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En 1968 une vague déferle sur la planète. En fait, cette vague a commencé à se former avant, en 1965, aux Etats-Unis, avec les luttes pour les droits civiques et les premiers mouvements étudiants contre la guerre du Vietnam. Et elle se brise quelques années après, en 1975, dans la clameur de mouvements en tous genres ou dans le sang de la lutte armée. La jeunesse, partout dans le monde, se lève contre la vie qu’on lui propose. Société, politique, culture, le refus est total. Le monde qui s’est recréé après la Seconde Guerre Mondiale tourne trop lentement.
La revendication : rien de moins qu’une nouvelle société. Les moyens : une contestation endémique et protéiforme, portée par une nouvelle génération très critique à l’égard des sociétés établies, considérées comme coloniales et autoritaires, figées et hiérarchisées, liberticides et moralisatrices. Le résultat : un monde en ébullition, en lutte, en guerre et en résistance.
Cinquante ans après, beaucoup de questions se posent. Entre les évocations nostalgiques d’anciens combattants et les attaques trop idéologiques, comment analyser, aujourd’hui, ce mouvement qui a marqué un tournant dans l’histoire ? Quels pourraient en être l’héritage, les résonances ? Une chose est sûre, le phénomène a été global. Rome, San Francisco, Paris, Tokyo, Berlin, Sao Paolo, Alger, Londres…: les soulèvements qui ont envahi les rues des grandes villes sont innombrables, à tel point que le petit mai parisien semble presque anecdotique. C’est un moment de basculement planétaire que cette série propose de revisiter. Imprégnée de la fièvre de la décennie, elle raconte la course folle de ces années où tout semblait possible, dans l’euphorie et la violence, mais dont l’héritage divise toujours autant.
Lors d'une fête, la courtisane Violetta Valéry remarque un jeune homme, Alfredo Germont. Lorsque celui-ci lui déclare sa flamme, Violetta ne reste pas indifférente. Ils tombent amoureux et bientôt vivent ensemble. Mais le père d'Alfredo vient voir Violetta en secret pour lui demander de renoncer au jeune homme...
Pour la première fois de son histoire, l'école de l'Opéra de Pékin, la plus importante et la plus prestigieuse des écoles d'art scénique traditionnel chinois, a ouvert les coulisses de sa vie quotidienne à une équipe de tournage. Ce sont les bouilles réjouissantes de Wang Yu, apprenti "clown combattant" d'une dizaine d'années, et de certains de ses pairs, garçons et filles, qui nous initient, avec leurs professeurs, aux subtilités raffinées des "héroïnes fleurs", des "chaussures chasses", du combat chorégraphié ou du maquillage. Enseignement général, acrobaties, arts martiaux, chant et musique, répétitions des spectacles : la discipline s'apparente à celle d'une académie militaire. Mais une même flamme semble animer élèves et maîtres, autour de traditions artistiques multiséculaires, dont la vitalité, grâce à eux, se renouvelle au jour le jour.
Dès 10-11 ans