Quatre comédies où pleuvent les coups, quatre farces où les masques passent de mains en mains. Il ne s'agit plus, pour Molière, de dénoncer l'hypocrisie mais d'en savourer le fumet : résignation burlesque à une vanité qui n'épargne personne. A quelle bizarre maxime peuvent bien obéir des personnages comme Scapin ou Sbrigani ? Escrocs de haute moralité, ces coquins-là n'agissent jamais par intérêt. Dans Monsieur de Pourceaugnac, Sbrigani, "homme d'intrigue" , roule impitoyablement, de manière désintéressée et pour le compte d'un amoureux, un paysan qui prétend épouser une jeune fille.