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En 2011, avec l'entrée au répertoire de "Rain", créé dix ans plus tôt par la compagnie Rosas, c'est tout un pan du monde d'Anne Teresa De Keersmaeker qui est convié à l'Opéra de Paris, offrant aux danseurs comme aux spectateurs la possibilité de s'ouvrir à une expérience kinesthésique, visuelle et auditive unique. Depuis les années 1980, la chorégraphe n'a cessé de jouer un rôle majeur dans le paysage de l'art contemporain, marquant la scène flamande émergente du sceau d'un vocabulaire singulier, initié dans l'avant-garde new-yorkaise et porté par la quête de l'écriture sous toutes ses formes. Parallèlement à un intense travail théâtral, elle a notamment développé un art de l'épure à travers des chorégraphies aux dynamiques savantes, qui cherchent "à faire jaillir la vie" dans un kaléidoscope de formes en perpétuel changement. Elaboré sur une partition majeure de Steve Reich, "Music For Eighteen Musicians" (1976), "Rain" incarne l'aboutissement d'une danse qui puise dans les principes mathématiques de la composition musicale les ressorts de sa propre polyphonie, une polyphonie des corps et du groupe, qui se matérialise aussi sur le sol de la scène, où se découpent, tel un mikado coloré, les trajectoires infinies des danseurs. Ici, musique et danse s'épousent jusqu'au souffle qui les épuise et trouvent dans l'écoute de leurs arcanes intérieurs les motifs d'une oeuvre jubilatoire et profonde où riment liberté et contrainte, rigueur et foisonnement, unité et démultiplication.
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Nouveauté

Tout le monde connaît ou croit connaître Peter Pan, ce petit garçon étrange qui refuse de grandir et qui veut passer sa vie à s’amuser. Le merveilleux lié à cette histoire est rempli des couleurs pastel de Walt Disney. Cependant, quand on lit la pièce de James Matthew Barrie, on trouve une histoire d’un romantisme noir qui nous parle d’abandon, de mort, de fuite du temps et d’oubli… L’adaptation d’Andrew Birkin résulte de sa profonde connaissance des différents textes de James Matthew Barrie dans lesquels Peter Pan apparaît. Elle est nerveuse, profonde, insolente et accentue l’idée que la première dimension de cette histoire est un jeu d’enfant. Tous les personnages font semblant mais le font tous très sérieusement, sinon comme le dit l’un d’entre eux, ce n’est pas amusant !

 

Dès 6 ans

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