Antonio Placer, accompagné du pianiste Jean-Marie Machado, réhabilite le secret, le mystère Gardel. Le duo assume ainsi la lumière, mais aussi la part d’ombre de ce personnage mythique du tango argentin. « J’ai Gardel dans les valises intimes de mon enfance ! Mon chant est un jardin pour Gardel, un rituel qui ressuscite les morts tombés sous les coups de l’idiotie et la mauvaise foi ! Des parfums de Brel, une rose tricotée avec Astor, le pollen rare de Villa-Lobos, Pavese, et nos mauvaises herbes qui saluent depuis le monde intermittent cet énorme tragédien. » Antonio Placer