Montaigne l'avait écrit : « Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui. » À l'heure où le repli sur soi menace, le génie des Frémissements du monde est de convertir cet idéal humaniste en réalité, de magnifier le caractère vital de la rencontre avec l'autre.Voici l'odyssée sur trente ans et dans une vingtaine de pays d'Andrew Solomon.