" Avec deux romans seulement, Atkinson a apporté une couleur nouvelle au paysage littéraire britannique. " Natasha Walter, Guardian Sur une île désoléesde la côté écossaise, Effie Andrews - qui peut-être Euphemia Stuart-Muray - fait à sa mère Nora le récit de sa vie d'étudiante à l'Université de Dundee, tout en la pressant de questions sur ses véritables origines. Nora, de son côté, gratifie sa fille d'une chronique familiale aussi insolite que mouvementée, prenant souvent des allures mythiques, mais dont les zones d'ombre se font de plus en plus inquiétantes, oppressantes. Réjouissante peinture de la vie d'une université de deuxième ordre, avec ses professeurs pompeusement monomanes et ses étudiants ignares et abouliques, cette chronique prend en effet, sous l'aspect ses allures échevelées et derrière ses rebondissements à la Lewis Carroll, l'aspect d'une satire que l'on pourra souvent juger féroce mais dont la verve joyeuse ne se dément jamais et dont bien des traits sonnent terriblement vrai. Mais, dans le récit d'Effie comme dans celui de Nora, le mystère est toujours présent et les questions se bousculent et se catapultent. Quelle est la femme mystérieuse qui suit pas à pas Effie dans la nuit hivernale de Dundee ? Pourquoi un détective privé nommé Chick apparaît-il toujours à point nommé sur son chemin ? Et qu'est devenu le chien jaune soudain survenu et aussi vite disparu " C'est un roman pour ceux qui aiment les romans... Moins sombre et fantastique que les deux livres qui l'ont précédé, Sous l'aile du bizarre n'en fait pas moins corps avec eux. Globale, excentrique, irrésistiblement amusante, c'est une œuvre d'une ampleur dickensienne ou même shakespearienne, avec tous ses prolongements, ses figurants et ses bouffons. C'est un exploit rare dans la fiction britannique. " The Scotsman