Après plus de trente ans de bons et loyaux services au sein de la grande muette, dont quatorze au GIGN, le chef d'escadron Cerdan remet les pendules à l'heure sur les circonstances du suicide de François de Grossouvre dont il était le garde du corps, et livre au lecteur, autrement dit au citoyen-contribuable, faits et chiffres édifiants à l'aube de la fusion police-gendarmerie ! De sa passion, le chef d'escadron Daniel Cerdan a fait son métier. Tout a commencé aux funérailles du général de Gaulle. Il n'entrevoyait pas d'autre carrière que celle qui lui permettrait de servir son pays. « J'étais persuadé que quelque part, quelqu'un avait besoin de moi ! » Chevalier des temps modernes au mental d'acier et à la forme physique digne des plus grands champions, Daniel Cerdan peut s'enorgueillir d'un parcours palpitant et de la satisfaction du devoir accompli. En relatant le quotidien des membres du GIGN, unité d'élite par excellence, l'auteur partage ici ses souvenirs d'entraînements parfois éprouvants, d'opérations souvent périlleuses comme la neutralisation d'Eloi Machoro en Nouvelle-Calédonie ou de prises d'otages mémorables ; il souhaite surtout révéler ce qui s'est réellement passé le jour où il a constaté le décès de son autorité, François de Grossouvre, dans son bureau de l'Élysée. Si il envisage une retraite riche de promesses et d'aventures, Daniel Cerdan ne part pas sans se retourner ! Au contraire. Celui que ses copains ont surnommé Marcel ; comment y échapper ? Il ne dissimule ni sa colère ni son inquiétude. C'est pour ceux qui restent qu'il se bat et sort de son silence. Climat d'injustice et de mépris, comparatifs de salaires ahurissants... Un « deux poids deux mesures » qu'il juge inacceptable à l'annonce de la fusion police-gendarmerie qui fait couler beaucoup d'encre et provoque des grincements de dents. Dans ce témoignage alerte et informatif, truffé d'anecdotes, se mêlent émotion et action. Non seulement Daniel Cerdan nous ouvre les coulisses de sa mémoire mais il nous invite à le suivre sous les dorures de la République, là où se sont joués quelques pans de l'Histoire.