Pourquoi, pendant la guerre de Cent Ans, les loups affamés traversent-ils la Seine à la mage ? que sont devenus les allumeurs de réverbères dont les bougies éclairaient si mal les rues parisiennes ? Quand les moulins de Montmartre ont-ils cessé de moudre le blé pour les boulangers de la ville ? Manger du rat, du moineau ou même de l'éléphant : à quelles extrémités les Parisiens ont-ils été réduits lors du siège de 1870 ? Pourquoi le métro a-t-il suscité tant d'enthousiasme chez les premiers voyageurs en 1900 ?
Au fil de le Seine, remontons le temps à la découverte de l'histoire de Paris et de ses habitants. Marchons dans les rues d'autrefois à travers les œuvres des peintres de l'époque. Tel un détective, examinons à la loupe ces tableaux à la recherche des détails cachés, témoins de la vie quotidienne a travers les âges.
Un atlas historique qui entend montrer les grandes évolutions ayant façonné le corps social parisien de la fin du XVIIIe siècle à nos jours par le biais d'une approche comparative et analytique. Des cartes, des documents d'archives et des photographies contemporaines illustrent les propos.
Fermée sur le monde extérieur, la maison close de l'entre-deux-guerres soigne sa distribution et ses décors. L'auteur étudie les plans conservés aux archives de la Police et en décrit le cheminement labyrinthique. Empruntant aux structures conventionnelles comme le couvent ou la prison, la maison close obéit à des prescriptions administratives et hygiénistes et intègre le confort moderne.
Eglise monarchique devenue temple républicain, le Panthéon a vécu une histoire mouvementée fourmillant d'anecdotes qu'Olivier Le Naire raconte de manière vivante et colorée. De son édification sous Louis XV au transfert en mai 2015 de quatre grandes figures de la Seconde Guerre mondiale (Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay), voici un portrait vivant de ce symbole de l'idée républicaine, qui a connu bien des variations au fil du temps. Où l'on apprend que Mirabeau, premier à y être entré, en fut le premier expulsé, que le pendule de Foucault y fut testé en 1851, une foule d'histoires et de curiosités qui rendent passionnant ce voyage dans le passé de ce monument légendaire.
Une vingtaine de récits mettant en scène des épisodes clés de la vie de personnages, célèbres ou oubliés, qui ont révolutionné l'histoire politique, urbanistique, culturelle, etc., de la capitale.
Propose 21 itinéraires de visite dans Paris, pour découvrir les lieux qui ont servi de décor à des épisodes de l'histoire de France : la journée des dupes en 1630, la prise de la Bastille, le sacre de Napoléon, la Commune de Paris...
Rapide, ludique et empli d'informations méconnues, ce guide révèle une histoire de Paris insoupçonnée : la Lutèce des origines ne se situait pas à Paris, mais à Nanterre, la première cathédrale de France se trouve, presque intacte, sous le parking d'un immeuble moderne du Ve arrondissement, un bistrotier entasse ses vins dans une cellule de la Bastille.
" Pour présenter mon livre Métronome, j'ai arpenté la France du nord au sud, à la rencontre de mes lecteurs. Certains m'ont demandé des précisions pour retrouver telle tour oubliée, tel morceau caché de muraille ou cette première cathédrale parisienne dissimulée sous un parking. Je me devais de leur donner à voir les traces de cette grande aventure de Paris, montrer ce qui reste, dans la ville, des vingt et un siècles qui ont fait notre pays.
Avec ce Métronome illustré, mon objectif est de vous permettre de découvrir facilement ce qui subsiste d'un passé que nous croyons, parfois à tort, enfoui à jamais. Car lorsque les hommes ont oublié, les pierres, elles, se souviennent...
Le Second-Empire a façonné un paysage urbain qui nous est toujours familier. Voulue par Napoléon III et orchestrée par Haussmann, la " régénération de Paris " a consisté dans l'amélioration des circulations et la reconquête du centre par le percement de nombreuses rues et avenues. Cet avènement d'un nouveau Paris est non seulement remarquable par son ampleur mais aussi en raison de son caractère inédit : pour la première fois, en effet, la puissance publique s'investit dans la mise en forme de la ville, d'ordinaire abandonnée à des acteurs privés. Ceux-ci, propriétaires fonciers, commerçants et banquiers, ne sont cependant pas absents des grands travaux, dont ils sont souvent les inspirateurs et, toujours, les grands bénéficiaires. C'est pour cette bourgeoisie triomphante qu'une ville moderne, adaptée au commerce et aux affaires, prend forme ; on en reconnaît la conception libérale apparue sous la monarchie de juillet mais servie par les moyens autoritaires de l'Empire. Ce n'est pas le moindre paradoxe de l'haussmannisme, dont la gloire éphémère ne saurait faire oublier l'emprise durable sur le destin de Paris.