On accompagne Auster dans Manhattan, chez lui à Brooklyn et dans ses lieux fétiches, Central Park ou le Shea Stadium. Il parle de son enfance, évoque le souvenir de son père, déjà très présent dans "L'Invention de la solitude" (1982). Il raconte ses voyages, l'influence de la ville sur son œuvre, la marche qui lui est nécessaire "pour rendre le souvenir possible" et dont il décrit le rythme dans "Moon Palace" (1989). Du base-ball à sa vie privée, Paul Auster relate les moments forts de sa vie. Pour la première fois devant une caméra, sa femme, l'écrivain Siri Hustvedt, parle de son mari, de leur rencontre, et jette sur son œuvre un regard plein d'émotion et de justesse.