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Journaliste pendant vingt ans, Laurence Peyrin a choisi un jour de tout quitter pour écrire. Depuis, elle construit une oeuvre romanesque qui allie des histoires passionnantes, des personnages subtils et forts, une intensité d’émotion et une belle écriture. De La drôle de vie de Zelda Zonk , prix Maison de la presse 2015, à L’Aile des vierges en passant par Miss Cyclone, ses romans ne cessent de conquérir les lecteurs.
C’était une nuit de 1995, elle avait 17 ans et fêtait la nouvelle année. Que s’est-il passé dans cette salle de bains où elle s’était enfermée avec sa meilleure amie ?
Vingt ans après, Madeline sort de prison. Personne n’a jamais su la vérité sur le drame de cette fameuse nuit. Elle a effectué sa peine jusqu’au dernier jour.
Comment reprendre le cours de cette vie interrompue ?
Parler à des gens qui ne savent pas de quoi on est coupable ?
Renouer avec une petite soeur qu’on n’a pas vue devenir adulte ?
Vivre et y trouver un sens ?
Mad va chercher le bon chemin, pas après pas, dans les dunes des Hamptons, dans les jardins des belles maisons qui l’embauchent, dans les précieux gestes d’entraide.
Et grâce à sa mère, au-delà de ses mystères, grâce aussi à Ezra, le cuisinier qui ressemble à un pirate, peut-être Madeline acceptera-t-elle un jour qu’on puisse l’aimer quand même...
Sans doute le roman le plus fin et le plus bouleversant de Laurence Peyrin.
Peut-on encore être heureuse quand on ne s’est jamais aimée ?
Quand les complexes et les avanies de l’enfance vous ont endurcie ?
Quand le monde tel qu’il est devenu vous semble étranger ?
Voici l’histoire de Cassie.
La Floride, de nos jours. Depuis qu’elle est toute petite, tout le monde appelle Cassie par son surnom, Mama Cass, comme la chanteuse pop.
Elle a cinquante ans, elle est complexée par ses kilos, solitaire, désenchantée.
Sa vie tourne autour du safari-alligators hérité de ses parents, qui embarque les touristes en aéroglisseur pour observer les merveilles de la nature dans les Everglades.
Elle n’a qu’un ami, Oleg, qui la fait rire et supporte son caractère. Quand elle retrouve sa grande maison vide, le ménage est fait, par Soledad, une Mexicaine âgée qui travaillait déjà pour ses parents.
Un soir, Mama Cass découvre Soledad étendue sur le tapis du salon. Morte. Crise cardiaque. Qui prévenir ? Un peu honteuse, elle se rend compte qu’elle n’en sait rien.
En furetant, elle trouve dans un tiroir un mot de Soledad : « Mademoiselle Cassie, quand je serai morte, ramenez-moi chez moi. »
Mama Cass n’est jamais sortie de Floride. Mais elle se sent tenue de respecter ces dernières volontés.
Pour la première fois de sa vie, elle va prendre l’avion, et partir pour le Yucatan, à la recherche des origines de Soledad, la Mexicaine aux yeux clairs.
Au cours de son voyage, elle découvrira l’amitié, incongrue, et l’humanité des autres...Et le goût de la vie.