L'importance croissante prise par les technologies numériques dans nos vies inquiète. Les machines capables de faire la conversation aussi bien que des humains et les mondes virtuels immersifs et interactifs (parfois appelés métavers) font notamment craindre d'oublier l'importance du corps et de la mort qui sont à la base de notre humanité.Pourtant, il est possible de construire une société connectée, responsable et créative. C'est le message que Serge Tisseron nous délivre dans cette anthologie de quelques-uns des billets qu'il écrit depuis une vingtaine d'années pour son blog. En les éclairant de ses analyses actuelles à la lumière des dernières recherches, il nous montre un chemin qui n'exclut pas du numérique la reconnaissance et la réciprocité qui sont au cœur de la vie sociale.
L'ouvrage présente de façon exhaustive les théories de la sociologie et de la science politique. Analyse notamment les effets des mouvements sociaux sur les politiques gouvernementales et le rôle des médias.
Ce dernier livre du sociologue disparu en 2017 constitue à la fois un testament et une mise en garde. Il éclaire les périls qui s'annoncent dans des sociétés frappées par une vague de nostalgie et caractérisées par quatre grands mouvements de retour : retour à la lutte de tous contre tous, retour au réconfort de la tribu, retour aux inégalités et au narcissisme forcené.
Une réflexion sur l'évolution du monde et la nécessité de nouveaux mouvements sociaux pour appréhender la société post-industrielle. L'auteur affirme que l'égalité des hommes, la libération des femmes et la tolérance seront les enjeux des politiques futures pour l'amélioration de la condition humaine et de son environnement.
Le philosophe et l'économiste discutent à propos du pessimisme ambiant, des théories catastrophistes et des raisons d'espérer en l'avenir, évoquant l'amélioration des conditions de travail et la troisième révolution industrielle engendrée par l'essor des techniques numériques et robotiques.
Voici l'ouvrage sur une des révolutions scientifiques les plus importantes de ces cinquante dernières années. Un livre qui va changer votre vie ! Jusqu'à ces dernières années, la science expliquait que nous étions programmés par notre patrimoine génétique. Or, à la lumière de recherches récentes, les scientifiques revoient leur théorie. La nouvelle révolution en biologie, appelée épigénétique, montre que votre comportement quotidien – ce que vous mangez, l'exercice que vous pratiquez, votre résistance au stress, le style de vie que vous adoptez… – va inhiber ou activer certains de vos gènes. Vous êtes comme le chef d'orchestre d'une symphonie, co-auteur de votre vie, de votre santé, de votre équilibre. Joël de Rosnay raconte cette révolution et ses répercussions sur le «vivant». Il dispense également de nombreux conseils pour prendre soin de son environnement personnel, et ainsi rester en bonne santé. Par ailleurs, il élargit cette notion, fondée sur l'interdépendance entre individu et environnement, à la société tout entière. Il dessine les fondements du monde de demain en imaginant le passage d'une démocratie représentative à une démocratie participative, et enjoint les nouvelles générations à faire le pari de moins de compétition et de plus d'optimisme. Il décrit des citoyens engagés à tous les niveaux de décision (politique, économique, sociétal…) et l'avènement d'une économie plus collaborative et « circulaire ».
Le projet culturel de notre modernité semble parvenu à son point d'aboutissement : la science, la technique, l'économie, l'organisation sociale et politique ont rendu les êtres et les choses disponibles de manière permanente et illimitée. Mais alors que toutes les expériences et les richesses potentielles de l'existence gisent à notre portée, elles se dérobent soudain à nous. Le monde se referme mystérieusement ; il devient illisible et muet. Le désastre écologique montre que la conquête de notre environnement façonne un milieu hostile. Le surgissement de crises erratiques révèle l'inanité d'une volonté de contrôle débouchant sur un chaos généralisé. Et, à mesure que les promesses d'épanouissement se muent en injonctions de réussite et nos désirs en cycles infinis de frustrations, la maîtrise de nos propres vies nous échappe. S'il en est ainsi, suggère Hartmut Rosa, c'est que le fait de disposer à notre guise de la nature, des personnes et de la beauté qui nous entourent nous prive de toute résonance avec elles. Telle est la contradiction fondamentale dans laquelle nous nous débattons. Pour la résoudre, cet essai ne nous engage pas à nous réfugier dans une posture contemplative, mais à réinventer notre relation au monde.
Par l'un des plus grands sociologues américains contemporains, une proposition radicale et concrète de nouvelle boussole pour inventer et pratiquer le post-capitalisme, sans attendre des jours meilleurs ou les lendemains qui chantent. Des horizons des possibles, dont les étapes demeurent accessibles, des architectures collectives capables de tenir lorsque, comme aujourd'hui, dominent les conditions défavorables au changement social. Pourquoi et comment sortir du capitalisme ? Quelles sont les alternatives d'ores et déjà présentes ? Peut-on, doit-on réinventer les socialismes par des réalisations concrètes ? Avec quels outils, quelles formes d'action, quelles institutions ? Telles sont les vastes questions, solidaires les unes des autres, auxquelles répond ce livre original et magistral, synthèse d'une enquête internationale et collective de plusieurs années sur les théories les plus actuelles de l'émancipation ainsi que sur de nombreux projets vivants de transformation radicale, ou plus graduelle, déjà observables dans les domaines sociaux, économiques et politiques. À partir d'un regard rigoureux et acéré, appelé à fonder un nouveau programme de recherche sur les expérimentations postcapitalistes contemporaines, se détachent une conception neuve du progrès et de ses instruments potentiels ainsi qu'une vision scientifique des modalités de dépassement du capitalisme. Les utopies réelles ne sont ni pour les idéalistes ni pour les réalistes. Ce sont les expériences vécues, les projections audacieuses qui créent dès maintenant les conditions comme les formes d'un avenir meilleur, d'un autre futur possible. Traité savant, arme au service d'un renouveau nécessaire de l'imagination politique, Utopies réelles figure déjà parmi les classiques de la pensée sociale du XXIe siècle.
Exemples d'innovations technologiques et numériques qui impactent la société et le quotidien en oeuvrant au service de l'intérêt général selon cinq thématiques : la connectivité et la robotique, l'éducation, la santé, l'environnement et l'économie sociale dans la cité. Avec des QR codes donnant accès aux vidéos des interventions de chaque contributeur.
Peur du chômage, du terrorisme, de la mondialisation, de la mutation, de soi et de l'autre… la peur envahit nos vies, altère nos décisions, envenime nos rapports. Contre cette émotion paralysante, il faut nous trouver un antidote.Un publicitaire, Jacques Séguéla, miroir de notre temps, prend le pouls de la France en implosion, répertorie les plus grandes peurs impactant sur notre société et en appelle à notre quotient émotionnel (QE). Un scientifique, Christophe Haag, spécialiste du cerveau et des comportements humains, ausculte à la loupe les mécanismes psychologiques de la peur et nous explique pourquoi et comment développer notre QE.Deux regards complémentaires, une approche psychosociologique, un même constat : la France est rongée par l'angoisse. Il lui faut faire sa propre Révolution Emotion. Le XXe siècle a vécu sous la dictature de la raison (et du QI de son précepteur), générateur d'angoisse. Le XXIe siècle sera celui du QE et des émotions positives qu'il produit, libératrices des énergies et des envies, des idées et des avancées. Il est temps d'unir le QE au QI.
Un chemin en sept étapes pour que chacun devienne un véritable citoyen. Donnons-nous le pouvoir d'agir : sortons d'un système qui ne marche plus, révoltons-nous... avec bienveillance ! A. J.
Nous sommes en train de comprendre ce qui s'est passé depuis cinquante ans. L'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel, sont les conséquences de l'effondrement d'une civilisation: celle de la société industrielle. L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité qu'il est désormais possible de désigner par son nom : la société digitale. Elle nous transforme en une série d'informations qu'un logiciel peut traiter à partir de n'importe quel point du globe. Une immense frayeur traverse la société. Le travail à la chaine d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au coeur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction? Ce livre iconoclaste permet de comprendre le désarroi dont le populisme est l'expression. Il décrypte d'une façon lumineuse des événements dont le sens nous échappe parfois, tout en ayant l'ambition de veiller à la défense des valeurs humanistes au nom desquelles le nouveau monde a, aussi, été créé.
Thomas Friedman persiste et signe : non seulement la Terre est plate, mais en plus elle s'emballe ! Pour le meilleur et pour le pire. La raison de cet emballement ? La fameuse loi de Moore qui veut que la puissance des ordinateurs double tous les deux ans. Il n'y a pas que les ordinateurs, la puissance des logiciels aussi et celle des réseaux s'amplifient et s'accélèrent. Ces fabuleuses puissances s'accumulent dans le cloud ou "nuage", serveurs accessibles instantanément par tous et partout. Le potentiel de créativité et de destruction du "nuage" est tel que Thomas Friedman l'a rebaptisé "supernova". Le cloud permet "l'ubérisation" des sociétés, mais aussi Airbnb et le terrorisme. Il bouleverse en profondeur nos institutions, nos entreprises, notre travail et les écosystèmes de la Planète. Formidable outil d'émancipation individuelle, c'est aussi un rouleau compresseur ultrarapide qui lamine les positions acquises. Thomas Friedman nous invite à un voyage fascinant au coeur de cette révolution. Loin de l'optimisme naïf qui a pu lui être reproché, il presse au contraire les Etats à réagir pour aider leurs populations à en tirer le meilleur profit. Une incitation à prendre le temps de la réflexion plutôt que de céder à la panique. Parfois, le "retard" peut être salutaire.
C. Baratoux revisite le célèbre conte en transformant le personnage en vrai héros de théâtre qui fait l'expérience du rite de passage entre l'enfance et l'âge adulte.
A partir de leurs expériences, les auteurs proposent des pistes pour inventer de nouvelles façons de vivre ensemble dans un monde en crise, en s'améliorant d'abord soi-même. Des portraits d'hommes et de femmes qui oeuvrent pour une vie meilleure complètent l'ouvrage.
Désastre écologique, néolibéralisme, terrorisme : ce sont les trois menaces qui obscurcissent le présent. Elles sont les manifestations enchevêtrées d’une évolution amorcée au début des années 1980. Auteur d'essais qui renouvellent l'interrogation écologiste, animateur du site Reporterre, H. Kempf s'attache ici aux forces et idées nouvelles qui peuvent nous remettre sur le chemin de la paix.
A l'arrivée de sa belle-mère et de la fille de celle-ci, la jeune fille est chassée de la maison. Dans la forêt, elle rencontre le prince. Un surprenant carrefour où Cendrillon croise Peau d'Ane.
Pouce-Pouce, minuscule enfant abandonné par ses parents trop pauvres, et Petite Peau, princesse qui fuit le roi son père qui veut l'épouser, marchent dans la Forêt défendue. Ils arpentent ensemble le monde inhospitalier.