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Peut-on, comme Josué, arrêter la course du soleil ? Les morts sont-ils encore jaloux ? Pourquoi Marlon Brando écrivait-il des cartes postales qu’il n’envoyait à personne ? En quelle circonstance un débauché peut-il s’abandonner au fanatisme religieux ? Quels rapports y a-t-il entre Churchill, Alain Delon et un jeune berbère qui voudrait apprendre à nager ? Qui a inventé le monothéisme amoureux ? Et à quel instant, au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ? Telles sont, entre beaucoup d’autres, quelques unes des questions que se posent les héros de ce roman dont l’intrigue éclatée va et vient autour d’un lieu unique : le Palais de la Zahia (ce mot, en arabe, désigne la joie), situé quelque part, au sud, près d’un désert… Dans ce Palais – splendide, nécrosé, envahi par la végétation et les souvenirs – quelques amis, plutôt bien traités par l’existence, ont pris l’habitude de se retrouver dans une ambiance rieuse. Il y a là, parmi des créatures sexuellement très diversifiées, deux amis : un narrateur (très influencé par les livres de Stendhal et les films de Maurice Ronet ) et un certain Lewis, riche, célèbre, philosophe et épris d’ Ariane, son épouse rêveuse. Est-il nécessaire d’en dire davantage ? Ce roman – rythmé par une série d’interrogatoires confiés à un enquêteur énigmatique – revisite ainsi, dans un grand désordre de sensations et de péripéties: 1/ l’histoire d’une amitié 2/ La mémoire d’un Palais trop fréquenté par ses propres fantômes 3/ La chronique d’une passion clandestine avec une jeune veuve qui n’a pas froid aux yeux 4/ la lutte des uns et des autres contre le temps et ses alliés (haine, tempêtes de sable, solitude, vanité, peur, envie…) Bien entendu, il s’agit d’un roman. Et il va de soi que toute ressemblance avec des personnes existantes, etc, etc… AVIS DE LA FNAC Le récit à peine crypté de l'amitié de Jean-Paul Enthoven pour son grand copain BHL dans le cadre somptueux de la Zahia, la résidence du philosophe à Marrakech. Le titre du nouveau livre de Jean-Paul Enthoven, Ce que nous avons eu de meilleur, est bien sûr une reprise explicite des mots de la fin de L'Education sentimentale de Gustave Flaubert... Mais sans l'ironie tragique de l'ermite du Croisset. Ici, le narrateur retrace l'histoire de la Zahia, somptueux palais de Marrakech devenu aujourd'hui la propriété de BHL, en même temps qu'il évoque son amitié pour l'écrivain-philosophe (qui s'appelle « Lewis » dans le livre). Des fêtes ont lieu, des femmes passent, des conversations brillantes s'engagent, une amitié indéfectible s'affirme entre les deux hommes. Aujourd'hui le jeunesse a fui. Que reste-il ? La Zahia, les souvenirs, la magnificence d'un lieu exceptionnel. « Ce que nous avons eu de meilleur » en somme. Un livre élégant et sincère sur la beauté, le bonheur, le plaisir de vivre et de se souvenir.
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« Certains êtres sont parfois des virtuoses involontaires de l'instrument que nous sommes. Et ils le sont parce qu'un don mystérieux leur a offert un accès immédiat, presque violent, à ce que, d'ordinaire, nous dissimulons.Ces êtres, que nous identifions à peine quand le hasard nous met en leur présence, jouent d'instinct de cet instrument, donc de nous-mêmes. Rien, pourtant, ne les a préparés à l'exercice auquel ils vont exceller sans le savoir.Parfois, ils y prennent du plaisir. Parfois, ils s'en acquittent sans y songer. Comme des despotes qui se sentent obligés d'être despotiques, par conformité à leur nature, et presque à leur insu.Ces êtres sont redoutables car ils vont nous gouverner avant même d'avoir pris la peine de le vouloir.Mais nous aimons à la folie l'illusion qu'ils nous procurent d'être compris, ainsi que les doses de ravissement qu'ils ont versées dans notre existence – en même temps qu'ils y ont versé leurs doses de venin.  Blanche était de ces êtres-là…  »  J-P. E
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