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Aujourd'hui, il ne suffit plus d'être heureux et, d'aimer ses enfants pour continuer à vivre ensemble. Si le désir vient à manquer, le couple se dénoue. Le plus déterminé se lève et s'en va, et le délaissé est coupable de n'avoir pas su préserver l'indispensable attirance. Le salaud d'hier est devenu le héros d'aujourd'hui. Comment jouir de la vie quand on ne manque de rien ? Contre quel moulin se battre pour retrouver l'enthousiasme, l'indignation et l'appétit de ses vingt ans ? Lionel Duroy plonge au cœur de nos contradictions les plus intimes. Avec une lucidité mordante, il met en scène six personnages en quête de ces orages tant désirés.

De 1940 à nos jours, l'odyssée d'une famille bourgeoise catholique de onze enfants qui connaît la ruine. Le narrateur, l'un des enfants, est le témoin épouvanté des calamités qui s'abattent sur le foyer familial. Grand prix Marie Claire du roman d'émotion 2010, prix Marcel Pagnol 2010.

Belgrade, novembre 2010. La fille du général Mladic s'est suicidée. Marc, écrivain passionné par le destin des enfants de criminels de guerre, veut comprendre pourquoi. Des lieutenants de Mladic l'encouragent à se rendre à Pale, la capitale historique de la République serbe de Bosnie. Marc découvre alors une population désespérée, abandonnée et persuadée d'avoir mené une guerre juste...

A travers les personnages de son roman, confrontés à des conflits douloureux, Lionel Duroy tente de décrypter le sens de la vie et en filigrane la légitimité de la création littéraire.

Détruit moralement, Luc, le narrateur tente de comprendre pourquoi la femme qu'il aimait l'a quitté sur ces mots : "Tu n'aimes pas la vie." La faute à qui ? A son père, le roi de la combine foireuse, des impayés et des huissiers. ...

Augustin sent que sa séparation avec Esther, celle avec qui il pensait avoir définitivement reconstruit sa vie, est à présent inévitable. Il tente d'en analyser les raisons mais bientôt, Cécile, la première femme avec laquelle il a vécu, réapparaît. Tandis qu'il s'interroge sur les raisons de ses échecs sentimentaux, des souvenirs d'enfance resurgissent.

Un écrivain écrit à son éditeur pour lui dire qu'il n'a plus d'inspiration et rien à lui montrer. L. Duroy dévoile son ÃOme dans ce texte. Il y recherche les sources de son inspiration. Il découvre comment la littérature a pris le pas sur sa vie, en dictant les événements.

L'incroyable histoire des « reclus de Monflanquin »

Alors qu'il croyait partir pour une simple pêche, T. Raioa dériva pendant quatre mois dans le Pacifique Sud. Il raconte son périple de 1.200 kilomètres et les conditions de sa survie.

Toto, c'est un héros ou un saint. On n'en finirait plus de raconter ses tribulations depuis qu'un matin les déménageurs sont venus à Neuilly avec un commissaire de police et un huissier, et qu'on l'a envoyé dans un logement social avec sa famille...

Belgrade, 2010. La fille du général Mladic s'est suicidée. Marc, écrivain passionné par le destin des enfants de criminels de guerre, veut comprendre. Des lieutenants de Mladic l'encouragent à aller à Pale, capitale historique de la République serbe de Bosnie. Il trouve une population abandonnée et persuadée d'avoir mené une guerre juste. Prix Renaudot des lycéens 2012, prix Joseph-Kessel 2013.

Peu après son divorce, Augustin doit se séparer de sa maison. Bouleversé par le spectacle du déménagement, il s'enfuit en voiture avec pour tout bagage quelques photos, un ordinateur et ses deux vélos, puis se lance dans une course folle à la recherche d'un refuge, butant sur les personnes que le hasard place sur sa route – dont une femme qui le poursuit d'hôtel en hôtel. Revivrait-il le même effondrement psychique que sa mère, expulsée de son bel appartement de Neuilly un demi-siècle plus tôt ? Égaré, furieux et magnifique, Augustin entreprend alors de reconstituer l'histoire de cette femme qu'il a enterrée sans une larme. Au fil de ses rencontres, son regard sur elle commence à changer. Mené à un train d'enfer, à la manière d'un extravagant road movie, L'Absente redessine l'univers inépuisable que Lionel Duroy explore livre après livre.

S. Vartan rend hommage à sa mère, qui a été tout pour elle : le pilier, l'alliée, le secours et l'amour total. ©Electre 2016

Dans ce récit fictif, l'auteur raconte comment il a enfourché son vélo pour gagner des endroits qui l'ont toujours fasciné : la Roumanie, la Moldavie, l'Ukraine et Stalingrad. ©Electre 2022

Dans cet autoportrait, l'écrivain s'interroge sur son propre rôle dans le destin singulier qui l'a vu consacrer l'essentiel de sa vie à l'écriture. ©Electre 2021

Roumanie, 1935. Lors d'une conférence à l'université de Jassy, l'écrivain juif Mihail Sebastian est attaqué par des étudiants antisémites. Une jeune femme s'élève pour prendre sa défense. Dès lors, Eugenia ne cesse de combattre la haine des Juifs, alimentée également par sa propre famille, et se rapproche de Mihail. Un roman inspiré du journal de M. Sebastian. Prix Anaïs Nin 2019. ©Electre 2019

Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n'ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra. Le temps d'un singulier repas de famille, Lionel Duroy parvient à reconstituer tous les chapitres essentiels de la vie d'un homme. Avec sa profondeur psychologique habituelle et l'élégance de son style, il livre ici un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l'enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.

À la fin des années trente, parce qu'elle est tombée sous le charme d'un romancier d'origine juive, Eugenia, une jeune et brillante étudiante roumaine, prend soudain conscience de la vague de haine antisémite qui se répand dans son pays. Peu à peu, la société entière semble frappée par cette gangrène morale, y compris certains membres de sa propre famille. Comment résister, lutter, témoigner, quand tout le monde autour de soi semble hypnotisé par la tentation de la barbarie ? Avec pour toile de fond l'ascension du fascisme européen, ce roman foisonnant revient sur un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale, l'effroyable pogrom de Jassy. Portrait d'une femme libre, animée par le besoin insatiable de comprendre l'origine du mal, ce livre est aussi une mise en garde contre le retour des heures les plus sombres de l'Histoire.

À la fin des années trente, parce qu'elle est tombée sous le charme d'un romancier d'origine juive, Eugenia, une jeune et brillante étudiante roumaine, prend soudain conscience de la vague de haine antisémite qui se répand dans son pays. Peu à peu, la société entière semble frappée par cette gangrène morale, y compris certains membres de sa propre famille. Comment résister, lutter, témoigner, quand tout le monde autour de soi semble hypnotisé par la tentation de la barbarie ?

Je tourne la page, et ça y est, la chose est enfin dite : « Dans un entretien, observe Nathalie Léger, Marguerite Duras s’énerve un peu : “ L’autoportrait, je ne comprends pas ce que ça veut dire. Non, je ne comprends pas. Comment voulez-vous que je me décrive ? Qui êtes-vous, allez-y, répondez-moi, hein ” » Qui je suis, moi ? C’est la question à laquelle je dois maintenant répondre. Lionel Duroy aura passé l’essentiel de son temps à écrire. À travers ses nombreux romans, il a tenté de démêler les fils d’une vie, éclairant au passage celles et ceux qui nous aident à grandir ou s’emploient à nous détruire, parfois sans le vouloir : nos parents, nos frères et sœurs ceux que nous aimons, puis désaimons. Aujourd’hui, avec L’homme qui tremble, il inverse les perspectives et, dans un autoportrait cruel et lumineux, s’interroge sur son propre rôle dans ce destin singulier.