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Un père et une mère se déchirent sous l'oeil ironique de leur enfant, dont la seule présence les empêche d'admirer librement l'oeuvre qu'ils contemplent : impossible de dire "c'est beau" face au regard hostile du fils, qui paralyse ses parents. Derrière cette pièce comique, qui se moque d'une situation courante, le jugement esthétique, se cache le drame de l'incommunicable.

Ce récit autobiographique de Nathalie Sarraute renvoie sans doute davantage à l'ensemble de son oeuvre littéraire qu'aux modèles autobiographiques traditionnels. L'enfance, telle qu'elle nous livre ici la sienne, n'est pas "un récit d'enfance", mais l'incapacité de réduire l'enfance au récit.

Cette oeuvre ne comporte ni personnages, ni intrigue. Son héros est un roman, Les Fruits d'or, et elle a pour sujet les réactions que ce roman et l'accueil qu'il reçoit provoquent chez ceux qui l'aiment ou le rejettent.

Cent quatre-vingt-deux pages d'émotions, de sensations, de couleurs, de parfums, de mots anodins et de maux diffus. Un éblouissement poétique qui commence presque amicalement, familièrement, par trois courts textes qui sont autant de plongées dans le «pré-conscient»

Récit autobiographique de l'auteure. Le texte est suivi d'un dossier construit autour de six points : mouvement littéraire, contexte, création, problématique, sujets de réflexion, chronologie et biographie de l'auteur.

Ce récit autobiographique de Nathalie Sarraute renvoie sans doute davantage à l'ensemble de son oeuvre littéraire qu'aux modèles autobiographiques traditionnels. L'enfance, telle qu'elle nous livre ici la sienne, n'est pas "un récit d'enfance", mais l'incapacité de réduire l'enfance au récit.