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Reconstitution détaillée du foisonnement culturel et artistique à la cour pontificale du pape Paul III qui en cette année 1545 accueille Titien, Michel-Ange et Vasari. Au même instant, se réunit le concile de Trente qui tente d'endiguer le péril protestant. Un an plus tard, l'élan créatif semble brisé et la Contre-Réforme brime la liberté artistique comme la liberté des moeurs et des opinions.

Passion, défi, recherche et créativité extrême : telle est l’histoire des quarante années que le sculpteur Michel-Ange consacra à l’exécution du tombeau du pape Jules II et de son ensemble de statues (1504-1545) destinés à l’origine à la basilique Saint-Pierre de Rome. Interrompue par d’autres travaux comme le chantier de Sixtine ou celui du tombeau des Médicis, c'est son oeuvre la plus aboutie.