Jean-Marc Luisada connaît le chant du romantisme, cette voix de l’âme, qui irrigue toute l’œuvre de Schubert. Dans la Sonate n°15, les mélodies jaillies sous la plume d’un jeune musicien de vingt-deux ans sont trompeuses. À la quiétude de l’atmosphère pastorale répond souvent l’expression de la douleur et de la dureté de la réalité.