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Aux confins de la péninsule arabique, le Yémen était autrefois appelé l'"Arabie heureuse". Mais depuis 2015, c'est à une guerre sans fin que l’on associe ce pays grand comme la France. Fragmenté depuis des décennies entre nord et sud, il n’a pas pu, de par sa position géostratégique entre le Moyen-Orient et la Corne de l'Afrique, échapper aux ingérences de l’Arabie saoudite, de l’Iran et des Émirats, qui y confrontent leurs ambitions. Comptant leurs morts par dizaines de milliers, minés par les organisations terroristes et les guerres de clans, frappés par la famine, le choléra et désormais le Covid-19, les Yéménites sont à bout.
Dans ces deux épisodes sur la protection des espèces menacées, Jean-Christophe Victor s'intéresse aux moyens d'action de la CITES - Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction - et surtout, à ses limites.
Pourquoi le président français a-t-il qualifié l’Otan d’organisation “en état de mort cérébrale” ? Fondée en 1949, au temps de la guerre froide, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, qui réunit les pays du bloc de l’Ouest, a dû se réinventer après la chute du mur de Berlin et l’implosion de l’URSS. Comment s’adapte-t-elle aujourd’hui à la nouvelle donne géopolitique : un leadership américain qui a changé de nature sous la présidence Trump, et des partenaires complexes comme la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ? Quelles raisons ont encore ses 29 membres de définir ensemble leur défense collective ?
Avec, pour fil rouge, douze autoportraits novateurs, ce film retrace la carrière flamboyante de ce génie de la Renaissance, qui fit émerger la figure de l’artiste.
Né en 1471 à Nuremberg, au cœur du Saint Empire romain germanique, sous d’excellents auspices, comme en témoigne le thème astral qu’il fera réaliser plus tard, Albrecht Dürer se distingue par son talent précoce. À 13 ans, il dessine son premier autoportrait à l’aide d’un miroir convexe, dont il corrige la vision déformée. À 15 ans, il ose quitter l’atelier d’orfèvrerie de son père pour rejoindre celui du peintre Michael Wolgemut. Le jeune Dürer se passionne pour la gravure, une technique née cinquante ans plus tôt, qui favorise une large diffusion des œuvres. Plusieurs longs séjours à Bâle et surtout à Venise, où il étudiera la perspective et les maîtres du Quattrocento, ainsi qu’un beau mariage, dont il fera fort peu de cas, permettront à l’artiste de s’affirmer.
Éclairants "selfies"
Précurseur, Dürer a usé de l’aquarelle comme d’un appareil photo pour immortaliser ce qu’il voyait lors de ses voyages. Il a publié le premier best-seller, une tumultueuse et éblouissante Apocalypse, et inventé, pour protéger ses œuvres de la contrefaçon, un monogramme évoquant les actuels logos. Prenant pour fil conducteur ses autoportraits, le film montre aussi qu’en faisant le choix audacieux de se représenter lui-même, Dürer a forgé, dès la Renaissance, une nouvelle figure, celle de l’artiste. Chacun de ses douze "selfies avant l’heure" révèle une facette de lui et un pas franchi pour affirmer son identité, qu’il se mette en scène en jeune homme prometteur, en artiste au travail, en démiurge chrétien ou en homme tourmenté, dans une poignante et ultime tentative d’introspection, en 1522, six ans avant sa mort. Nourri d’interventions de conservateurs et d’historiens de l’art, ce documentaire scrute amoureusement les toiles, gravures, dessins et aquarelles du maître, révélant à travers chaque détail l’extraordinaire finesse de son trait et la modernité de son regard.
C’est un pays de contrastes entre glace et lave. Perdue au milieu de l’Atlantique nord, l’Islande fascine par sa géographie singulière : 130 volcans actifs émaillent son territoire dont 10% est constitué de glaciers. Le Dessous des Cartes vous embarque à la découverte du seul pays à générer une électricité 100% renouvelable également pionnier sur la question de l'égalité hommes/femmes.
Riche de ses ressources énergétiques et de sa position stratégique l’Islande intéresse les géants américain, russe et chinois. Reykyavick exporte notamment vers Pékin son savoir-faire en matière de géothermie, énergie qui pourrait remplacer jusqu’à 25% des besoins en charbon de la Chine.
C’est le pays des Pharaons et l’actuel président aime à le rappeler. Abdel Fattah al-Sissi, à la tête de l’Égypte depuis 2013, prend la suite d’une série de présidents tous épris de grandeur. Mehmet Ali, Nasser, Sadate, Moubarak, Morsi… tous ont en lancé de pharaoniques projets et ont tenté de retrouver un leadership régional. Le Dessous des Cartes vous emmène au pays des pyramides, sur les traces des dirigeants de l’Égypte contemporaine et pose la question : y-a-t-il un modèle politique égyptien ?
Abdel Fattah al-Sissi notamment s’est arrogé tous les pouvoirs en 2013, se lançant dans une série de projets d’infrastructures ambitieux, comme le doublement du canal de Suez. Mais l’autocrate doit faire face à une jeune population frappée par la pauvreté, en mal de libertés et à un pays très dépendant sur le plan alimentaire.
Le secteur de la pêche n’a pas échappé à la mondialisation et à l'industrialisation. Les poissons venus de tous les océans se retrouvent dans nos assiettes, mais cela engendre des conséquences sur la biodiversité et l'épuisement des réserves de poissons.
Avec des bateaux-usines capables de pêcher en quantité industrielle et souvent au mépris de toute considération environnementale, équipés pour préparer puis congeler les poissons sur place, avec l’allongement de la chaîne du froid qui permet d’envoyer des poissons de la mer du Nord à l’autre bout de l’Europe en quelques jours ou encore avec l’aquaculture, cette grande pêche mondiale est désormais un sujet de préoccupation.
Les hydrocarbures entrent pour moitié dans le mix énergétique mondial, avec 31,2% pour le pétrole, et 24,7% pour le gaz. Sur ces énergies fossiles reposent depuis des décennies nos économies contemporaines. Pétrole et gaz confèrent de la puissance géopolitique aux pays qui en ont dans leurs sous-sols et sont également source de conflits majeurs.
Depuis février 2022, la guerre en Ukraine conduit un grand nombre de pays à souhaiter sortir de leur dépendance aux hydrocarbures russes, déclenchant une redistribution des cartes économiques et géopolitiques dont nous commençons à peine à mesurer les effets domino. L’occasion pour le Dessous des cartes de proposer un état des lieux historique et géographique de ces énergies par ailleurs remises en cause par l’enjeu climatique.
Fin 2021 : dans la foulée du retrait occidental d’Afghanistan, c’est aussi l’heure du départ américain d’Irak. Dans ce contexte, le réveil d’un nationalisme irakien réussira-t-il à éviter d’autres ingérences étrangères, celle de l’Iran notamment ? Quel avenir pour les Kurdes ? Et l’Irak en a-t-elle vraiment fini avec l’Amérique ? Le Dessous des Cartes revient sur l’histoire mouvementée de l'Irak moderne depuis sa création.
C’est un continent de banquises immaculées, peuplé de manchots et de phoques, dont le sous-sol renferme des trésors, et que seuls les scientifiques ont théoriquement le droit de fouler. Mais ces dernières années, la donne a changé : appétits chinois et russes, afflux de touristes… : l’Antarctique est convoité. L’occasion de visiter, cartes en main, ce territoire du bout du monde, unique en son genre, qui n’appartient à aucun pays en particulier, plusieurs grandes puissances en assurant la cogestion, avec des objectifs qui ne peuvent être que scientifiques et pacifiques en vertu d’un droit international très protecteur. Mais jusqu’à quand ?
L’histoire européenne des soixante-dix dernières années est indissociable de celle des migrations. Des transferts de population de l’après-guerre à ceux de la décolonisation jusqu'à la politique appliquée tant bien que mal par l’UE aujourd’hui, l'immigration fait constamment débat. D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
En août 2019, Donald Trump a proposé au Danemark de lui "racheter" le Groenland. Une proposition choquante, évidemment sans suite, mais qui a rappelé au monde l’importance stratégique de ce territoire glacé. La fonte des glaces, qui modifie les routes maritimes dans cette région du monde, et ses ressources naturelles placent désormais le Groenland au cœur des convoitises des grandes puissances.
Depuis que le projet des nouvelles routes de la soie a été dévoilé en 2013, le sujet est devenu récurrent dans la géopolitique internationale, notamment quand il s'agit d'évoquer la mainmise croissante de la Chine sur l’économie mondiale. Mais qu’en est-il vraiment ? Où en est le projet ? Que doit-il apporter à Pékin ? Transports, infrastructures, crédits, investissements culturels... : comment et où la Chine investit-elle dans ces domaines ? Le monopole de Xi Jinping connaît-il des limites ?
L’expansion du commerce a poussé l’homme à annexer les océans. La conquête des routes maritimes en dit long sur l’histoire des hommes, de leurs échanges et de leur volonté de puissance. S'il existe aujourd’hui un pays qui a compris l’importance de maîtriser ces espaces, c'est la Chine. Dans le cadre de son projet dit des "nouvelles routes de la soie", elle investit dans les canaux, détroits, isthmes et ports du monde entier.
Que deviennent les traditions alimentaires dans un monde où l’on mange des burgers américains dans la péninsule arabique, et des sushis japonais dans toutes les villes européennes ? La mondialisation a-t-elle permis à l'humanité de manger davantage à sa faim ? On peut lire dans les cartes comment les pratiques alimentaires se sont mondialisées, et les conséquences que cela a entraînées sur la production agricole, l’industrie agroalimentaire, la santé et l’environnement.
De nombreux pays s’interrogent sur l’opportunité d’exploiter leurs ressources en gaz de schiste. Retour sur le cas américain et panorama de la situation mondiale, afin de mieux comprendre en quoi les gaz de schiste pourraient modifier la géographie de l’énergie, et même jouer un rôle déterminant sur l’échiquier des grandes puissances.
Oman, stable politiquement et prospère grâce au pétrole, est incontournable sur le plan géopolitique : le petit sultanat contrôle le détroit d’Ormuz, étroit point de passage pour tous les tankers transportant l’or noir des pays voisins (Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Iran, etc.) vers le reste du monde. Mais Oman saura-t-il conserver neutralité et prospérité, alors que le pétrole s’épuise, et que la guerre sourde s’envenime entre Saoudiens et Iraniens, notamment chez le voisin yéménite ?
Objet de fantasme, la montée en puissance de la Chine sur les plans économique, militaire et technologique impressionne et soulève de nombreuses questions : jusqu’où ira-t-elle ? Va-t-elle dépasser les États-Unis et devenir la première puissance mondiale ? Pour y voir plus clair, Dessous des Cartes tente d’évaluer et de comparer la puissance de la Chine et celle des États-Unis.
De nombreux pays s’interrogent sur l’opportunité d’exploiter leurs ressources en gaz de schiste. Retour sur le cas américain et panorama de la situation mondiale, afin de mieux comprendre en quoi les gaz de schiste pourraient modifier la géographie de l’énergie, et même jouer un rôle déterminant sur l’échiquier des grandes puissances.
Le gaz de schiste : aubaine ou danger ? L’exploitation de cet hydrocarbure non conventionnel fait débat dans de nombreux pays. Dans ce premier volet, Le Dessous des cartes s’interroge sur les techniques employées pour sa production, mais aussi sur les enjeux de son exploitation et son impact environnemental.