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Dépossession et spiritualité chez les Indiens; la "quête de la Tente tremblante"... Le cinéaste filme le quotidien et la culture d'un peuple peu à peu décimé. Un témoignage capital en trois volets. Episode 1 : découverte des vastes territoires du Nord québécois, du travail « civilisateur » des Blancs et premiers témoignages des Indiens. Premiers contacts aussi avec les survivances d'une culture : la tente à suerie, la tente tremblante, la lecture des songes. Episode 2 : à Schefferville, un rapide micro-trottoir édifie sur le racisme à fleur de peau des Blancs envers les Montagnais parqués dans une réserve proche. Repas de pattes de caribou sous la tente de la famille Ashini. Nouvelle et prudente évocation du phénomène fantastique de la tente tremblante. Plus au nord, dans un camp au cœur des neiges, lecture d'omoplate de caribou pour déterminer l'emplacement des bêtes avant la chasse du lendemain. Episode 3 : au pied d'un barrage hydroélectrique, un homme chante. Initiation à l'univers musical des Montagnais (tambour, chant, danse). Thérèse Picard, une Montagnaise, explique le sens des mots liés à la vie spirituelle et dit aussi que tout un pan de leur langue lié à la chasse a définitivement sombré parce que l'activité elle-même a quasiment disparu. Un Montagnais accepte de confier son expérience vécue dans la tente tremblante. Ces images inaccessibles depuis de nombreuses années sont ici présentées en exclusivité vod, dans la version originale diffusée en salles, sans sous-titres mais avec, pour guide, un commentaire en langue française supervisé par l'auteur.
Sous le titre "Carcajou et le péril blanc", Arthur Lamothe a signé une série de films documentaires (...12h à voir) sur les Amérindiens qui furent diffusés en France sous le titre global "Images d'un doux ethnocide". Dans le programme proposé ici, d'une durée totale de 2h16), deux épisodes ont été regroupés : "La Grande Rivière" (79 min) et "La "Rivière sèche (57 min.). Dans le premier, à l'embouchure de la Moisie, Mistapichu, les trois soeurs de Michel évoquent leur jeunesse, quand, avec leurs parents, elles partaient, à pied et en canot, pour leur territoire de chasse situé à 500 km au nord. Et les hivers où elles manquaient de nourriture. Et où leur père mourait. Le sage Innu, Mathieu André, à côté de Shefferville, indique les pistes indiennes qui se croisaient dans ces lieux. Puis dans le campement indien, installé l'été sur la rive de la Mistashipu, nous participons à la pêche au saumon, surveillés par les gardes-pêche et leurs acolytes. Cérémonies traditionnelles., religieuses, baptême, rêves chantés avec le teiukan, etc. Dans la deuxième partie, "La Rivière sèche" (57 min), dans une vieille chaloupe à moteur un couple d'Innus remontent la rivière asséchée. Avec quelques autres familles, ils ont quitté la réserve et vont s'installer en amont avec leurs enfants. Nous jouerons avec les enfants et nous ferons des pirouettes avec eux. Nous édifierons les tentes et nous installerons à l'intérieur un tapis fait de branches de sapin que nous sommes allés couper. Nous pêcherons la truite. Nous tuerons le porc-épic. Nous le ferons cuire et nous le mangerons. Nous invoquerons l'Esprit du froid à l'aide d'une poignée de branchages vers le ciel pour le conjurer... >> Durée totale du programme 2h16.
Sous le titre "Carcajou et le péril blanc", Arthur Lamothe a signé une série de films documentaires (... 12h à voir) sur les Amérindiens qui furent diffusés en France sous le titre global "Images d'un doux ethnocide". Le programme proposé ici, d'une durée totale de 1h58, comprend les épisodes intitulés "On disait que c'était notre terre" (en deux parties). Dans la première (63 min), auprès de son camp de chasse, Marcel Jourdain et son beau-frère, Jean-Marie McKenzie, discutent du sens de la vie et de la mort dans la cosmologie algonquienne. Auparavant, sur la route menant à son camp, Marcel Jourdain, accompagné de ses filles, de sa femme et de sa parenté, se voit interdire l'accès par une barrière. Sa femme et ses fille créent un incident quand, par rétorsion, elles organisent un Sit In, bloquant ainsi la route aux camions. Dans la deuxième partie (55 min) : Au mois de janvier, Mathieu André, accompagné de deux de ses gendres, dans la taïga aux environs de Schefferville, est allé tuer un ours. Mathieu nous montre les traces qu'à laissées l'ours sur l'épinette située à proximité. On déblaie la neige et Mathieu se glisse dans la tanière. Mais l'ours ou l'ourse n'est pas là. Dans sa tente, près de chez lui, accompagné d'une de ses filles, à l'aide d'une peau dont il se couvre en mimant la bête, et avec des branches d'épinettes, d'un tambour, d'anciennes photos, il tient un grand discours fort imagé qui reflète la structure fondamentale de la pensée amérindienne.