Le récit du naufrage du baleinier Essex, en novembre 1860 dans l'océan Pacifique, gr Oce aux sources retrouvées par l'auteur : le témoignage de Thomas Nickerson, un garçon de cabine, et d'Owen Chase un marin du bateau.
Troisième et dernier tome de la rétrospective consacrée à l'histoire de l'architecture française, après Du Moyen Age à la Renaissance (Alain Erlande-Brandenbourg) et De la Renaissance à la Révolution (Jean-Marie Pérouse de Montclos).
Nées dans la seconde moitié du XVIII e siècle dans le duché de Courlande, au bord de la Baltique et sous domination russe, imprégnées dès l'enfance de culture française, cosmopolites par leurs alliances et polyglottes, elles ont succédé aux égéries parisiennes des salons des Lumières que la Révolution avait balayés.
En grès ou en faïence fine, ornée de simple bandes de couleurs ou de motifs en relief, la vaisselle quotidienne est irrésistible par sa simplicité : faïence fine dure, poterie, céramique décorée ou grésée...
Présentation des us et coutumes du Paris populaire de 1830 à 1970 (l'habitat, le travail, l'amour, l'argot, la famille, le sport, l'argent, la musique, les rites et les croyances...).
En 1830, G. Catlin, peintre américain, part à la rencontre des Indiens et notamment des Sioux, menacés par l'homme blanc. Les peintures qu'il a réalisées représentent un témoignage concernant les coutumes des tribus indiennes des Etats-Unis au XIXe siècle. Ce documentaire contient des informations historiques, géographiques, ethnologiques et artistiques.
Aide à comprendre le traumatisme qu'ont constitué la guerre d'Algérie et ce que l'on a improprement nommé le rapatriement de plus d'un million de gens. Une étude consacrée aux Français d'Algérie, à leur façon de penser, de vivre, de sentir, menée grâce à l'exploitation d'une immense documentation et de plusieurs milliers d'interviews de témoins de toutes origines et de tous milieux.
Dans les familles d'autrefois, jusqu'au milieu du XXe siècle, on menaçait les enfants indociles de la « maison de correction ». Le souvenir était encore effrayant de ces prisons qui tenaient du couvent, de la caserne et du pénitencier. Depuis des décennies, on y enfermait sans distinction et sans pitié des bâtards, des orphelins, des sauvageons, coupables de vagabondage ou d'un simple vol de pain. Pour des années parfois, ces détenus de 6 ou 10 ans, mélangés à de vrais criminels, subissaient le froid, la faim et une discipline impitoyable. De ces châtiments, ils sortaient hébétés, révoltés, à jamais détruits.
Marie Rouanet se souvient de ces hauts murs de la honte qui hantaient son enfance et évoque le sort de ces enfants sacrifiés par un système social inhumain.
L'histoire de Furcy, un esclave de 31 ans qui en octobre 1817, sur l'île de La Réunion, intente un procès à son maître pour exiger sa liberté. Prix Renaudot essai 2010, prix RFO du livre 2010.
L'histoire des débuts de la photographie vue à travers ses précurseurs (Niepce, Daguerre, Talbot, Bayard, Archer, etc.), leur biographie et leurs oeuvres.
160 photographies qui retracent la journée d'un écolier, dans cette école laïque, gratuite et obligatoire, née à la fin du XIXe siècle de l'idéal républicain. Ces reconstitutions en images s'accompagnent de nombreuses citations prises chez des écrivains comme Alphonse Daudet, Jules Renard, Louis Pergaud, Colette, Céline, Marcel Pagnol.
L'ouvrage permet par une alternance de chapitres courts et longs détaillés de comprendre l'exode rural engendré par la révolution industrielle qui a repoussé les murs de Paris. Cette révolution a offert à Paris son organisation actuelle (poubelles, transports, égouts, etc.) et ses divertissements (cabarets, parcs, opéra, etc.). Donne une idée de la vie des enfants à cette époque.
Recueil de textes du concepteur de la tour Eiffel et de ses détracteurs à la fin du XIXe siècle. G. Eiffel explique ses objectifs, décrit les phases de sa construction et prend la défense des grandes constructions métalliques et de l'usage du métal pour concevoir des ponts, des charpentes, des navires, etc.
En 1847, Gustave Flaubert et son ami Maxime du Camp partent de Paris vers l’ouest pour un voyage de plusieurs semaines. De Vannes à Fougères, à pied, en diligence ou en canot, ils arpentent landes et grèves, visitent chapelles et monuments, dînent à l’auberge, participent aux fêtes puis, chacun à son tour, racontent leur périple.
De 1850 à 1950, la prostitution de la rue (le ruban, en argot,
c'est le trottoir) connut une période étrangement sublimée. Les
filles qui, jusque-là, s'étaient faites discrètes et les proxénètes,
toujours furtifs, revendiquèrent à grands cris leur état, en
narguant effrontément la police. Ils revêtirent un véritable
uniforme du métier, avec des codes stricts. Ils se tatouèrent
fièrement, portant en bandoulière profession de foi et casier
judiciaire. Ils fréquentèrent les aquariums, des cafés et bals
spécifiques, de hauts lieux où se risquaient le bourgeois
admiratif et son épouse frissonnante. On leur accorda des
vertus essentielles, de courage, de sens de l'honneur et même
de... fidélité ! Un courant qui inspira les artistes, et parmi les
plus grands (peintres, poètes et écrivains), emportant tout sens
critique, charriant autant d'ordures que de pépites. Un
surprenant témoignage social !