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Cette semaine, le Dessous des Cartes vous emmène au pays du cacao. : la Côte d’ivoire, premier producteur mondial de la fameuse fève et l’une des économies les plus dynamiques du continent africain. La Côte d’Ivoire qui s’était pourtant déchirée dans une guerre civile de presque une décennie dans les années 2000.
Cacao, café, noix de cajou, ressources minières, pétrole, grands travaux : la Côte d’Ivoire a su mobiliser ses nombreux atouts pour tourner la page de la guerre civile et relancer son économie. Mais les disparités géographiques, le climat politique, les inégalités sociales, l’insécurité dans la région sahélienne et les différents contentieux avec les pays voisins fragilisent les potentialités ivoiriennes.
À l’approche de l’élection présidentielle, la question de la « grandeur de la France » est un thème récurrent dans les discours des différents candidats. Mais qu’en est-il vraiment ? Pour le savoir, le Dessous des Cartes vous invite à évaluer la juste place de la France sur la scène internationale en regardant sa puissance économique, militaire, diplomatique, culturelle et technologique. Minée par la hantise du déclin et par un sentiment de défiance envers les élites, la France est-elle devenue, pour reprendre l’expression de Valérie Giscard d’Estaing,« une grande puissance moyenne au rayonnement mondial » ?
Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, 7ème économie mondiale, réseau diplomatique parmi les plus denses de la planète, détentrice de l’arme nucléaire : la France rassemble pourtant plusieurs attributs de ce qui fait aujourd’hui la puissance mais se confronte à un nouveau monde multipolaire dominé par les géant américain, chinois, indien… ce qui l’amène à miser sur l’Union européenne et le multilatéralisme pour tenir son rang.
Lieux d’apprentissage, les universités ont désormais aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le «classement de Shanghai » et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, « la guerre des facs » s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation. Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques. Une guerre des universités à laquelle participent également les Émirats et l’Arabie saoudite, en attirant notamment de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation des campus qui passe également par un phénomène d’« offshorisation » des grandes universités, comme la Sorbonne française désormais implantée à Abu Dhabi. Voici le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de soft power.
Depuis janvier 2021, Joe Biden et Xi Jinping se font face, aux manettes des deux premières puissances du monde, la Chine affichant désormais clairement son ambition de prendre la première place.
Un affrontement dans tous les domaines, économique, militaire, diplomatique, culturel, politique (démocratie contre dictature). De quoi faire renaître le terme de guerre froide sauf qu’au XXIème siècle, les deux pays sont interdépendants dans bien des secteurs.
Le Dessous des Cartes propose un état des lieux de cette compétition sino-américaine, en posant des chiffres, des faits, des cartes sur un duel déterminant pour le « monde d’après ». L’occasion de constater l’ascension régulière de la Chine, ses ambitions de puissance désormais tous azimuts, « à 360 degrés » comme dit la sinologue Alice Ekman. Une confrontation mondiale, avec un centre de gravité clairement identifié dans la zone dite de l’Indo-Pacifique et la grande question : l’affrontement pourrait-il un jour être militaire, sur la question de Taïwan ? Et à cette question, personne n’a vraiment la réponse…
Dix ans après la chute de Kadhafi, la Libye est toujours divisée. Il y a d’un côté la Libye officielle, reconnue par la communauté internationale, et de l’autre une Libye officieuse, contrôlée par le désormais célèbre maréchal Haftar. Un pays qui est également marqué par la présence de puissances étrangères (notamment la Russie et la Turquie) et par des trafics en tout genre. Le Dessous des Cartes vous propose de démêler ce chaos libyen.
Une situation encore complexifiée par le fait que la Libye est devenue l’un des carrefours des migrations vers l’Europe. Passeurs et trafiquants d’êtres humains ont pu prospérer dans la Libye chaotique de l’après Kadhafi, avec des milliers de disparitions tragiques en mer Méditerranée, l’Italie n’étant qu’à 300 km des côtes libyennes.
La guerre en Ukraine se joue sur le champ de bataille, sur le plan économique mais également dans le domaine de l’information. Que ce soit pour justifier l’invasion illégale du territoire ukrainien, pour tenter de diviser la communauté internationale ou pour mobiliser les opinions publiques, la manipulation des faits réels est caractéristique du régime de Vladimir Poutine et, au-delà, des régimes non démocratiques.
Le Dessous des Cartes vous invite cette semaine à comprendre les ressorts de cette guerre de la désinformation qui concerne dirigeants et citoyens. Cette manipulation de la vérité en tant de guerre n’est pas nouvelle ; de l’Allemagne nazie à l’Union soviétique, la propagande a toujours été au coeur de la stratégie des régimes autoritaires. Mais ce qui a changé ces dernières années, c’est l’apparition d’outils technologiques permettant d’amplifier la crédibilité et la portée de ces fausses informations, l’intelligence artificielle et les réseaux sociaux leur conférant une puissance décuplée.
Cette semaine, le Dessous des Cartes vous emmène à la découverte de la Californie, cet État américain aux allures de pays tant il est riche, peuplé, étendu et singulier. La Californie qui incarne mieux que n’importe quel autre État le rêve américain. De la ruée vers l’or aux années hippies en passant par l’âge d’or du cinéma et aujourd’hui la Silicon Valley, épicentre internationale de l’innovation technologique. Microsoft, Apple, Facebook, Open IA : c’est bien dans le « Golden State » que se déroule la révolution numérique.
La Californie, un État à la diversité naturelle exceptionnelle, avec ses séquoias géants, ses déserts et ses sommets à plus de 4000 mètres. Mais il est également parmi les plus vulnérables, à l’image des mégafeux qui s’y multiplient, du risque sismique et du manque chronique d’eau. Enfin, la Californie est aussi une terre d’inégalités, où la hausse constante du coût de la vie repousse toujours plus loin les populations les plus modestes.
Cette semaine le Dessous des Cartes vous emmène à la découverte de la Malaisie. Un pays à la géographie particulière puisqu’il est coupé en deux : d’un côté la péninsule malaise, de l’autre l’île de Bornéo qu’il partage avec l’Indonésie et Brunei. Mais la Malaisie se distingue surtout par son contrôle du fameux détroit de Malacca, au carrefour des océans Indien et Pacifique ; au coeur du commerce international.
Point de passage obligatoire entre la Chine et l’Inde, la Malaisie a fait l’objet de nombreuses convoitises tout au long de son histoire : arabes, portugais, hollandais, britanniques et chinois ont tous cherché à s’y faire une place. Devenue indépendante en 1957, la Malaisie a connu une forte croissance à partir des années 1990 et c’est désormais un acteur incontournable dans la région.