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Entre le décret du 12 novembre 1938, qui permit d'interner les'indésirables étrangers'dans des centres spécialisés, et la libération du dernier interné en 1946, six cent mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. L'auteur fait ici l'histoire d'un phénomène durable et massif. La France des camps répertorie deux cents camps, avec leurs bâtiments, une administration, des ministères aux gardiens, des rapports avec leur région, une société internée, des solidarités, dont la description est permise par des archives abondantes, auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes.
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Reflet des nouveaux espaces du Mémorial de Caen sur la Seconde Guerre mondiale, le livre retrace les événements qui ont conduit à la guerre totale des années 1930 à 1941. Il offre également un gros plan sur le débarquement en Normandie, comme un hommage à la région qui a payé le plus lourd tribut pour la libération de la France et de l'Europe.
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S'appuyant sur des centaines d'entretiens, effectués pour la plupart durant l'été 2016 auprès de témoins, de survivants, de policiers, de soignants ou encore de politiques concernés par les attentats du 13 novembre 2015, les auteurs reconstituent le déroulement des faits. Ils révèlent ainsi la manière dont ces événements ont été perçus et vécus par les différents intervenants. ©Electre 2021
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En 1924, Missak Manouchian quitte le Liban. Installé en France, il intègre le Parti communiste et s'engage dans la Résistance. Chef militaire des FTP-MOI, il est arrêté et torturé. Avant d'être exécuté en 1944 dans la clairière du mont Valérien, il laisse une ultime lettre d'amour à sa femme Mélinée. Avec un dossier documentaire. ©Electre 2024
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Le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv., le 17 juillet 1942, alors qu'il allait rentrer dans l'épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont Français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan. C'est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c'était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu'elle avait été mon instigatrice. J'acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu'il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l'ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C'est ainsi que j'entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. » Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit – enfin – des mains du Président Emmanuel Macron, la Légion d'honneur au Mont Valérien, après s'être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s'en rendre compte la décision la plus importante de sa vie… Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c'est l'Affiche rouge du nom de l'affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l'Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart. Robert...
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Quatre-vingts ans après son exécution et celle de ses camarades de l'Affiche rouge, Missak Manouchian fait son entrée au Panthéon, accompagné de sa femme Mélinée. Cet ouvrage retrace l'itinéraire de ce couple de résistants communistes, tous deux orphelins survivants du génocide des Arméniens de 1915. Missak et Mélinée se sont rencontrés dans le Paris du Front populaire et c'est ensemble qu'ils s'engagent au sein d'un groupe armé très actif de la Résistance, les FTP-MOI de la région parisienne. Repérés, filés, arrêtés et torturés par les policiers français au service de l'occupant allemand, 23 d'entre eux sont condamnés à mort lors du procès de l'Affiche rouge : 22 seront fusillés le 21 février 1944 et la vingt-troisième, Golda Bancic, sera guillotinée en Allemagne quelques semaines plus tard. La magnifique dernière lettre de Missak à Mélinée, rédigée quelques heures avant son exécution, inspire un vibrant poème à Aragon, puis une chanson à Léo Ferré, inscrivant Manouchian dans la mémoire collective. L'odieuse Affiche rouge, placardée dans toutes les grandes villes de France en 1944 et dénonçant « l'armée du crime », est ainsi devenue un emblème de la Résistance. On a voulu faire de ces combattants des criminels, on en fera des héros. En reconstituant le parcours des Manouchian, les trois historiens Astrig Atamian, Claire Mouradian et Denis Peschanski ont mené une enquête dans des archives inexplorées jusque- là. De nombreux documents inédits — photographies, correspondances, archives familiales, policières et administratives... — jalonnent ce passionnant récit.
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