La Maison des secrets
Quand on est convaincu que la mort peut débouler sans prévenir, on ne passe pas son temps devant la télé. Se laver ou se brosser les dents ne semblent guère d'une importance capitale. Même ce qu'on aimait avant - lire, dessiner, rêvasser - n'est plus vraiment une priorité.
Quand on est convaincu que la mort arrive, on est tout le temps sur le qui-vive. Dès qu'on entre dans une pièce, on allume toutes les lumières, même au beau milieu de l'après-midi, en plein mois d'août. On devient habile ; on monte sans peine les marches à reculons.
293 p. : Couv. ill. en coul. + ill. en noir et blanc : 20 cm