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Nouveauté

Le cinéma ment, pas le sport… Au début des années 80, le tennisman John McEnroe est copié dans toutes les écoles, étudié sous toutes les coutures, filmé sous tous les angles. Lors du tournoi de Roland Garros 84, il a tutoyé la perfection, et pourtant…

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Tokyo, aujourd'hui la plus grande agglomération au monde, avec 13,6 millions d'habitants, n'était au milieu du XIXe siècle qu'une ville modeste nommée Edo, dans un Japon encore féodal. En 1868, l'empereur Meiji, qui a décidé d'ouvrir son pays au monde en rivalisant avec les grandes nations occidentales, entreprend de moderniser à marche forcée la "capitale de l'Est", désormais siège du pouvoir. Un siècle et demi plus tard, cette mégapole futuriste en perpétuelle évolution, sous la menace quasi permanente de failles sismiques parmi les plus actives de la planète, semble toujours tournée vers l’avenir. Un art du renouvellement en partie hérité de son histoire, car détruite à deux reprises, la ville a su à chaque fois spectaculairement renaître de ses cendres : le 1er septembre 1923, le séisme du Kanto provoque un incendie géant qui fait 105 000 morts et détruit la quasi-totalité des quartiers historiques. Vingt ans plus tard, le 10 mars 1945, les Américains larguent sur la ville un déluge de bombes incendiaires pour forcer le Japon à capituler, tuant quelque 100 000 personnes et réduisant une seconde fois le centre à néant. L'incroyable résilience des habitants va à nouveau donner des ailes à la reconstruction. À partir de 1955, alors que s'ouvre pour le Japon une phase d'expansion économique sans équivalent, Tokyo, centre névralgique et vitrine de cette métamorphose, connaît un essor démographique, architectural et technologique extraordinaire pour devenir la capitale mondiale de la modernité. Regards nippons Les plus anciennes images filmées de Tokyo remontent à 1898, et on les doit aux frères Lumière. Mais des premiers tramways, tractés par des chevaux, aux bambins qui jouent dans les décombres de 1945, l'essentiel des merveilleuses archives utilisées dans ce documentaire proviennent de fonds japonais. En traversant le siècle grâce à elles, et en voyant vivre et revivre à travers ses habitants cette ville à nulle autre pareille, on a souvent le sentiment que le Ozu des Gosses de Tokyo se tient derrière la caméra. Délicatement colorisées, du moins pour les images antérieures aux années 1950, elles offrent un voyage dans le temps aussi instructif qu'émouvant.
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Depuis 2019, des dizaines d'équipes internationales ont repris les fouilles dans la région de Mossoul sur les sites de villes bâties par les civilisations sumérienne et assyrienne, offrant un nouveau regard sur les bâtisseurs de l'antique Mésopotamie.

Des palais, des temples, des bas-reliefs somptueux, des remparts aux portes monumentales, mais aussi des échoppes d’artisans, des réseaux de ruelles, des systèmes d’adduction pour l’eau potable… Au milieu du XIXe siècle, dans ce qui faisait alors partie de l’Empire ottoman, les archéologues ont mis au jour les vestiges des premières cités érigées 3 500 ans avant notre ère. Entre le Tigre et l’Euphrate, dans les environs de l’actuelle Mossoul, en Irak, les sites de dizaines de villes, bien plus anciennes que celles des Grecs ou des Romains, ont été peu à peu identifiées. Leur exploration révèle les traces de gigantesques palais et temples bâtis en briques crues et exhume aussi des dizaines de milliers de textes gravés dans la plus ancienne écriture de l’humanité : le cunéiforme. Pourtant, ces extraordinaires ensembles urbains étaient restés largement inexplorés. Sites majeurs de la Mésopotamie antique, Khorsabad, Ninive, Larsa ou Lagash se rouvrent ainsi aux archéologues, après avoir subi les destructions de l’État islamique, qui avait fait de Mossoul sa capitale. Dès la libération de la ville, en 2017, son musée s’est mobilisé pour reconstituer les cinq statues monumentales dynamitées par les djihadistes et mises en miettes au marteau-piqueur. Une entreprise colossale qui a poussé le musée du Louvre, bientôt suivi par d’autres institutions muséales et universitaires, à réinvestir les lieux pour de nouvelles fouilles...

Splendeurs antiques
Les statues, bas-reliefs et tablettes cunéiformes mises au jour dans ces premières cités assyriennes et sumériennes constituent le cœur des spectaculaires collections du Louvre et du British Museum. Après avoir été inaccessibles pendant près d’un demi-siècle, les sites de ce qui constitua le berceau de l’antique Mésopotamie ont été réinvestis depuis 2019 par plus de cinquante équipes internationales de chercheurs pluridisciplinaires. Aidés par les dernières technologies (relevés géomagnétiques, orthophotographie, photogrammétrie, imagerie satellite…), ces derniers ont repris les fouilles entamées par leurs prédécesseurs et ouvert de nouveaux chantiers. Revenant sur l’histoire de ces premiers empires bâtisseurs que furent les dynasties sumérienne et assyrienne, ce documentaire donne la parole aux archéologues et les suit dans leurs minutieuses investigations de terrain. Leurs découvertes éclairent d’un jour nouveau ces splendeurs jaillies du passé, tout en œuvrant à la conservation du patrimoine irakien.

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Nouveauté

Au Maroc, la découverte d’ossements dans une mine du Djebel Irhoud bouleverse notre vision de la préhistoire. Le récit palpitant d’une aventure scientifique, entre effondrement des certitudes et prouesses technologiques.  

 

Un crâne à la face allongée et aux arcades sourcilières proéminentes : c’est, en 1960, l’incroyable découverte faite par un ouvrier dans une mine du Djebel Irhoud, au Maroc. Serait-ce un homme de Neandertal ? Le carbone 14 permet de dater la trouvaille à plus de 40 000 ans, mais à quand remonte-t-elle précisément ? Dans les années 1980, le chercheur français Jean-Jacques Hublin et son collègue, le professeur marocain Abdelouahed Ben-Ncer, émettent une autre hypothèse. Pour eux, le crâne appartiendrait non pas à un Néandertalien mais à un Homo sapiens, et serait bien plus ancien. En 2005, les deux paléoanthropologues reprennent les fouilles avec une équipe internationale. La septième couche de sédiments leur livre un trésor vertigineux : les restes de cinq individus distincts. La datation par thermoluminescence, plus fiable que le carbone 14, fait remonter leur origine à 300 000 ans. En totale contradiction avec la théorie généralement admise, qui situait l'apparition de notre espèce en Afrique de l'Est il y a 200 000 ans. Ces vestiges, plus anciens de 100 000 ans, ont été découverts à plus de 6 000 kilomètres de la région censée abriter le berceau d'Homo sapiens...

"Homo high-tech"
C’est une révolution dans la vision de nos origines et de notre processus évolutif que raconte cet étonnant documentaire. Un changement de paradigme qui oblige autant le monde scientifique à revoir ses fondements que les manuels scolaires à réviser leurs chapitres. Agrémenté des témoignages des principaux protagonistes, le récit vient saluer une aventure de longue haleine, tissée d'intuitions, de suspense et de couronnements. Pour le grand public, c’est aussi la découverte d’une paléontologie entrée dans l’âge high-tech : scans, analyses morphométriques 3D, reconstitutions virtuelles et autres technologies. Entre l’émergence d’un passé primitif et la sophistication d’outils futuristes, un paradoxe fascinant.

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Des fourneaux français à la mondialisation de la gastronomie, un succulent portrait d’Auguste Escoffier, chef visionnaire qui a révolutionné l’art culinaire au tournant du XXsiècle. 

 

Il se rêvait sculpteur, il a hissé la gastronomie au rang des beaux-arts, maître aujourd’hui encore adulé par une légion d’héritiers à travers le monde. Né à Villeneuve-Loubet en 1846, Auguste Escoffier fait ses classes à Nice chez un oncle restaurateur. À 19 ans, le jeune Provençal monte à Paris, capitale hédoniste du Second Empire, et grimpe bientôt tous les échelons au Petit Moulin Rouge où il débute comme commis. Le jeune chef visionnaire va alors allier progrès technique et art culinaire raffiné pour révolutionner les plaisirs de la table. Ce manager avant l’heure rationnalise le métier, des fourneaux aux lumières, allège les plats – des recettes inspirées devenues signatures – et dresse les assiettes comme des tableaux. Une œuvre que cet amateur de "mets et de mots" consigne dans des livres devenus cultes, dont son fameux Guide culinaire (1903) pour des générations de chefs. Avec son complice César Ritz, ce perfectionniste imagine aussi le concept du palace, entre luxe et terroir, du Savoy au Carlton en passant par le Ritz, où se croisent têtes couronnées et artistes − dont son amie Sarah Bernhardt −, l’aristocratie déclinante et la haute bourgeoisie en plein essor. Première star de la gastronomie, Auguste Escoffier conquiert enfin l’Amérique, anticipant la mondialisation.

Épopée gourmande
Des fastes du Second Empire aux prémices de la Seconde Guerre mondiale, ce documentaire, qui entrelace archives et scènes de fiction, retrace l’épopée d’Auguste Escoffier, référence absolue qui hante encore les cuisines contemporaines. Nourri des éclairages passionnés de ses disciples − Thierry Marx, Yves Camdeborde, Michel Roth… −, d’historiens et de critiques gastronomiques, un portrait formidablement documenté du "roi des cuisiniers et cuisinier des rois", qui offrit légitimité et respectabilité à ses pairs, en même temps qu’une plongée savante et gourmande dans un temps de grands bouleversements.

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Nouveauté
Cette série de trois docu-fictions appréhende le développement des nanotechnologies, les changements qu'elles vont entraîner dans nos vies et les choix auxquels elles pourraient nous confronter. Dans ce deuxième épisode, elle examine leurs avancées sur le plan écologique. Dans ce domaine, les propriétés qui s’expriment à l’échelle du millionième de mètre n’en finissent pas d’émerveiller les scientifiques. Initiées il y a une trentaine d’années, des recherches ont fait l’objet de gigantesques investissements dans les pays industrialisés. Aujourd’hui, les premières applications sortent des laboratoires : cristaux nanométriques permettant aux capteurs solaires d’occuper une place centrale dans notre production d’énergie, réduction des émissions polluantes qui empoisonnent l’air de nos villes par l’ajout de molécules à nos carburants… Mais ces particules dont on connaît encore mal le "comportement" ne présentent-elles aucun danger ? Comment s’assurer qu'elles ne s'ajouteront pas au lourd héritage écologique laissé aux générations futures ? Jamais le développement d'une technologie ne s’est accompagné d’autant de questionnements et d’inquiétudes…
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Les nanotechnologies ont ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire des technologies : celui d’une miniaturisation qui confine à l’invisible. Nous n’en sommes pas nécessairement conscients, mais certains matériaux aux propriétés inimaginables il y a encore quelques années ou des objets familiers dotés de fonctions inédites ont déjà fait leur entrée dans nos vies. Une nouvelle vague de produits est sur le point de sortir des laboratoires de recherche. Elle nous promet des ordinateurs toujours plus petits et plus puissants ainsi que la prolifération de minuscules dispositifs électroniques communiquant en réseau. Pour certains, ces évolutions technologiques devraient simplifier notre quotidien et rendre le monde plus sûr, plus efficace et plus confortable. Mais la vitesse à laquelle ces dispositifs s’insèrent dans nos sociétés et les modèlent suscite des inquiétudes. En changeant la dimension de notre intervention sur la matière, les nanotechnologies pourraient faire évoluer en profondeur notre rapport au monde. De quelle manière ? Dans quelle direction ? Confort et liberté, sécurité et vie privée sont plus que jamais au cœur des questionnements qui accompagnent l’essor des nanotechnologies dans les domaines de l’électronique et de la production de nouveaux matériaux.
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Dans le secteur médical, après seulement une quinzaine d’années de recherches, les premiers produits "nano" font leur apparition. Certains sont déjà commercialisés, d’autres en phase d’essais cliniques. Il s’agit de nouveaux systèmes de diagnostic dont la précision et la simplicité permettent le développement d’une médecine plus préventive et personnalisée. Mais aussi d’une amélioration spectaculaire de l’efficacité de nombreux traitements contre le cancer ou les maladies cardiovasculaires par la possibilité de cibler exclusivement les cellules malades.Porteuses d’espoirs considérables, ces avancées vont sans doute nous confronter à des situations et des questions inédites. Selon certains, les pouvoirs des nanotechnologies pourraient aller jusqu’à permettre l’émergence d’un homme nouveau aux "performances améliorées", un cyborg bardé d’implants électroniques directement connectés à son système nerveux. Cauchemar ou réalité future ?

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