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Au Moyen-Orient, les cartes sont redistribuées : l'Iran, redevenue une puissance incontournable, inspire de la crainte à ses voisins. Ce passionnant documentaire retrace l'histoire récente du pays jusqu'à sa nouvelle position sur l'échiquier géopolitique.

 

Le 14 juillet 2015, à Vienne, Téhéran renonçait au nucléaire militaire après des années de tensions avec la communauté internationale. L'accord, historique, signait le grand retour de l'Iran à la table de l'économie mondialisée. Depuis, la république islamique a renforcé son statut de puissance régionale, tout en s'aventurant à l'extérieur de ses frontières. Participant directement aux conflits en Syrie, en Irak et au Yémen, renforçant son influence au Liban grâce au Hezbollah, l'Iran sème le doute chez ses alliés comme chez ses opposants : Ali Khamenei, le Guide suprême de la révolution islamique, aurait-il des visées expansionnistes ? Ou cet esprit offensif incarne-t-il un nationalisme plus moderne, visant à garantir la pérennité de son régime ?

 

Daech en point de mire 
Résumant près de quarante ans d'évolution géopolitique depuis la révolution islamique de l'ayatollah Khomeyni, le documentaire de Vincent de Cointet dénoue les fils d'un isolement qui se conjugue de plus en plus au passé. Comment l'ancienne Perse, cernée de nations arabes, est-elle devenue incontournable au Moyen-Orient – notamment dans la lutte contre Daech –, au grand dam de ses ennemis jurés, Israël et la sunnite Arabie saoudite ? Interrogeant experts et hommes politiques, le film éclaire les fondements de la psyché iranienne contemporaine. Souvent liée à sa culture religieuse ou à son histoire récente – l'isolement pendant sa guerre contre l'Irak (1980-1988), au cours de laquelle seule la Syrie lui apporta son soutien –, la stratégie du pays gagne ici en clarté. Un passionnant voyage au cœur du mystère iranien.

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Dès 1921, son autorité est contestée au Kosovo, qui réclame son rattachement à l'Albanie. En 1928, l'assassinat du leader croate Stjepan Radic, en pleine séance parlementaire, conduit Alexandre à instaurer la dictature et à créer le royaume de Yougoslavie pour étouffer toute volonté nationaliste. Vaine tentative : le 9 octobre 1934, le souverain est abattu à Marseille, victime d'un attentat commandité par le nationaliste croate Ante Pavelic. Placé à la tête du pays par Hitler, après la capitulation du royaume yougoslave en avril 1941, le leader des Oustachis fait couler le sang des Serbes, des juifs et des Tsiganes.

Pendant ce temps, deux mouvements de résistance entrent en concurrence en Serbie : les Tchetnik de Draža Mihailovic, monarchistes, et les partisans menés par le communiste Tito. Victorieux, celui-ci forme la fédération yougoslave, composée de six Républiques (Serbie, Croatie, Slovénie, Monténégro, Macédoine et Bosnie-Herzégovine) et deux provinces autonomes (Kosovo et Voïvodine). Au programme : rupture avec Staline, adhésion au mouvement des non-alignés, invention du socialisme autogestionnaire. La croissance explose, les libertés culturelles et intellectuelles aussi. Mais à la fin des années 1960, des vagues de protestation politique, économique et identitaire secouent la Serbie, le Kosovo et la Croatie. Pour sauver la Yougoslavie, Tito signe une nouvelle Constitution en 1974, qui accorde plus d'autonomie au Kosovo et aux six Républiques.

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Les Kosovars réclament le statut de République, qui leur est une nouvelle fois refusé. Parallèlement, la crise économique fait des ravages : inflation vertigineuse, pénurie des biens de consommation, explosion du chômage, grèves… Les Républiques slovène et croate, plus riches, contestent le système de redistribution des ressources. Partout, le poison du nationalisme resurgit. En avril 1987, Slobodan Milosevic, en visite à Kosovo Polje, brise un tabou en prenant fait et cause pour les Serbes du Kosovo. Dès lors, la propagande médiatique fonctionnera à plein régime, présentant les Serbes comme un peuple martyr menacé par ses voisins.

Avec l'effondrement du bloc communiste, des élections libres – les premières depuis 1945 – sont organisées. Porté à la présidence croate en mai 1990, Franjo Tudjman ne tarde pas à retirer aux Serbes leur statut de "peuple constitutif de la République". À l'été, les Serbes de Krajina prennent les armes et proclament unilatéralement leur autonomie, avec le soutien de Milosevic. Ce dernier entend désormais réunir tous les Serbes dans une Yougoslavie partielle. Tudjman et lui négocient alors le démembrement de la Bosnie-Herzégovine, mais se heurtent à la résistance du président musulman Alija Izetbegovic. Le 25 juin 1991, la Croatie et la Slovénie déclarent leur indépendance, signant ainsi la fin de la Yougoslavie, qui se disloquera dans un bain de sang au cours de quatre guerres…

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Une plongée au coeur des bouleversements géopolitiques de 1956, au plus près des décideurs, objectifs, stratégies, espoirs et déceptions. De la révolte hongroise à la crise de Suez, un film sur une année charnière, alors qu'une phase de détente s'engage entre les deux blocs issus de la Seconde Guerre mondiale.

Alors que la déstalinisation mise en oeuvre par Khrouchtchev laissait présager une détente dans les relations entre les deux blocs issus de la Seconde Guerre mondiale, l'année 1956 voit se succéder les crises et tensions internationales. Début novembre, tous les regards sont rivés sur le canal de Suez où la France, Israël et la Grande-Bretagne ont pris d'assaut plusieurs positions égyptiennes. Leur objectif : faire tomber le général Nasser qui préside le pays. Les Etats-Unis et l'URSS interviennent à l'ONU. La menace d'un conflit nucléaire enfle. Parallèlement, huit divisions soviétiques pénètrent dans Budapest afin de réduire au silence les insurgés qui aspirent à la démocratie. Comment expliquer que les équilibres de 1945 aient basculé avec autant de violence ?

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Comment l’Iran est-il devenu l’ennemi d’Israël et des États-Unis, qui furent les alliés du Chah ? Avec certains des acteurs de cette guerre larvée, retour sur une spirale funeste qui menace de semer le chaos au Moyen-Orient et au-delà.

 

La menace du pire
Ce conflit sans coup de canon ni confrontation directe dure depuis quarante ans. Une guerre sourde et jamais déclarée, qui menace pourtant de semer le chaos à tout moment. À Téhéran, Tel-Aviv et Washington, les ennemis ont échoué à dépasser leurs différends historiques et se considérer comme de véritables interlocuteurs. Les dirigeants iraniens et israéliens veulent-ils le pire ? Quel rôle les États-Unis jouent-ils dans cet affrontement ? De l’avènement de Khomeiny aux menaces de Trump, en passant par l’impact du 11-Septembre et les efforts successifs de Rabin et d’Obama, ce film relie les événements emblématiques qui permettent de comprendre comment l’Iran est parvenu à redistribuer les cartes du jeu politique mondial. Acteurs et témoins de chaque camp, certains de premier plan, dévoilent dans le même temps les coulisses de cette histoire. Outre l’ex-Premier ministre travailliste israélien Ehud Barak, Vincent de Cointet rencontre, entre autres, le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, Naïm Qassem ; un ancien directeur du Mossad, Ephraim Halevy ; un ex-diplomate iranien et haut gradé au sein des Gardiens de la révolution, Javad Mansouri ; ainsi que Leon Panetta, qui fut directeur de la CIA et secrétaire américain à la Défense ; et Robert Malley, négociateur en chef pour la présidence Obama de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Ce dernier vient d’ailleurs d’être nommé par Joe Biden émissaire spécial des États-Unis en Iran.

Épisode 1 : Aux origines de l'affrontement

Épisode 2 : Le dialogue ou la guerre

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Le 6 octobre 1973 à 14 heures, alors qu’Israël célèbre Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier, et que le ramadan a commencé depuis dix jours, les troupes égyptiennes et syriennes déclenchent une attaque qui prend l’État hébreu et le monde au dépourvu.

Les premières traversent le canal de Suez pour se lancer à l’assaut du Sinaï, les secondes déferlent sur le plateau du Golan, avec pour objectif de reconquérir ces territoires occupés par Israël depuis la guerre éclair de 1967, et de laver l’humiliation infligée alors.

Quarante ans après, cette guerre qui aurait pu être évitée reste une étape cruciale dans le conflit israélo-arabe : elle a marqué la fin de l’invincibilité israélienne, ouvrant la voie, six ans plus tard, aux accords de paix de Camp David.

De l’accession au pouvoir d’Anouar el-Sadate, en octobre 1970, jusqu’au terme du conflit, après dix-huit jours de combats et douze mille morts, le documentaire de Vincent de Cointet propose une immersion fascinante, au jour le jour, dans les pensées, les motivations et les décisions de ses principaux acteurs de part et d’autre, aux premiers rangs desquels Sadate et Golda Meir, mais aussi leurs chefs d’état-major, certains de leurs soldats, le secrétaire d’État américain Henry Kissinger, l’ambassadeur soviétique au Caire…

Grâce à des archives rares, à de nombreux documents restés secrets ou méconnus (protocoles diplomatiques, minutes de réunions, échanges téléphoniques enregistrés) et à des témoignages de conseillers, diplomates et soldats qui ont vécu les événements, le film dévoile en détail les enjeux géopolitiques, militaires et diplomatiques de cette guerre.

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