par teintage ; "Amour noir et blanc" (1923, 21'52) Couleurs par virage et par teintage.

"Le Lion et le moucheron" (1932, N&B), "Le Rat des villes et le rat des champs" (1926, 10', C), "Les Grenouilles qui demandent un roi" (1922, 9', C), "La Cigale et la fourmi" (1927, C), "Le Lion devenu vieux" (1932, N&B).
"De pures merveilles... à la fois des trésors cinématographiques et des merveilles d'humour, de fantaisie, de gravité aussi. On est frappé par l'esprit d'avant-garde, l'ingéniosité, l'audace technique de ces réalisations comme du propos..."

Ce film Fétiche 33-12 est la version originale conçue par Ladislas et Irène Starewitch avant de subir les coupes des distributeurs. En 1933, Ladislas et Irène Starewitch ont produit et réalisé un film d'environ 1 000 mètres intitulé dans un premier temps lors des travaux de laboratoire L.S. 18. Sous la pression des distributeurs, la longueur en a été grandement réduite, ce film est devenu Fétiche Mascotte, environ 600 mètres, distribué à partir de 1934, premier épisode d'une série. En 1954, Ladislas Starewitch a conçu Gueule de bois en utilisant des images de L.S. 18 non retenues dans Fétiche Mascotte. Tout récemment nous avons entrepris la reconstitution du film original en partant de plusieurs copies de Fétiche Mascotte distribuées au Royaume-Uni et aux Etats-Unis d'Amérique, du négatif de Gueule de bois et des chutes conservées dans les archives de Ladislas et Irène Starewitch. En 2012, L.S. 18 a retrouvé sa longueur et son montage de 1933 d'où le titre de Fétiche 33-12.

Un programme de trois films avec Jeanne Starewitch, Nina, adolescente, pour fil conducteur. Une narration nourrie de mélanges inattendus d'animation et de vues réelles, d'images composites et d'effets spéciaux très surprenants dans ces années 1920. Contient : "La petite chanteuse des rues" (1924, couleurs par virage et teintage, 15') ; "La petite parade" (1928, couleurs par virage et teintage, 23'09") ; "L'horloge magique" (1928, couleurs par virage et teintage, 32'56").

À Kaunas, en juin 1910, Ladislas Starewitch réalise une petit bande de quinze mètres, tournée image par image, reproduisant le combat de deux lucanus cervus. La qualité esthétique de ces images fabriquées avec des insectes utilisés comme des marionnettes lui donne l'idée de continuer en ajoutant de vrai scénario. Son succès auprès du producteur Alexandre Khanjonkov et auprès du public l'entraîne à Moscou... À son cinéma tourné image par image avec des ciné-marionnettes, il ajoute vite des films en vues réelles dans lesquels il recourt à de nombreux trucages en mêlant déjà animation et vues réelles dans un style très particulier. C'est un moment essentiel de la carrière de Ladislas Starewitch qui est présenté à travers ces films des années 1910, qui illustrent sa pratique et sa conception du cinéma. "La belle Lucanide" (1910-1912, couleur sans intertitres, animation) ; "Scènes amusantes de la vie des animaux" (1912, couleur, intertitres en tchèque, incomplet, animation) ; "La revanche du ciné-opérateur" (1912, couleur, intertitres en russe, animation) ; "La cigale et la fourmi" (1912, couleur, intertitres en français, animation) ; "Le Noël des habitants de la forêt" (1912, couleur, intertitres en hollandais, animation) ; "Le voyage dans la lune" (1912, noir et blanc, sans intertitres, inachevé, animation et vues réelles) ; "La nuit de Noël" (1913, noir et blanc, intertitres en russe, effets spéciaux et vues réelles) ; "Le beau-fils de Mars" (1914, noir et blanc, sans intertitres, vues réelles) ; "Snegouroutchka, la fille des neiges" (1914, noir et blanc, intertitres en français, LB M-S, 2022, image composite et vues réelles) ; "Le portrait" (1915, noir et blanc, intertitres en français, LB M-S, 2022, vues réelles) ; "Le lys de Belgique" (1915, noir et blanc, intertitres en russe, animation et vues réelles) ; "Sashla le Jockey" (1917, noir et blanc, sans intertitres, vues réelles) ; "Vers le pouvoir populaire" (1917, noir et blanc, intertitres en russe, vues réelles) ; "Cagliostro" (1918, noir et blanc, intertitres en français, LB M-S, 2022, image composite, trucage et vues réelles).

Ce film regroupe trois courts métrages dÆanimation réalisés par Ladislas Starewitch entre 1924 et 1928. LA PETITE CHANTEUSE DES RUES : Allant chanter, pour gagner quelques sous, sous les fenêtres des nantis accompagnée de son singe, la petite chanteuse retrouve lÆinfâme qui lÆavait chassée de sa maison. Grâce au singe, elle récupèrera son titre de propriété. LA PETITE PARADE : La nuit, dans une maison, les objets se mettent à vivre. Le casse-noisette aimerait sÆunir à la ballerine de la boîte à musique, mais elle est déjà amoureuse dÆun soldat de plomb. LÆHORLOGE MAGIQUE : La jeune apprentie dÆun horloger ayant fabriqué une horloge magique tombe amoureuse dÆun Chevalier. Après avoir combattu un dragon, ils sÆuniront sous les auspices des Dieux de lÆEau et de la Terre

"Nina star" rassemble quatre films, réalisés entre 1921 et 1927 par Ladislas et sa fille aînée, Irène Starewitch. Jeanne, la fille cadette de Ladislas et de Anna Starewitch, incarne Nina star, l'héroîne de ce programme