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Portrait de Michel Onfray au quotidien, une approche qui permet d'appréhender d'abord l'homme, puis le philosophe... Du processus de fabrication (lectures, collectage, réflexions, plans de cours, écriture, ...), au face-à face avec le public des cours de l'Université populaire, regard sur l'intellectuel et le philosophe militant...
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À cinq cents kilomètres au nord-est de Saint-Pétersbourg, au milieu de la mer Blanche, les îles de l'archipel Solovski abritent dès 1923 le SLON, camp de rééducation par le travail devenu dans les années 1930 le plus terrible goulag de l'ère soviétique. Dans cet ancien monastère témoin des pires atrocités est paradoxalement apparu un espace de culture et de liberté : une bibliothèque, qui compta jusqu'à 30 000 volumes, constituée de livres rares et d’éditions originales de grands auteurs, rassemblés par les intellectuels, artistes et anciens aristocrates déportés. Une véritable vie culturelle s'y était même mise en place avec des troupes de théâtre, la publication de revues et la création d'une société d'études régionales. Excepté les témoignages, il ne reste rien de ce lieu. Que sont devenus les livres après la fermeture définitive du camp en 1939 ? Quelles traces la bibliothèque et les camps ont-ils laissées dans les mémoires ? En compagnie du traducteur russe Valery Kislov et de la réalisatrice Élisabeth Kapnist, l'écrivain Olivier Rolin (Port-Soudan, Tigre de papier) part enquêter. Première étape : l'association des chercheurs militants du mémorial de Saint-Pétersbourg, où sont conservées les revues publiées au camp, avant de rejoindre les Solovki et le monastère, où l'ancienne bibliothèque est inaccessible pour cause de travaux…

 

La littérature face au massacre

Conçu comme un journal de bord, porté en voix off par les réflexions d'Olivier Rolin qui revisite en chemin les belles-lettres russes dont il est passionné, le documentaire nous entraîne dans un voyage littéraire en mémoire soviétique. Une mémoire imprégnée de souffrance et d'idéal, souvent verrouillée, que refont émerger par bribes les correspondances du camp, les archives et les quelques témoins convoqués, comme ce responsable de la radio des îles Solovki ou encore cet homme qui ne cesse de mettre au jour les fosses communes oubliées.

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Nouveauté

Le passionnant portrait de Mikhaïl et Ivan Morozov, flamboyants collectionneurs russes du tournant du XXe siècle.

 

À la fin du XIXe siècle, Moscou, florissante cité marchande et industrielle, devient l’un des foyers d’un renouveau artistique russe qualifié d’"âge d’argent". Dans le sillage du précurseur Pavel Tretiakov, qui ouvre sa galerie de peinture au public avant de la céder à la municipalité, et en parallèle de Sergueï Chtchoukine, héros d'une exposition à la Fondation Louis-Vuitton en 2016, les frères Morozov, eux aussi marchands de textiles, constituent, de 1890 à 1917, l’une des plus fabuleuses collections d’art impressionniste et moderne au monde. Descendants d’un serf qui a acheté sa liberté en 1821, Mikhaïl (1870-1903) et Ivan (1871-1921) héritent d’un empire industriel et de solides convictions progressistes. Ils installent des théâtres dans leurs usines et tiennent salon dans leurs hôtels particuliers peuplés de chefs-d’œuvre inestimables. Car les deux frères, formés à la peinture par des maîtres passés par la France, tel Constantin Korovine, ont été les premiers à se passionner pour les révolutions de l’art nées à Paris : Monet, Renoir, Cézanne, Van Gogh, Matisse, Denis ou encore Picasso côtoient dans leurs collections la production russe contemporaine. Nationalisées après 1917, celles-ci rejoignent en 1923 le Musée national d’art moderne occidental de Moscou, avant d’être sauvées en 1948 par les directeurs des musées Pouchkine et de l’Ermitage d'une destruction décrétée par Staline.

Mécènes oubliés
Émaillé d’archives, de focus sur des œuvres emblématiques et d’éclairages de spécialistes – dont Anne Baldassari, commissaire générale de l’exposition présentée à la Fondation Louis-Vuitton –, ce documentaire retrace la captivante saga des frères Morozov, figures hautes en couleur et oubliées de l’histoire de l’art.

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