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Karim a 22 ans et une sale réputation. Il truande et fait l'amour à des femmes fortunées en échange d'argent. Alexandre, lui, est un ado de 17 ans à la vie tranquille, sans véritable histoire. Il voue une admiration sans borne à Karim. Eux deux vont être embarqués dans une grande course-poursuite, traqués par Raoul Faurissier, un membre déjanté du très fasciste « Élan National Français ».

Dans un village africain, Ousmane Traoré, footballeur professionnel, est subjugué par les prouesses du jeune slimane. Il l'invite à le rejoindre en France. Le garçon fait le voyage dans la soute d'un avion. Dans le même temps, Zinedine sort de prison. Il veut réaliser le coup de sa vie et prend contact avec d'autres truands.Que vient faire Slimane dans cette galère ?

En lisière de la compétition enfantine qui voit s'affronter les enfants de la cité Sainte-Claire face à leurs homologues de Comborne, ce sont d'autres conflits qui vont prendre le pas sur les émotions de l'enfance en cette année 1957 : la violence du conflit algérien et la grève à l'usine voisine. Une chronique sociale de la France ouvrière de la fin des années 1950.

Courts récits de morceaux de vies d'une bande d'adolescents, parsemés d'humour, de drague, de sexe et de coups bas sur fond de rock'n roll.

Jimmy Cobb, Américain en costume de marié, fuit pour échapper aux tireurs d'élite de la gendarmerie qui le traquent à bord d'un hélicoptère. Dans une ferme de la Beauce il rencontre Jessica.

Anton Witkowsky a la rage. La rage de sortir de sa condition, de quitter sa banlieue et fuir la rigueur paternelle. Pour s'en sortir il boxe, Marco son entraîneur et Mo son pote ne cessent de lui répèter que ses poings valent de l'or. Et pour gagner le paradis il est prêt à tout.

Chroniques d'une adolescence dans une cité ouvrière de l'Est de la France, au milieu des années 1960, marquée par les conflits de générations et de classes, les filles, la musique, les bars, le manque d'argent, etc. Avec une postface dessinée de l'auteur sur Villerupt au début du XXIe siècle.

Il ne fait pas bon aimer les femmes des autres par les temps qui courent. Surtout quand on s'appelle Karim et qu'on est franchement basané...

Anton Witkowsky est champion du monde. Il fait la une des magazines, multiplie les déclarations fracassantes et se complaît dans les frasques. Mais la chute n'est jamais loin du sommet, pour Anton ce sera bientôt la disgrâce du tribunal où il siègera sur le banc des accusés. Il devra passer par un long cheminement pour retrouver ses origines et accéder à la rédemption.

Karim et Alexandre sont toujours traqués par Faurissier qui s'est trouvé de nouveaux amis, des trafiquants de drogue. Un course-poursuite qui les emmène jusqu'à Marseille.

Anton Witkowsky a la rage. Rage d'en sortir, de quitter sa banlieue et de fuir la rigueur paternelle. Pour cela il boxe. Marco, son entraîneur, et Mo, son pote, ne cessent de lui répéter que ses poings valent de l'or. Pour gagner le paradis, il est prêt à tout. Mais pas préparé à tout perdre. Ce qu'il ignore, c'est que de cette disgrâce lui viendra sa plus grande force, intérieure cette fois.

Anton Witkowsky a la rage. La rage de sortir de sa condition. De quitter sa banlieue pourrie. De fuir la rigueur paternelle. La rage, il l'a dans ses poings. Il a de l'or dans ses poings, il le sent, il le sait. Tout le monde le lui répète, Marco, son entraîneur, Mo, son pote. La boxe, c'est la clé du paradis. Le paradis du fric et de la gloire. Pour gagner ce paradis-là, il est prêt à tout.

Karim a 22 ans et une sale réputation. Il truande et fait l'amour à des femmes fortunées en échange d'argent. Alexandre, lui, est un ado de 17 ans à la vie tranquille, sans véritable histoire. Il voue une admiration sans borne à Karim. Eux deux vont être embarqués dans une grande course-poursuite, traqués par Raoul Faurissier, un membre déjanté du très fasciste « Élan National Français ».

«Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier… En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question?» Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Teodoro, tout en discontinuité chronologique. Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez… Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux… En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.

Suite et fin des aventures de Teodoro Martini, qui retracent son histoire familiale et celle des ouvriers italiens immigrés en Lorraine. ©Electre 2023

«Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier& En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question?» Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Teodoro, tout en discontinuité chronologique. Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez& Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux& En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.