À Belfort, un drame se profile : la disparition d'une tradition de haute-technologie. Vieille de plus de 140 ans, cette tradition se perpétue de génération en génération d'ouvriers, de techniciens et d'ingénieurs. Elle se peaufine des bureaux d'études aux usines, et se transmet sur les bancs des écoles d'apprentissages, des universités et de laboratoires de pointe où sont formés celles et ceux qui, demain, reprendront le flambeau. Cet écosystème a tout pour s'imposer comme l'un des chefs de file de la transition énergétique. Mais, au lendemain de la vente de la branche énergie d'Alstom à General Electric, il risque de mourir. Pour l'éviter et sauver leur territoire, certains ont décidé de se battre.